Questions sur les bateaux chargés de réfugiés

Nul certes ne peut rester insensible devant les tragédies des réfugiés de toutes parts embarqués vers l’Europe sur des bateaux d’infortune très chèrement payés.

Mais cela appelle tout de même plusieurs questions essentielles pour en finir avec une pratique d’immigration inéluctablement lourde encore de conséquences ultérieures très funestes.

D’où viennent ces cargos ? Les réfugiés syriens ou iraniens n’ont pas de ports d’embarquement possibles sur la Méditerranée autres que ceux de Turquie. L’évidence, c’est que la Turquie, État particulièrement policier, laisse donc faire cela.
Pourquoi ces réfugiés d’évidence essentiellement musulmans sunnites ne se réfugient-ils pas dans les très riches pays d’islam bien plus proches de leurs lieux de fuite tels que les Émirats Arabes Unis, le Koweit, l’Arabie Saoudite ?

Peut-on sérieusement croire qu’un très grand nombre de ces réfugiés puissent disposer des milliers de dollars nécessaires à l’achat de leur transport sans aucun financement ?

La dernière qui se pose donc est celle de savoir si l’immense migration des « boat-people » arabo-africains vers l’Europe n’est pas voulue, encouragée et même cyniquement planifiée au mépris du malheur des personnes et des familles ? Ne s’agit-il pas d’une forme de submersion démographique très organisée ?

Il est temps que les nations d’Europe renvoient les États musulmans à leur responsabilité. C’est là un impératif et de charité et de sécurité.

> Bernard Antony est le président de l’AGRIF

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