Jusqu’où va se nicher l’antiracisme

Depuis quelques années nous vivons sous la surveillance tatillonne d’officines qui se sont donné comme raison d’être de traquer un racisme, lequel, pour ce qui concerne la France et La Réunion, est très largement fantasmé. Faut-il donner leurs noms ? Qui ne connait le MRAP, la LICRA, SOS-Racisme ? Ce sont les principales mais il y en a d’autres. Leur fond de commerce ? Monter en épingle des faits microscopiques, voire totalement inventés, afin de justifier leur existence et surtout les mirobolantes subventions qu’elles parviennent, bon an mal an, à arracher à nos responsables politiques, lesquels en matière de démagogie ne sont plus à ça près : 1,2 milliard d’euros en 2009, au moins 1,5 milliard en 2010, dont 534 000 € au seul SOS-Racisme ! Désolé, je n’ai pas trouvé de chiffres plus récents…

Parmi celles-ci, il y a le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires), un nouveau venu qui depuis quelque temps cherche à se faire sa place au soleil et peut-être à bénéficier lui aussi d’une part plus substantielle du pactole. Ce groupuscule prétendument « représentatif » (mais qui, jusqu’à présent, ne semble guère l’être, ce qui est fort heureux !) n’est en réalité qu’un instrument au service de cette communautarisation qui mine de plus en plus gravement la société française. En prétendant trier, sous couvert d’antiracisme, les Français selon la couleur de leur peau, les militants du Cran sont en fait de vrais racistes.

Jusque là ceux-ci s’étaient fait surtout remarquer par leurs campagnes de dénonciation insistantes : à les entendre, il y aurait « trop de blancs et pas assez de noirs » non seulement au gouvernement et à l’assemblée nationale, mais aussi sur les écrans de cinéma et de télévision… A quand, pour les satisfaire, la mise en place de quotas ethniques ? Alors que, dans le même temps, Georges Frêche, l’ancien maire socialiste de Montpellier (aujourd’hui décédé), se faisait sévèrement taper sur les doigts pour avoir regretté qu’il y ait si peu de joueurs blancs dans l’équipe de France de football, tout le monde avait l’air de trouver légitime leur démarche et s’accommoder de leurs récriminations !

Nos vigilants du Cran (qui ne manquent décidément pas de cran !) viennent aujourd’hui de franchir, à travers l’action de leur succursale réunionnaise, un nouveau cran dans l’escalade de la sottise et de l’odieux. Ils viennent en effet de publier un communiqué vengeur contre Réunion 1ère qui avait osé informer ses téléspectateurs que l’individu en fuite et traqué par la police pour avoir le 10 mars à Sainte-Marie enlevé et violé une fillette de 5 ans (http://www.clicanoo.re/514575-nouvel-article.html) était « de type caf ». Ils sont allés jusqu’à annoncer dans un communiqué qu’ils avaient « décidé de saisir le CSA (conseil supérieur de l’audiovisuel) et le défenseur des droits afin que ces instances rappellent à la chaîne publique de Réunion 1ère les principes déontologiques d’une pratique journalistique conforme à une éthique, à un code déontologique et aux respects individuels de la personne humaine. » (http://www.clicanoo.re/514475-le-cran-reunion-en-quoi-l-information-que-l-individu-soit-kaf-est-pertinente.html#forum1084972)

Tout le monde, dans notre île, sait bien que quand on déclenche des recherches afin de retrouver une jeune fugueuse ou un vieillard Alzheimer égaré, on n’oublie pas de fournir, dans le signalement de la personne recherchée qui est alors partout diffusé, à côté de la description des vêtements que celle-ci portait au moment de sa disparition, l’indication du type ethnique dont elle relève : malbar, chinois, cafre, yab, zarab, créole (i.e. métissé, et, dans ce cas, on précise souvent créole blanc ou créole noir). Il n’y a là rien qui soit considéré par personne comme « stigmatisant ». Ce n’est en effet qu’un élément objectif facilitant son identification.

On ne voit pas alors pourquoi, sauf à imaginer (ce que je me refuse pourtant à croire) que le représentant du Cran à La Réunion ait ainsi voulu protéger le criminel en fuite et priver la police de l’aide éventuelle qu’auraient pu lui apporter les citoyens que la couleur de la peau du fugitif aurait aidé à repérer, celui-ci aurait voulu à toute force interdire au journaliste d’indiquer le type ethnique du fuyard. Aurait-il eu peur que les Réunionnais aillent imputer à l’ensemble des cafres, lesquels sont à la Réunion des milliers, la responsabilité du forfait commis par un seul des leurs ? C’est bien mal connaître la tolérance raciale de notre .peuple, lequel a peut-être bien des défauts mais heureusement pas celui-là !

A travers cette triste affaire, ce que l’on doit donc constater, c’est que le visage de l’antiracisme n’est pas seulement ridicule, il peut être également, comme c’est le cas ici, tout aussi odieux à l’égard de la petite victime et de sa famille que parfaitement injurieux, non seulement à l’encontre des journalistes injustement dénoncés que de la population réunionnaise toute entière, c’est-à-dire en y incluant sa composante cafre.

André Pouchet, le 12 mars 2016

N. B. : Pour ceux qui ne seraient pas familiers de La Réunion voici un petit rappel de la mosaïque ethnique que constitue la population réunionnaise. Dans l’ancienne île de Bourbon, non seulement les races n’ont pas disparu, comme nos socialistes voudraient qu’elles le fussent, mais elles semblent même se porter fort bien. Ici chacun est en effet tranquillement, sans état d’âme, assigné à sa race, c’est-à-dire à son origine telle que celle-ci peut se lire sur son visage, sur sa peau. Si on a la peau noire et des traits négroïdes, on est un « Cafre » (féminin « Cafrine »), originaire d’Afrique ou de Madagascar. Si on a la peau noire, le nez fin et les cheveux lisses, on est un « Malbar » (féminin « Malbaraise »), originaire du Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde. Si on a le teint plus clair et qu’on met un turban et une djellaba pour aller à la mosquée, on est un « Zarab », originaire du Goudjerat, dans le nord-ouest de l’Inde. Si on a la peau vaguement cuivrée et les yeux bridés, on est un « Cinois », originaire de Chine. Si on a la peau plus ou moins blanche et qu’on parle le Créole avec l’accent des Hauts, on est un « Yab » ou « petit blanc des Hauts ». Si, comme moi, on a la peau blanche et, parce qu’originaire de la Métropole, on parle mal ou pas du tout le Créole, on est un « Zoreil ». Et tout ce beau monde cohabite tant bien que mal. Tout ce beau monde se respecte à peu près, même si l’on ne s’interdit nullement de moquer gentiment (ici on dit « moucater ») les autres races. Les seuls qui soient presque unanimement détestés, ce n’est pas à cause de leur peau noire qu’ils le sont mais en raison de leur incurable parasitisme : je veux parler des Mahorais et autres Comoriens que l’on nomme ici « Comors ».

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23 Comments

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  • 0 / 10
  • Marcus , 12 mars 2016 @ 18 h 32 min

    L’antiracisme est une imposture, une bouffonnerie, un mensonge. Comment des gens munis d’un cerveau peuvent encore croire à ces associations parasites ?
    SOS Racisme existe depuis 1984, avec des militants extrêmement actifs, surtout des jeunes très faciles à endoctriner. Or on nous dit régulièrement que le racisme ne cesse de progresser en France. Alors je vous le demande : A quoi sert SOS Racisme ?
    Je vais répondre. Comme toutes les autres associations du même genre, il s’agit de gens dont le but est de se mettre le plus de pognon possible dans les poches sans avoir à travailler de leur vie. Avec bien sur le maximum d’idiots utiles à leur service pour faire les basses besognes. Rien de bien nouveau donc….

  • Tolosan , 12 mars 2016 @ 21 h 16 min

    Je suis assez d’accord avec Marcus, sauf que les associations antiracistes ont un rôle bien plus primordial que celui qu’il décrit: Elles sont un maillon essentiel mis en place pour contrôler la pensée. Le système fonctionne ainsi:
    1) Ces associations n’ont pas de vraie légitimité. Elles ne sont pas financées par les cotisations d’adhérents mais largement par l’argent public, par l’état et les régions. Sans ce financement public, elles disparaîtraient aussitôt.
    2) Elles ont pour rôle CAPITAL de bloquer toute expression dénonçant la pensée unique de gôche concernant la société multiculturelle, multiethnique, l’immigration.. et la mondialisation. Prenons un exemple ultra-simple. Si j’écrivais: “Il y a trop d’allemands à Strasbourg et les allemandes sont toutes des salopes”, ce serait sans grand risque car aucune organisation antiraciste ne bougerait. Maintenant, supposons que je fasse référence aux habitants du Maghreb au lieu de ceux de l’Allemagne. La phrase deviendrait: “Il y a trop de magrébins à Strasbourg et les magrébines sont toutes des salopes”. En écrivant cela, je prendrais de gros risques puisque toutes les organisations antiracistes me traîneraient en justice. Elles sont là pour cela.
    3) Quels sont les risques: On va me ruiner, me tuer socialement en m’infligeant des amendes. Pour cela, la législation a été changée et l’on a inventé des délits nouveaux. Par exemple: “tout contenu provoquant à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée”. Avec ce genre de formulation, on peut traîner n’importe qui devant un juge (en particulier avec l’exemple précédent) et c’est justement le rôle des organisations antiracistes de déposer plainte!!! Elles ont donc un rôle essentiel dans le processus d’intimidation, de contrôle de la pensée et de négation de la liberté d’expression mis en place par les socialistes. ils sont Charly, ils ont le mot liberté sans cesse à la bouche mais c’est sélectif!
    4) Enfin, pour conclure, n’oublions pas que les rôles sont donc bien distribués: A) Le gouvernement modifie la loi pour limiter la liberté d’expression, et les députés la votent; B) Les associations antiracistes sont là pour traîner devant les tribunaux toute tête qui dépasse. C) Les journaux aux ordres sont là pour vous lyncher, mais comme par hasard ce sont ces journaux en quasi-faillite faute de lecteurs, financés par le pouvoir soit disant pour protéger le pluralisme d’expression, et D) Les juges politisés (par exemple ceux qui avaient dressé le fameux “Mur des Cons” dans leurs local syndical) sont là pour vous condamner!
    Beau verrouillage! Et oui, c’est cela la liberté d’expression sous Hollande en 2016!

  • Marcus , 12 mars 2016 @ 22 h 56 min

    @ Tolosan

    Excellente analyse très bien détaillée.

  • marie-france , 12 mars 2016 @ 23 h 40 min

    @ Tolosan ,parfaitement expliqué

  • sportman , 13 mars 2016 @ 1 h 18 min

    Les..Français ne sont pas …Dupes..Ils savent très bien…..Que de tel
    …Paradeur Léthargique….ne sont la que pour enfreindre les lois ou les
    …..règlements…..?…..Mais le Pire est ….SOS Racisme….avec son fameux…Président….condamné a divers reprises par la justice de notre
    ….PAYS….LA VRAIE….? en définitive ….Le MRAP….LA LICRA…LE CRAN…ET SURTOUT …SOS RACISME….NE SERVENT DE QUE DE
    PARAVENT POUR UN GOUVERNEMENT EN …..Déliquescence…?
    LA VRAIE FRANCE EST EN MARCHE…..CONTRE LES ESCROCS DE
    LA PAROLE….Dont L’AVENIR NE FAIT PAS DE …….DOUTES….?VIVE NOTRE BELLE FRANCE…..LIBRE….?

  • negrito , 13 mars 2016 @ 9 h 22 min

    II serait intéressant de savoir combien de membres font partie de ces Associations..on serait étonné du résultat..Un Président..une secrétaire.. ??????

  • abbans , 13 mars 2016 @ 9 h 48 min

    Veuillez corriger : ” Leur fond de commerce ” ; dans ce sens “fonds” prend toujours un “s”.
    cf. : http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/fonds/34504/locution?q=fonds#172599
    Ne gardez pas ce message. Merci.
    Guy Martin

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