La Résurrection de la France (1/3)

Nouvelles de France a publié un excellent communiqué du collectif Phoenix dirigé par Charles Beigbeder, intitulé « 800 jours pour convaincre » qui est d’une remarquable lucidité sur la situation catastrophique de notre pays. Ce présent article de Jean Dutrueil, s’adressant d’abord aux jeunes patriotes français qui seront amenés à avoir des responsabilités politiques, administratives, militaires et économiques, a pour but de compléter le constat déplorable sur notre pays et de proposer des solutions concrètes pour son redressement.

I) La France se meurt

La France est en train de mourir : spirituellement, d’abord, après avoir évacué le catholicisme dans la sphère privée sans trouver une religion de substitution autre que la laïcité nihiliste ; moralement, ensuite, à cause des excès des deux guerres mondiales qui ont jeté les européens mais aussi les américains blancs dans une haine morbide de soi, au lieu d’analyser de manière claire et circonspecte les causes de ces conflits dramatiques afin d’en éviter de prochains. Enfin, en sus d’une mort spirituelle et morale, notre pays est tout simplement en train de disparaître démographiquement et de se faire remplacer par un tiers-monde à prépondérance islamique en pleine explosion de naissances.

Suite à l’effroyable seconde guerre mondiale, la France a connu un remarquable « baby-boom ». Aujourd’hui, cette génération entre dans l’âge de la retraite. Or, depuis Mai 68 qui a apporté l’avortement généralisé et le divorce de masse, les françaises de souche ne font plus suffisamment d’enfants pour soutenir le remplacement générationnel, leur taux étant de 1,6 enfant par femme, bien en dessous du taux minimum de 2,1. Résultat : il n’y a plus suffisamment de jeunes gens qui prennent le relais économique et les retraites deviennent donc un coût social absolument exorbitant, caracolant à environ 300 milliards d’euros par an !

Bien plus que l’Etat-providence ou un code du travail socialisant qui en rajoutent une couche, c’est l’implosion démographique des français de souche qui est la première cause de la montée inéluctable des impôts et des charges sociales. L’économie n’est en aucun cas une science mais simplement le reflet de l’activité d’un peuple : si la quantité juvénile n’est pas suffisante pour reprendre le flambeau de l’activité économique, celle-ci s’effondre inéluctablement.

Corrélativement à cette implosion démographique française et européenne, le continent africain explose de manière extrêmement inquiétante : passant de 100 millions au début du XXème siècle ; à 200 millions lors des décolonisations ; à 1,1 milliard aujourd’hui et – si la démographie continue ainsi – à 3 milliards aux alentours du mitan de notre siècle. Le seul Nigeria pourrait atteindre le chiffre effarant de 450 millions, soit l’équivalent de toute l’Europe occidentale pour un pays grand comme la France !

Cette explosion démographique est la combinaison de deux principaux facteurs :

– Une fertilité africaine particulièrement prolifique : les Africains n’étant pas des « petits européens à la peau noire » ou cuivrée (Bernard Lugan), ils ont développé des stratégies de reproduction très prolifiques afin de contrer un environnement singulièrement instable. C’est cet environnement, justement, qui, selon l’universitaire John Philippe Rushton, aura conduit les africains à développer un taux de testostérone de 20% plus élevé que celui des européens, des fréquences coïtales plus nombreuses, une gestation plus rapide et un taux de reproduction pouvant s’élever jusqu’à 6 enfants par femme.

– La révolution médicale : avant l’arrivée des colons européens, cette puissante reproduction des africains était tempérée par une mortalité infantile particulièrement importante – le choléra, la lèpre, les malformations physiques et mentales fauchant jusqu’à 80% des nourrissons – ; une deuxième barrière mortelle tuait un grand nombre d’adolescents au travers de l’appendicite. Cette sélection naturelle redoutablement âpre obligeait à une pression démographique basse permettant aux survivants de se nourrir largement à leur faim. Les colons européens vont apporter avec eux la révolution médicale et plus spécialement celle du vaccin qui va permettre aux enfants de guérir de la plupart des maladies. Malheureusement comme les spécificités ethniques de reproduction demeurent, l’explosion était inévitable.

La combinaison de ces deux facteurs est destructrice pour l’Afrique et l’Europe sous 4 aspects :

a) L’explosion de la pauvreté : d’après l’ONU, aujourd’hui, pour 1, 1 milliard d’habitants, ce sont 670 millions de pauvres, dont 200 millions en sous nutrition, que compte l’Afrique.

b) La radicalisation musulmane (ce communisme avec Dieu) surfant sur ce terreau de pauvreté tout en le renforçant par le cercle vicieux de ses valeurs ombrageuses exacerbant la reproduction démographique.

c) La guerre généralisée : aujourd’hui, de l’Océan Atlantique à la Mer Rouge, tous les pays de l’arc Saharo-sahélien dont l’étendue double de celle de l’Europe, connaissent des conflits qui s’intensifient et s’enracinent dans la durée.

d) L’invasion migratoire de Europe.

Face à ce choc, les politiques français, mus par la haine de soi et la faiblesse, ont décidé de remplacer le trou démographique franco-européen par l’apport des pays extra-européens. Mais les extra-européens n’étant pas de même souche ethnoculturelle, ils ne parviennent pas, dans leur grande majorité, à s’intégrer à notre tissu économique occidental. Résultat : d’une part, selon l’INSEE, sur dix personnes originaires des pays tiers en âges de travailler, six jeunes sont sur le carreau ; d’autre part, l’immigration extra-européenne et sa descendance coûtent 84 milliards d’euros à la France selon l’ex-magistrat à la Cour des comptes André Posokhow, somme très importante se rajoutant ainsi aux 300 milliards des retraites.

Par conséquent, nous comprenons mieux la montée inéluctable du chômage, des charges sociales, des zones de non-droit, de la radicalisation islamique. Les réformes économiques consistant à libéraliser le code du travail français proposées par le collectif Phoenix seront strictement insuffisantes si ce problème démographique de fond n’est pas traité.

Plus encore la France risque de renter dans le chaos. En effet si les courbes démographiques ne s’inversent pas et la densité des flux migratoires ne se tarit pas, la mathématique démographique fera que les français de souche italo-celtique seront minoritaires en 2040 sur leur territoire, pour la première fois depuis le néolithique !

Pour autant, ce Grand Remplacement est-il possible ? Rien n’est moins sûr ! Car les conséquences de cette crise démographique, entre l’implosion blanche et l’explosion extra-européenne, portent un tel coup financier à notre pays, économiquement à bout de souffle, que le système risque tout simplement de s’effondrer, évaporant ainsi la manne des allocations ce qui pourrait jeter le pays dans une guerre civile paralysant la dynamique du Grand Remplacement !

Voici pour le constat implacable. Maintenant, il est aisé de déceler quelles sont les solutions concrètes pour redresser notre pays.

II) La France sous l’aile du Phoenix ?

Voici quelques réformes politiques à appliquer par les patriotes de demain pour rehausser notre pays :

a) Permettre le retour du Politique

Tout d’abord le pouvoir exécutif français doit ressusciter ; en effet, mise à part la possibilité de décider des guerres à l’étranger, il n’existe tout simplement plus. L’Union Européenne contrôle la monnaie mais surtout les frontières. A titre personnel, je suis pour le maintien de l’euro qui est une monnaie forte face au dollar et aux monnaies « émergentes » qui n’arrivent toujours pas à émerger. Pour le reste, la France doit s’émanciper totalement de Bruxelles et surtout sortir de l’espace Schengen et retrouver sa souveraineté en matière de frontières. Plusieurs fois Sarkozy a essayé de réformer l’espace Schengen, mais pour cela il faut l’accord unanime des membres dudit espace, ce qui est impossible ! Par conséquent la France doit s’extirper de l’organisation de manière unilatérale.

Mais dire que le pouvoir exécutif français est uniquement paralysé par Bruxelles est une ineptie ; il est surtout bloqué par la société française. Dans un excellent livre intitulé « Au cœur du volcan : Carnets de l’Elysée, 2007-2012 », Maxime Tandonnet, directeur de la sécurité et de l’immigration de Nicolas Sarkozy explique que toutes les réformes en matière migratoire que Sarkozy a tenté plusieurs fois de mettre en place ont capoté à cause des associations antiracistes, des députés de l’opposition qui ont grevé les propositions de lois d’un amoncellement d’amendements les vidant de leur essence, quand ce n’est pas tout simplement le Conseil Constitutionnel qui les censurait.

De plus, Monsieur Tandonnet déplore que plus de 80% des reconduites à la frontière entreprises par le ministère de l’intérieur sous le mandat de Sarkozy aient été annulées par les juridictions judiciaires, qui ont un droit de regard sur les décisions administratives touchant à la liberté des personnes sur le territoire.

Par conséquent, il est essentiel de couper les subventions étatiques des associations d’aide aux immigrés, de supprimer le Conseil constitutionnel et les pouvoirs du juge judiciaire en matière de protection des migrants, d’utiliser sans vergogne l’article 49-3 permettant à l’exécutif d’imposer une loi au parlement sans que celui-ci puisse la modifier ; et s’il le faut : avoir recours sans aucun état d’âme à l’article 16 concentrant tous les pouvoirs dans les mains du président de la République.

De plus le pouvoir exécutif doit renouer avec la durée. Un mandat de 5 ans renouvelable une fois est inopérant. Un retour à la lettre de la Constitution de la Vème république comme le Général de Gaulle l’avait conçue avec un mandat de 7 ans reconductible indéfiniment (après tout, si un dirigeant est bon, pourquoi ne pas le garder ?) est vital pour porter des réformes qui doivent s’accomplir de manière constante sur une durée d’au moins 40 ans.

b) Revigorer la démographie des français de souche

C’est extrêmement simple à mettre en place :

1) Il faut reconsolider le mariage en durcissant de manière drastique les conditions d’accès au divorce ou à la séparation des couples avec enfants. Les êtres humains sont comme les poissons rouges : vous en mettez deux de sexes opposés dans un bocal, même s’ils ne s’entendent pas très bien, ils finissent toujours par se reproduire. Actuellement, 50% des couples des grandes agglomérations et 30% de ceux du péri-urbain et du rural se séparent ou divorcent. Or une étude australienne, particulièrement politiquement incorrecte, présentée par les psychologues Alan et Barbara Pease, a montré que les célibataires n’ont en moyenne que quatre rapport sexuels par an à la différence des couples qui en ont en environ deux par semaine pour les 25-50 ans. Selon une étude du Figaro santé, la fréquence coïtale française s’est effondrée depuis les années 90 de 30% du fait du célibat ! Bref, l’être humain étant le plus invraisemblable des animaux terrestres, il baise incommensurablement plus dans un pays conservateur que dans une société libertaire. Or plus on copule et plus on a des chances de se reproduire… moyens de contraception ou pas !

2) L’interdiction sous peines très lourdes de l’avortement qui saborde annuellement depuis les années 70 jusqu’à 25% de notre potentiel de renouvellement démographique. Depuis la révolution de mai 68 : 8 millions de fœtus de souche sont partis au ciel pour 8 millions d’entrées d’immigrés extra européens. La corrélation des chiffres est frappante ! Le Général Jean Du Verdier explique dans son remarquable Le Défi Démographique que le taux de reproduction des roumaines est passé de 1,7 à 3,3 en un an suite à l’interdiction de l’avortement par le pouvoir communiste. Néanmoins la seule interdiction est incapable de maintenir durablement un taux élevé, des filières officieuses d’avortement pouvant apparaître si les pouvoirs publics n’offrent pas des aides financières à l’éducation des enfants et n’engagent pas de campagnes favorables aux familles nombreuses via les médias et le Ministère de la Culture. Gardons bien à l’esprit que le but de cette politique n’est pas qu’on explose démographiquement à l’instar des Africains mais que nous renouvelions tout simplement les générations, afin que la France puisse continuer à travers le temps. Un taux de fécondation de 2,1 par femme est donc amplement suffisant.

c) Lutter contre le terrorisme islamiste

Entre l’attentat du 7 janvier et celui raté quelques mois plus tard de Sid Ahmed Ghlam qui tenta de massacrer des chrétiens à la messe mais qui fut heureusement neutralisé par la courageuse Aurélie Châtelain qui paya ce courage de sa vie, six attentats furent déjoués par les services français. Néanmoins selon Claude Moniquet, un ancien officier de la DGSE, si les nouveaux moyens financiers et humains alloués aux services afin d’accroître leur capacité de surveillance suite à la tuerie de Charlie Hebdo vont dans le bon sens, cette amélioration reste peu productive face au danger qui nous guette. Selon moi, Il va falloir pour y répondre de manière adéquate, se mettre à l’école des services secrets israéliens qui détiennent chacun une cellule d’assassinats ciblés neutralisant in situ tout potentiel terroriste susceptible de passer à l’acte. Sur France Info, Claude Moniquet a rappelé que, concernant Sid Ahmed Ghlam, il n’y avait eu aucune faille des services qui ont bien accompli leur mission en détectant sa dangerosité et transmettant au gouvernement une fiche annonçant que cet individu menaçait gravement la sûreté de l’Etat. Le problème est que la DGSI surveille constamment plus de 3000 personnes aptes à accomplir une action terroriste à tout moment et que la police judiciaire arrête uniquement ceux qui passent à l’acte de manière imminente. Cette procédure est compréhensible en tant de paix, mais dans un pays en voie de libanisation dont la dynamique démographique fait que les afro-musulmans seront majoritaires en 2040, qu’au sein de cette communauté seuls 5% se sentent profondément français (d’après un sondage pour le Figaro rapporté par l’économiste Thierry Gobet dans son livre « France : les véritables enjeux »), que 54% préfèrent la charia aux lois de la République (sondage intitulé « Islam et citoyenneté » réalisé par CSA pour le Monde des Religions en 2008), et dont, selon les services de renseignements (cités par Chauprade), entre 15% et 25% adhèrent à l’islam radical, la donne change totalement. D’autant plus que nous sommes désormais passés d’attentats terroristes classiques qui demandaient des moyens considérables pour tuer un maximum de personnes à des attentats low cost consistant à lancer sa voiture dans une foule ou égorger une personne quelconque dans la rue (de préférence chrétienne, juive ou membre des forces de l’ordre).

Dans son remarquable ouvrage intitulé « Les services secrets israéliens : Aman, Mossad et Shin Beth », l’ancien espion Eric Denécé démontre la remarquable efficacité des assassinats ciblés pratiqués par le Mossad et le Shin Beth. Dans un chapitre extraordinaire, l’auteur dissèque – grâce aux analyses de l’ancien officier à la DGSE Alain Rodier – le plan Daniel mis en place par le Mossad dans la lutte contre la nucléarisation de l’Iran. Celui-ci consiste à empêcher le régime des mollahs à avoir la bombe à travers trois actions :

1) faire exploser des centres persans d’enrichissement d’uranium ;
2) diffuser des virus « stuxnet » 1 et 2 endommageant les centrifugeuses ;
3) assassiner le maximum d’ingénieurs iraniens travaillant dans le nucléaire

Ce plan Daniel mis en place par l’exceptionnel directeur du Mossad, Meir Dagan, fut d’une impressionnante efficacité. Alors que le Pakistan aidé par son allié américain de l’époque obtint la bombe en moins de deux ans, l’Iran, malgré sa plus grande richesse économique et le soutien de la Russie (le Mossad a fait exploser un avion rempli d’ingénieurs russes en destination de l’Iran) n’y arrive pas depuis 15 ans ! Des trois volets du plan Daniel, le troisième s’occupant des assassinats ciblés est le plus important. Il provoqua une paranoïa chez un grand nombre d’ingénieurs qui démissionnèrent, paralysant lourdement les avancées scientifiques.

Le service secret intérieur israélien nommé Shin Beth a lui aussi sa cellule d’assassinats ciblés qui neutralise chez eux, à la mosquée, à l’université ou dans leur voiture, un nombre considérable de potentiels terroristes et d’imams prosélytes œuvrant pour la radicalisation. Selon Avi Dichter, directeur du service entre 2000 et 2005, ces assassinats ciblés, décimant un grand nombre d’organisations terroristes, ont le même effet d’effroi que ceux du plan Daniel, provoquant une paranoïa très en amont, empêchant un grand nombre ne serait-ce que de se durcir, réduisant considérablement la menace terroriste.

En plus de cette lutte secrète, l’avocat pénaliste Thibault de Montbrial, dans son excellent « Le sursaut ou le chaos » propose de généraliser le stage de tir des forces de l’ordre, de leur permettre d’obtenir des armes longues, d’étendre les conditions de la légitime défense à tous et d’autoriser le port d’arme aux anciens policiers et militaires (même dans leur vie privée ; selon l’auteur plusieurs attentats ont été évités en Israël grâce à la neutralisation d’anciens officiers ou policiers qui ont droit le port d’arme à vie).

Mais cette lutte anti-terroriste ne débouchera sur aucun succès si le problème crucial de l’invasion migratoire n’est pas pris en compte.

A suivre…

Related Articles

36 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Nicolas , 27 juin 2015 @ 12 h 20 min

    Errata : pardonnez les fautes :
    – relaxe décembre 2014 et non 2013
    Plus les fautes ortho trop nombreuses pour correction
    On devrait avoir un aperçu du texte avant envoi ou, c chez Mediapart, le bouton “modifier”.

Comments are closed.