La famille, et rien d’autre !

Madame Bertinotti, ministre dédié à la famille, ne daigne pas recevoir les mères veilleuses et les CRS sont missionnés pour empêcher ces femmes de parvenir jusqu’à elle. Hormis l’aspect grotesque que revêt cette fin de non recevoir, cet énième épisode du combat pour la famille nous démontre combien ce gouvernement bien plus que de l’ignorer, a décidé de la faire sortir de l’Histoire.

La famille réelle, naturelle et malgré tout éternelle, ne doit plus pour certains, être le mètre-étalon à partir duquel on mesure la santé morale, psychologique, et économique d’une société.

À ce titre, ses fossoyeurs sont plein d’entrain et n’hésitent pas à la ponctionner puis à la dénaturer avec zèle et détermination.

Quand se profilait dans le paysage politique la probabilité que François Hollande soit élu à la présidence du pays, le mariage pour tous s’est invité dans les médias. Après une année de forfaitures et de scandales bien tus par ces mêmes médias, il est devenu une réalité qui a secoué une partie du pays. A suivi de très près la percée du « gender » dont on peut dire que ses promoteurs avaient préparé leur coup de longue date. Comme une marée qui se répand en silence, cette théorie a déjà touché instances et organisations internationales dont la priorité semble être de contraindre les pays à adopter des positions et des lois se chargeant de la faire proliférer pour, in fine, nous vendre la GPA, la PMA pour les couples homosexuels, le rapport Estrela et autres gracieusetés.

Ça craint…

On aurait bien tort de croire que tous ces nauséeux postulats nous sont tombés dessus du jour au lendemain, en même temps que d’autres prises de position toutes aussi nuisibles de François Hollande. Le retour au pouvoir des socialistes a bien évidemment favorisé l’avènement de ces assauts mais les prémices ne datent pas d’hier.

Elles doivent beaucoup au féminisme radical, courant qui apparaît dans les années 1960, ayant trouvé son inspiration dans les écrits marxistes qui entendaient rendre compte de la spécificité du rapport de domination exercé sur les femmes. Par exemple, Engels affirmait que la femme est la prolétaire du prolétaire. Ce courant a évolué pour finir par accoucher dans les années 1990 d’une troisième vague féministe dont une partie s’est alliée avec les minorités sexuelles pour dénoncer l’hétérosexualité comme régime autoritaire aux effets violents qui hiérarchise les être humains selon leur adhésion au système.

C’est vite résumé de ma part mais cela a fait son petit bonhomme de chemin. Il y a 15 jours de cela, l’irremplaçable FOG invitait sur son plateau écrivains, humoristes, sociologues, tous présents pour donner leur définition de la famille. De tout ce condensé d’inepties déversées sous forme de déballage intime, on a bien compris que la famille est d’origine fasciste, rien que ça. Ces donneurs de leçons ont tenté, tout au long de l’émission, de promouvoir ou défendre causes et théories en tout genre comme le « queer », point de ralliement pour ceux qui – hétérosexuels compris – ne se reconnaissent pas dans l’hétérosexisme de la société et cherchent à redéfinir les questions du genre. C’est du lourd, du très lourd, car même le genre est dépassé. Il s’agit en quelque sorte de la création de nouvelles identités et la fin de la croyance en la naturalité des sexes, des genres et des races.

“Les activistes LGBT, si minoritaires soient-ils, même dans les rangs de ceux qu’ils prétendent défendre, sont un véritable danger, non seulement parce qu’ils prétendent changer cette donnée sous couvert de faire accepter les différences, mais surtout parce qu’ils rejettent l’idée élémentaire que la norme est à la base de toute construction.”

On comprendra, à partir de telles élucubrations que l’idée de la famille n’a plus raison d’être, vestige de l’ancien ordre que l’on s’attache à foutre en l’air au nom d’aspirations politiques et sexuelles toutes aussi tordues les unes que les autres.
Du jour où l’on a séparé la sexualité de la procréation, ce soi-disant esclavage biologique, maintenu et défendu par les religions, on a ouvert la porte à toutes les revendications des minorités sexuelles.

Nier que toute fonctionnalité a un but et fait partie d’un tout, c’est à peu près considérer que les trains n’ont d’autres usages que de distraire les jolies vaches dans le pré. C’est dire que les moulins à eau ont été construits pour faire plaisir aux rivières et que les puits de pétrole n’ont pas d’autre fonction que de creuser jusqu’à faire péter la croûte terrestre.

Il n’en reste pas moins que c’est un fait avéré pour beaucoup que l’usage de la fonction n’induit pas le résultat. De ce fait toutes inclinations ou pratiques sexuelles trouvent leur justification parce qu’il n’y a plus de fin de soi.

Comme il n’y a plus de normes, sexuelle ni amoureuse, tout devient légitime, acceptable, normal et refuser cette théorie c’est rejeter l’autre, le fameux autre. Il est évident que le socialisme dans son essence-même, porteur et défenseur de toutes les causes les plus farfelues, ne peut voir dans le refus du mariage pour tous et tout ce qui en découle qu’un stigmate avéré de l’intolérance fondamentale des défenseurs de la famille, qui sont bien évidemment blancs, riches et même cathos donc obligatoirement sectaires, homophobes, xénophobes…

Ce reproche est plutôt le fer de lance de ce combat car il repose sur le refus de la moindre compromission concernant la définition de la famille telle qu’elle est : un père, une mère des enfants.

En même temps, vouloir un enfant quand on est homosexuel c’est un peu désirer contempler la vue du haut de la tour Eiffel quand on ne veut ou ne peut ni prendre les escaliers, ni l’ascenseur.

Que la science, ainsi que des manipulations diverses et variées puissent faire en sorte que des personnes homosexuelles, trans, bi, puissent élever des enfants, personne ne peut l’empêcher et ce n’est pas nouveau, mais qu’on le reconnaisse comme un droit est une aberration.

Le bon sens, le respect des autres et de la réalité font que la famille est par nature le seul endroit pour que grandissent les enfants parce qu’ils en sont issus, de par leur père et leur mère, et rien d’autre.

Les activistes LGBT, si minoritaires soient-ils, même dans les rangs de ceux qu’ils prétendent défendre, sont un véritable danger, non seulement parce qu’ils prétendent changer cette donnée sous couvert de faire accepter les différences, mais surtout parce qu’ils rejettent l’idée élémentaire que la norme est à la base de toute construction.

La famille est donc la dernière aventure de ce siècle.

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42 Comments

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  • 0 / 10
  • Bernard , 14 décembre 2013 @ 9 h 49 min

    VOYEZ et ECOUTEZ cela, puis diffusez le à toutes vos connaissances ! Il OSE !! bravo

    Publiée le 10 mai 2012

    Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine, analyse en quoi la gauche et ses élus sont tous des fils et filles de bonnes familles et jouent la comédie en usant des mots comme peuple, pauvreté ou misère.
    http://www.politiquemagazine.fr

    http://www.youtube.com/watch?v=leZ4ua0Z3nc&feature=player_detailpage#t=103

  • Bernard , 14 décembre 2013 @ 10 h 12 min

    NON, pourquoi le serions nous !!!

  • Psyché , 14 décembre 2013 @ 11 h 25 min

    Voyez qui se bat actuellement au sénat pour faire disparaitre toute mention de sexe dans les documents administratifs :

    http://www.franceinter.fr/personne-esther-benbassa

    Une turque juive qui vient foutre le bordel avec la bénédiction du PS !

  • Psyché , 14 décembre 2013 @ 11 h 30 min

    Madame Benbassa a déposé sa proposition d eloi pour faire disparaitre toute emnetion de sexe :

    http://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl13-216.html

    Elle a également déposé un projet de loin sur la “fin de vie digne”, c.a.d. pour l’euthanasie.

    Pour elle, nous ne sommes pas des humains, juste des goys que l’on doit pouvoir débrancher à volonté !

  • Bernard , 14 décembre 2013 @ 13 h 47 min
  • johnDeuf , 14 décembre 2013 @ 22 h 13 min

    La famille est la dernière aventure de ce siècle et la plus belle.
    Les marxistes LGBT et les socialistes soviétiques du PS n’ont même pas gagné une bataille, ils n’ont fait qu’une percée. la bataille sera gagnée par la famille et la guerre aussi si on s’y attelle pour aider les gens normaux et sains d’esprit et de corps des pays étrangers à écraser cette vermine bolchévique. Il ne faut pas s’arrêter à la victoire dans ce pays.
    Ils ont comploté des années durant dans leurs internationales pour percer. Nous devons les combattre jusqu’à ce qu’aucun pays ne les admette.

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