Petit message à Valérie Trierweiler, première cocue de France

Ah, Valérie, toi qui incarnes cette bien-pensance en tailleur dont le prix tient en quatre-cinq chiffres, toi qui es toujours prête à défendre les pauvres opprimés du lobby LGBT et à ne pas t’attarder sur le sort des chrétiens d’Orient, qui l’ont bien mérité. Toi, Valérie, qui as été témoin d’un « mariage pour tous » et qui refuses le mariage traditionnel car, justement, cela renvoie à cet engagement de vie réactionnaire et pétainiste que tu abhorres. Toi qui côtoies ces grandes cautions morales que sont Pierre Bergé, BHL, Audrey Pulvar et Laurence Ferrari pour dénoncer cette France pourrie, traditionnelle et réactionnaire qui ose défiler dans les rues de Paris revêtue de chemises brunes avec des poussettes arborant des svastikas (au moins).

Voilà, Valérie, tu comprendras que je ne te porte absolument pas dans mon cœur car tu représentes toute cette arrogance de la bobocratie argentée, nouvelle caste prétendument éclairée mais adoratrice du culte hédoniste dont je rejette le diktat.

Oui mais voilà, je ne peux me dérober à mon devoir de charité chrétienne. Valérie, je peux comprendre ta colère et ta tristesse d’avoir été ainsi trahie. Et oui, toi pour qui la fidélité conjugale n’était sans doute que l’un des derniers feux ringards et réactionnaires de cette France moisie catholique, tu fais l’apprentissage douloureux de l’infidélité. Sans conteste, c’est très difficile pour toi, d’autant plus que celle qui a pris ton homme dans ses rets vient de ton propre camp ; le camp du spectacle, du cinéma de gauche (pléonasme), de ce cinéma français qui n’est produit et réalisé que pour ta caste !

Alors Valérie, pardonne-moi si je n’arrive pas à compatir à ta douleur mais je peux comprendre ta colère. Allez, sers-toi un verre de vin pour oublier la mijaurée qui t’a enlevé l’homme auquel tu étais attachée (je n’ose pas dire celui que tu as pu aimer), car le vin, lui, ne sait trahir !

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39 Comments

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  • monhugo , 16 janvier 2014 @ 17 h 18 min

    Françoise d’Aubigné, veuve Scarron, puis titrée marquise de Maintenon, fut épousée (morganatiquement) par Louis XIV, à la mort de la reine Marie-Thérèse !

  • Antoine , 16 janvier 2014 @ 17 h 23 min

    La volonté du non engagement comme source de modernité fait un retour à effet boomerang.

  • Antoine , 16 janvier 2014 @ 17 h 24 min

    Le mariage a été annulé pour éviter le scandale à la Cour.

  • jo , 16 janvier 2014 @ 18 h 19 min

    Quelqu’un a affirmé avoir connu FH avant son engagement politique et qu’il aurait fait un séjour en HP !

  • monhugo , 16 janvier 2014 @ 18 h 26 min

    Pas du tout. Le mariage, qui faisait de Françoise d’Aubigné l’épouse secrète, mais totalement légitime, de Louis XIV, avait été soutenu activement par l’Église de France.
    Le veuf de Marie-Thérèse, fuyant désormais le “péché de chair”, préfère copuler en bon chrétien. Il épouse, mais au-dessous de sa condition. Il a 45 ans – la Maintenon presque 48. Plus de maîtresse après cela, jusqu’au décès du roi, en 1715 – sa veuve “secrète” lui survivra de moins de 4 ans (elle décède à St-Cyr, dans la Maison royale pour jeunes filles pauvres de la noblesse, qu’elle avait fondée en 1686).
    L’étiquette avait parfaitement intégré le statut de Mme de Maintenon, épouse, mais jamais reine, puisque d’un lignage incompatible avec la fonction (petite noblesse – mais petite-fille du grand poète Agrippa d’Aubigné, ami d’Henri IV) : quand la marquise circulait en chaise, les princesses du sang se plaçaient dans l’équipage, derrière ses porteurs à elle….
    Son statut était celui d’une épouse morganatique – expression venant de l’allemand, et non usitée en France, en fait. Un mariage morganatique est dit “mariage de la main gauche”, car le futur époux tient la main droite de la future épouse avec sa main gauche (au lieu de la droite) pendant la cérémonie.
    Elle n’avait plus l’âge d’engendrer, mais ses éventuels enfants, si cela avait été le cas, n’auraient pas été dynastes.
    L’archiduc François-Ferdinand d’Autriche, héritier du trône austro-hongrois, resté dans l’Histoire pour sa fin tragique (aux lourdes conséquences) à Sarajevo, était marié morganatiquement avec Sophie Chotek, noble, mais pas de sang royal. Elle devint duchesse de Hohenberg et “princesse impériale”, mais ses trois enfants furent écartés de la succession impériale. Quand François-Ferdinand (et d’ailleurs Sophie Chotek) sont assassinés par Princip, le nouvel héritier présomptif sera donc Charles, son neveu – futur dernier empereur d’Autriche (et roi de Hongrie), et non l’un de ses 2 fils, non dynastes.

  • synok , 16 janvier 2014 @ 18 h 54 min

    longue vie à Monhugo …

  • Moi-même , 16 janvier 2014 @ 18 h 57 min

    Elle aurait été l’épouse de hollande (avec minuscule puisqu’il la vaut bien)
    il n’y aurait jamais eu ce scandale, car la presse ne se serait pas permis, comme dans le passé, de dévoiler les frasques de ce minable. D’autres épouses, premières dames ont été trompées, sans que leur statut et leur dignité prennent la moindre egratignure.
    Mais voilà, la maîtresse numéro un, n’est plus numéro un par la volonté du Prince et il n’y a plus aucune raison qu’elle continue à nous coûter d’une façon si effrontée. C’est une raison sérieuse pour la presse de dévoiler cette tromperie, et on l’en remercie.

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