Régionales 2015 : patriotes contre mondialistes (0-12)

La France a voté, le verdict populaire a tranché et, pourtant, la démocratie s’est perdue dans un conglomérat de petits arrangements entre amis, faits de bassesse, de lâcheté, d’intox, de ruse ignoble et de combinaisons louches. La Cinquième République, à bout de souffle, devient pire, dans son désordre, que la Quatrième. Et la politique, dans le sens noble du terme, est, encore une fois, la grande perdante de ce scrutin.

Sur le papier, c’est très clair : la France métropolitaine retrouve son vieux clivage, droite gauche, et se partage en 7 régions d’un côté et 5 régions de l’autre côté. La Corse, elle, est gagnée par les régionalistes. Dans deux régions – PACA et NPDC – où l’imposture des petites magouilles était la plus flagrante, c’est malgré tout, la droite molle qui va gouverner grâce à la démission de la gauche qui n’aura pas un seul élu, au prix d’un suicide imbécile et vain. Inévitablement, ces régions vont poursuivre la même politique qui mène au marasme économique et moral, car les nouveaux dirigeants, trop liés à Bruxelles, sont incapables de proposer une vraie politique alternative qui pourrait répondre aux vrais enjeux et aux attentes des administrés. Et ils vont amplifier, comme ils le font toujours là où ils s’installent, une gestion dispendieuse et laxiste au profit d’un clientélisme communautaire. Le pire est à venir… Pour l’instant, personne ne triomphe, sauf le système qui est satisfait : il sauve les meubles après avoir fait fonctionner, à fond la caisse, le front républicain contre le Front National. Certes, il constate amèrement que l’équation avec celui-ci n’est plus, comme en 2002, 80-20, mais, penche maintenant vers les 55-45. Et demain ? Pour les observateurs politiques et les journalistes encartés, les électeurs auraient apparemment choisi le moindre mal… ou plutôt le confort de l’habitude… Y croient-ils vraiment, les uns et les autres ? Les attentats du 13 novembre n’auraient-ils pas refroidi une partie de ceux qui craignaient rajouter de l’inconnu à l’état d’urgence ? Ne serait-ce pas plutôt l’abominable propagande d’intox orchestrée depuis l’Élysée ? Ces questions peuvent se poser, mais en attendant, le plus significatif est que le FN, même s’il n’a emporté aucune présidence de région, reste un acteur majeur de la vie politique française et sa progression ne faiblit pas. Sauf deux exceptions où il perd, entre les deux tours, 59 000 voix en Île-de-France et 577 voix en Corse. Partout en France, il atteint le score le plus élevé de son histoire en comptabilisant au total 6 820 147 voix (800 000 voix de plus qu’au premier tour) et il triple le nombre de ses conseillers régionaux : 358, très exactement, répartis dans toutes les régions. Il représentera la seule vraie opposition patriote face aux mondialistes et aux européistes de LRPS, anciennement UMPS. Son implantation sur tout le territoire est une victoire non négligeable. Et obligera la gauche et la droite à se repositionner, parce que si elles doivent, à chaque fois, faire fonctionner leur frauduleux front républicain et sortir l’artillerie lourde, pour garder leur suprématie et faire oublier leurs tristes bilans, elles risquent d’épuiser la perspicacité et la patience des Français. Qui se révolteront bien, un jour !

Le front républicain reste encore pour le FN l’adversaire le plus redoutable. Visiblement, la dédiabolisation n’est pas terminée et le défi est colossal : comment convaincre ces millions de Français qui pourraient faire la différence pour aboutir à une victoire ? Le travail des patriotes est loin d’être terminé et ne le sera jamais, tant que devant eux se dresseront les perfidies et les ignominies d’une caste avide de pouvoir, sans foi, ni loi, prête à tout, quitte à sacrifier des sections entières et ses plus fidèles supporteurs, pour défendre ses prébendes. Ce clan qui s’avance masqué et qui crie au voleur quand il est lui-même le voleur, et qu’il est le principal responsable du malheur du pays, de la décadence de l’école, de l’insécurité et de la chienlit. Celui, qui dans certaines circonstances, peut encore avoir la capacité d’influencer le peuple et de le détourner de ses objectifs. Toujours à des fins inavouables.

Mais le peuple reste souverain ; c’est lui qui décide du rythme du changement et personne d’autre. Qu’il puisse se laisser abuser, d’une façon ou d’une autre, ne change rien à l’affaire. La démocratie est à ce prix. Mais il serait temps que tous les partis, qui ont gouverné le pays depuis quarante ans, prennent conscience de l’état de déliquescence dans lequel il se trouve. À cause de leur incompétence. Et que leurs dirigeants se rendent compte le mal qu’ils font à la démocratie et à la République, en retardant, par des moyens déloyaux, l’avènement d’un mouvement patriote.

Car écarter les patriotes du champ républicain, c’est faire perdre la France.

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9 Comments

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  • Charles , 17 décembre 2015 @ 17 h 41 min

    On ne doit pas dire “estrosi” mais “escrosi”

  • la godasse , 17 décembre 2015 @ 20 h 41 min

    Ce qui a fait perdre le FN c’est son programme économique (sortie de l’euro, trop mirifiques cadeaux promis aux classes populaires qui seraient impossibles à financer actuellement, opposition frontale au MEDEF …) qu’il en tire les conséquences et les leçons

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