Les valeurs de la République française

Le pouvoir socialiste soutient que les valeurs républicaines sont menacées par l’extrémisme mais curieusement ces valeurs ne sont pas nommées. Une valeur est selon la définition du Larousse : « Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, d’un point de vue personnel ou selon les critères d’une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre ».

Le respect des différences et le combat contre le racisme semblent être les valeurs mises en exergue par l’élite politiquement correcte. Il en découle une complaisance envers « l’Autre » qui devient un totem digne de vénération. Toutes les revendications émanant de minorités sont reçues avec un préjugé favorable : mariage homosexuel, gestation pour autrui, procréation médicalement assistée, vote des immigrés, construction de mosquées… La moindre réticence pouvant être interprétée comme de l’homophobie ou de la xénophobie, les adeptes du politiquement correct sont constamment incités à se coucher. Si le combat contre le racisme est un idéal à atteindre, il vaut mieux tout céder aux allogènes plutôt que de perdre son statut de bobo tolérant et ouvert aux autres !

L’égalité mentionnée dans la devise de la république française signifie que les hommes naissent et demeurent égaux en droits. Si l’on introduit des quotas basés sur des critères raciaux ou sexuels pour obtenir des emplois ; l’égalité des droits est bafouée. Elle est remplacée par une action discriminatoire visant une meilleure représentativité des minorités. De même, la fraternité républicaine n’a jamais été une fraternité envers l’humanité entière. Les bobos qui militent pour une fraternité universelle confondent les valeurs de la République avec celles des hippies !

“Les Français sont conviés par une caste décadente à l’enterrement de la France éternelle.”

Le pouvoir agite le spectre d’une résurgence des heures sombres de notre histoire. Cette obsession gauchiste sur la collaboration est à la hauteur des erreurs passées. Les heures sombres commencèrent lorsque la chambre du Front populaire vota les pleins pouvoirs au maréchal Pétain après la défaite humiliante de juin 40. Le numéro 2 du régime était Pierre Laval qui avait été ministre socialiste du cartel des gauches. L’État vichyste fut une alliance entre la gauche pacifiste et la droite molle. Seul le général de Gaulle dénonça le déshonneur lié à la signature de l’armistice. Il refusa l’asservissement imposé à la France et il partit à Londres pour devenir le chef de la France libre !

Imagine-t-on le président de Gaulle se faire dicter sa politique étrangère par les Américains, recevoir des injonctions du chancelier allemand sur sa politique budgétaire ou obtempérer aux directives d’une entité supranationale pour sa politique intérieure ? C’est pourtant la situation du pouvoir en place. Les réformes qui paraissent émaner du gouvernement français sont en réalité dictées par la commission de Bruxelles. Ainsi la réforme des régions correspond au souhait de la bureaucratie bruxelloise de constituer des grandes régions sur le modèle allemand. De même, la loi Macron est une contrepartie à l’incapacité de la France à respecter les 3% de déficit budgétaire. L’ouverture de certaines professions réglementées à la concurrence est un gage de bonne volonté donné à Bruxelles pour éviter une sanction financière lié au dépassement du déficit autorisé.

Nous vivons actuellement des heures sombres. Toutefois la lumière décline lentement au fur et à mesure de la poursuite des transferts de souveraineté et de l’immigration sauvage. Dans une lumière crépusculaire, la France semble condamnée à devenir une subdivision sans âme de l’Union européenne. Les valeurs de la République sont menacées car elles ont été dévoyées par les élites politiquement correctes : la xénophilie s’est substituée à l’amour de la Patrie et la soumission à l’étranger a remplacé l’indépendance nationale. Nous subissons une clique de « politichiens » couchés aux pieds de leurs maîtres étrangers et toujours prompts à aboyer contre les patriotes. Les Français sont conviés par une caste décadente à l’enterrement de la France éternelle. Mais dans un avenir proche, le peuple français refusera cette ignominie et restaurera la souveraineté et la grandeur de la France !

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18 Comments

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  • Dofiar , 18 mars 2015 @ 19 h 47 min

    Les valeurs de la république, c’est « Satan, notre père commun » (Voltaire, qui englobe tous les philosophes des Lumières), cité par le Professeur Xavier Martin dans cette vidéo https://www.youtube.com/watch?v=0lHfJyVyfLw , au niveau 19.48, c’est la raison pour laquelle je ne comprendrai jamais qu’on puisse être chrétien et républicain, chrétien et régicide. Ces deux valeurs sont parfaitement antagonistes, d’autant plus que l’Évangile nous dit, par la bouche de saint Pierre « Honorez le roi » (I Pierre 2,17) et que le prophète Isaïe, dans ses malédictions, dit ceci « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal » (Isaïe V,20). C’est la république qui apprend aux hommes à nommer le bien mal et le mal bien. « Heureuse la nation qui a Dieu pour Seigneur ! » (Psaume XXXIII,22) Comment peut-on se soumettre à un régime laïciste (anti-Christ) quand on est chrétien ? Tous les Catholiques qui sont républicains me font honte.

  • delaye , 19 mars 2015 @ 8 h 38 min

    Les valeur républicaines telles que nous les montre la clique socialo-coco-écolo actuelle et passée: le mensonge, la corruption, la vénalité, la cupidité, le népotisme, la trahison, la lâcheté, l’injustice et j’en passe. N’est-ce pas admirable?

  • delaye , 19 mars 2015 @ 9 h 27 min

    J’avais oublié le vol!

  • itou , 2 avril 2015 @ 20 h 56 min

    c’est vraiment un propos de femmes toujours angoisées de se boucher par le bas.

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