L’ouverture se termine mal pour Sarkozy

Z comme Zemmour. Mardi matin sur RTL, Éric Zemmour revient sur la prise de position de Martin Hirsch, ex-haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté et à la Jeunesse nommé par Nicolas Sarkozy, en faveur de François Hollande et sur le silence des autres promus par la politique d’ouverture à la gauche du président (Amara, Besson, Kouchner, etc) : “Il n’a que ce qu’il mérite, Sarkozy, après tout. Il s’était tant vanté, avait tant plastronné : je suis le DRH du Parti socialiste, je leur prends les meilleurs. Ses vieux amis, amères, l’avaient prévenu : ‘Je suis pour l’ouverture, jusqu’au sarkozysme’, avait clamé un Patrick Devedjian sacarstique. Peine perdue, Sarkozy était aveuglé, plein de lui-même. Il croyait réussir là où Mitterrand et Giscard avaient échoué. Il ne voulait pas se laisser enfermer dans un clan, comme Chirac, avec l’État RPR. Il rêvait de pacifier la démocratie française, comme Giscard déjà. Mais, en 1981, les deux ministres venus de la gauche en 1974, Jean-Jacques Servan-Schreiber et Françoise Giroud avaient appelé à voter pour François Mitterrand ! Ce dernier, plus cynique, savait d’avance que le centre n’était ni à gauche, ni à gauche et que ces ralliés de l’ouverture retourneraient d’où ils venaient…”

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