Loi APIE : pourquoi est-elle mauvaise ?

Comme je ne comprenais pas pourquoi la loi “APIE” (autorité parentale et intérêt de l’enfant) donnait lieu à un tel engagement des députés ayant lutté avec ardeur contre la loi dite du “mariage pour tous”, je l’ai lue, analysée… Voici quatre points clés. Je ne reprends pas les points développés par ailleurs.

1. Cette loi est largement inspirée de plusieurs rapports dont un de Madame Irène Théry, apôtre du genre, et du mariage homo. Je vous invite à prendre connaissance de son rapport sur “la filiation, les origines et la parentalité” c’est 353 pages de délire. C’est “Ce rapport que l’exécutif a préféré cacher” titrait Le Monde le 8 avril 2014. Ben oui…

2. Cette loi codifie la notion de parenté sociale – en concurrence avec le parent biologique – par la création d’un statut de beau-parent. Cette notion de parenté sociale est indispensable, il faut le rappeler, à la mise en œuvre de la gestation pour autrui. Le “mandat d’éducation quotidienne” est, comme l’a été le mariage dit pour tous, un cheval de Troie….

3. Cette loi vise à continuer de déstructurer la cellule familiale et ses repères. Ainsi l’amendement CL11 -non présenté- propose de substituer l’autorité parentale à la “responsabilité parentale” et d’instituer les droits de l’enfant… Le concept d’autorité renvoie à des droits et des devoirs, celui de responsabilité renvoie uniquement aux devoirs.

“Cette proposition de loi s’inscrit dans une logique horizontale : elle met au même niveau les enfants et les adultes. En outre, elle fait intervenir une multitude de tiers et dilue l’autorité parentale et le terme même de parents.” (Nicolas Dhuicq)

4. Elle permet de rattraper des incohérences et faiblesses législative de la loi sur le mariage pour tous (exemple de l’amendement 734 qui a été voté).

En somme cette loi va dans la continuité des autres et prépare la société à l’acceptation juridique des parents dits “sociaux”, gomme les différences (entre parents et enfants), c’est une loi idéologique, “une révolution anthropologique dont on ne mesure pas les conséquences” dira Nicolas Dhuicq.

> Marc de Fubi anime un blog.

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3 Comments

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  • 0 / 10
  • Boutté , 18 juillet 2014 @ 8 h 09 min

    Du même temps que l’on cherche à supprimer l’autorité parentale , il est question de faire juger les jeunes gens présumés délinquants par des Juges pour Enfants jusqu’à 21 ans tout en leur conservant la majorité électorale à 18 ans . Il y a là une inconséquence flagrante et un manque de cohésion législative qui me paraît insupportable .

  • penelope , 18 juillet 2014 @ 15 h 09 min

    quel que soit leur raison,on ne peut donner à des enfants de parents séparés et profitant où souffrant de la garde alternée,deux papas et deux mamans qui ne seront jamais de même avis;et l’on veut nous faire croire que c’est pour

  • AURORE ANGELIQUE , 18 juillet 2014 @ 15 h 25 min

    CONTINUONS A NOUS BATTRE

    (ceci n’est pas un doublon)

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