Pour une cohérence de l’opposition au mariage homosexuel, à travers la demande de la suppression catégorique du projet de loi !

 

Dans cet article, nous mettons en garde les opposants à la loi sur le “mariage” homosexuel qui n’exigent qu’un débat et un referendum au lieu d’exiger sa suppression pure et simple. Nous insistons surtout sur  le manque de cohérence des opposants du peuple (ou du clergé) catholique qui demeurent dans cette configuration. Malgré un combat non-confessionnel, les catholiques sont quand même une bonne majorité dans l’opposition, aussi nous a-t-il  paru pertinent de nous focaliser sur eux.
 
Nous voyons actuellement une bonne partie des opposants au “mariage” homosexuel  proposer un grand débat sur la question, voire un referendum. Si cette prise de position est mieux que le soutien à la loi ou l’indifférence, elle reste dangereuse, dans la mesure où demander un débat signifie déjà que toutes les opinions se vaudraient, et que nous pourrions  espérer un terrain d’entente.

Commencer à discuter sur la question revient à s’engager sur la pente et commencer à glisser, pour deux raisons :

  • Une fois que le débat sera lancé, nous savons que les media ne seront pas impartiaux, et qu’un rien suffira pour que le vote de l’éventuel referendum soit biaisé, à cause de l’esprit droit-de-l’hommiste qui est la règle : notons qu’il ne s’agit d’ailleurs plus du « mariage homosexuel », mais du « mariage pour tous » : habile ! Qui pourrait oser s’opposer à ce « droit pour tous » ? Cette personne serait nécessairement méchante, nazie et mangerait à coup sûr des enfants ! Par sentimentalisme, et parce qu’il faudra être gentil et laisser les personnes homosexuelles « libres de faire ce qu’elles veulent » (la définition commune et erronée de la démocratie pour beaucoup d’individus), la société se tirera une balle dans la tête. Si le peuple vote pour cette supercherie, que pourrons-nous dire ? Non seulement nous ne pourrons plus rien objecter, mais la moindre objection sera prise comme une attaque anti-démocratique, anti-républicaine, anti-liberté et anti-égalité, ce qui sera gravé sera gravé et ne pourra être modifié.
  • Plus profondément, vouloir un débat,  même si c’est dans le but de convaincre que l’on a raison, c’est espérer s’en sortir par la dialectique : c’est tenter de trouver un compromis, alors que nous savons qu’il n’y en a pas. Le mariage n’est pas un produit s’expliquant par les différentes phases de l’histoire, les différentes opinions de chacun. Le mariage est, tout simplement : il est l’union entre un homme et une femme, conçus pour ne faire qu’un par ce sacrement institué par Dieu dans la Genèse.

La République, non contente d’avoir transformé le mariage originel en « contrat de prostitution légalisé » comme le disait Balzac dans son roman La femme de trente ans, s’apprête à achever de déconnecter le mariage de la seule réalité concrète qui le caractérise encore : l’union d’une femme et d’un homme. La République, experte en matière de dénaturation, va continuer à évacuer l’être du mariage,  à en faire un produit de l’imagination moderne. Nous n’aurons plus que le « mariage dialectique » : une structure de base de la société dans laquelle personne n’est, mais chacun est devenir, chacun se définit par le mouvement de soi en lien avec son environnement, par les rapports de forces qui agissent au sein du monde post-moderne. Le mariage reste une des dernières antiquités (bien altérée !) témoignant encore de la réalité de l’être, parce qu’il engendre l’individu dans un cadre stable qui lui permet de grandir, et d’affirmer pleinement son être. Comment être heureux alors, si l’on n’a plus ce cadre stable et donc si l’on ne peut pleinement épanouir son être, et si, de ce fait, on n’est plus un être, mais une multitude de devenirs ?

Ne s’arrêter qu’à la demande du débat nous parait donc être une grave erreur, et l’issue est presque connue d’avance.  Nous ne pouvons être vrais et rester intègres si nous nous plions aux armes de nos adversaires, qui sont la dialectique matérialiste et le refus de l’être. Que pouvons-nous faire alors ?

Il semble que la seule voie possible soit la résistance et le refus du compromis : depuis trop longtemps, les catholiques, en particulier, se sont laissé oppresser par la République qui méprise complètement le pays réel en l’écrasant sous l’imposition, les lourdeurs administratives et les principes progressistes. La Liberté et l’Égalité jacobines n’ont fait que tuer les libertés  et les complémentarités réelles en vendant du rêve, celui de l’orgueil de s’en tirer par soi-même et par l’imagination, alors que ces libertés et complémentarités réelles ont toujours été, tant bien que mal, encouragées par la civilisation chrétienne.

L’erreur du personnalisme
 
Le catholique moyen n’est cependant pas prêt à entrer en résistance, parce qu’il a tendance à être personnaliste. Cela est favorisé par l’individualisme moderne, en réaction face aux oppressions des pouvoirs. Être personnaliste, c’est adhérer à l’adage (non particulièrement confessionnel car désignant l’esprit) : « spirituel d’abord », en s’imaginant que son propre intérêt spirituel aura pour finalité spontanée l’intérêt de tous, et que l’économie et la société seront en conséquence meilleures. Le personnalisme catholique s’appuie notamment sur l’idée que le Christ aurait inventé le principe de laïcité, ce qui lui permet de justifier son « spirituel d’abord » face à un prétendu « temporel d’abord », mais cela est un faux problème qui repose sur une mauvaise interprétation des Écritures comme nous allons le voir.

Le personnalisme est une illusion, car le bien de tous ne peut s’obtenir que par le travail en vue du bien commun. Charles de Koninck démontre cela dans De la primauté du bien commun contre les personnalistes, dont voici un extrait de l’introduction :

« Le bien est ce que toutes choses désirent en tant qu’elles désirent leur perfection. Donc, le bien a raison de cause finale. Donc, il est la première des causes, et par conséquent, diffusif de soi. Or, « plus une cause est élevée, plus sa causalité s’étend à des êtres nombreux. En effet, une cause plus élevée a un effet propre plus élevé, lequel est plus commun et se rencontre en plusieurs choses.»  « D’où il suit que le bien, qui a raison de cause finale, est d’autant plus efficace qu’il se communique à des êtres plus nombreux. Et c’est pourquoi, si la même chose est un bien pour chaque individu et pour la cité, il est clair qu’il est beaucoup plus grand et plus parfait d’avoir à coeur, c’est-à-dire de procurer et de défendre, ce qui est le bien de toute la cité que ce qui est le bien d’un seul homme. Certes, l’amour qui doit exister entre les hommes a pour fin de conserver le bien, même de l’individu. Mais il est bien meilleur et plus divin de témoigner cet amour à toute la nation et aux cités. Ou, s’il est certes désirable quelquefois de témoigner son amour à une seule cité, il est beaucoup plus divin de le faire pour toute la nation, qui contient plusieurs cités. Nous disons que cela est plus ‘divin’ parce que cela est plus semblable à Dieu, qui est la cause ultime de tous les biens. »

Ce n’est pas pour autant qu’il faut faire du « politique d’abord » un absolu. L’absolu recherché pour le catholique doit être Dieu, par le chemin de la sainteté, mais il ne doit pas oublier que la sainteté n’est possible que dans les actes, et qu’elle est par définition le sacrifice de soi (1) en vue du bien commun. Obéissance oui, mais pas si le bien commun s’en trouverait corrompu. Or ici, c’est bien une attaque envers le bien commun dont il s’agit, puisque l’application de cette loi finirait définitivement de détruire l’être du mariage et donc de la famille, et par conséquent l’être de chaque individu. La sainteté consiste ici en la glorification en Dieu de la cellule de base de la société, cellule qu’Il a voulu, et laisser cette loi de dégradation de la famille s’accomplir sans entrer en résistance et en n’exigeant qu’un débat relève du manquement à l’appel à la sainteté.

Il est certain que, vu le rythme de dégradation de la société, les catholiques deviendront de facto résistants un jour, mais il sera peut-être alors trop tard pour que cette résistance soit pacifique, et l’issue sera alors sans doute malheureusement vraiment dramatique.

Notre devoir est donc de combattre en vue du bien commun, mais combattre sans haine et avec justice. N’ayons pas peur, demandons donc catégoriquement la suppression de ce projet de loi, criminel pour le bien commun.

L’argument de la laïcité
 
On nous objectera sûrement : « Oui, mais le principe de la laïcité ? Le Christ l’a inventé ! Donc le temporel au temporel, et le spirituel au spirituel ! »

Premièrement, la sainteté n’est pas exclusivement de l’ordre du spirituel. Étant des êtres de chair et d’esprit, nous ne pouvons être purement spirituels. La sainteté est le chemin de la réalisation de la plénitude de l’être dans le spirituel et le temporel, conjointement : la séparation des deux n’a pas de sens. Tous les saints agissent en vue du bien commun : ils n’ont cure de leur bien propre, celui-ci leur revient éventuellement par le bien qu’ils font à tous, et en conséquence, à Dieu.

Ensuite, le Christ n’a jamais inventé le principe de laïcité : il a inventé le réalisme pur, qui propose pour un genre de cas de distinguer le temporel et le spirituel. La laïcité est actuellement comprise comme un principe alors qu’elle n’est en réalité, dans le cas du Christ, qu’une conséquence du réalisme. Que nous croyions en lui ou non, à travers les Écritures il nous laisse par son être le modèle de l’Être, le modèle de l’approche du réel, le modèle du comportement face au réel, et donc également face à Dieu, qui est Être éternel (2). Lorsqu’on lui demande s’il est permis de payer le tribut aux romains, alors occupants de la Palestine :

« Jésus, connaissant leur méchanceté, répondit: Pourquoi me tentez-vous, hypocrites? Montrez-moi la monnaie avec laquelle on paie le tribut. Et ils lui présentèrent un denier. Il leur demanda: De qui sont cette effigie et cette inscription? De César, lui répondirent-ils. Alors il leur dit: Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. »
(Mt, 22,18-21)

Pourquoi voir un principe de laïcité là-dedans ? Jésus déjoue tout simplement par sa doctrine réaliste un piège très subtil ! Il ne pouvait y avoir meilleure réponse. Il est tout simplement réaliste.

Prendre cela comme un principe d’action dans la Cité serait extrêmement grave, car cela imposerait un choix entre deux voies, ce qui serait une imposture car cela interdirait complètement le chemin réel de la sainteté. En ayant la même approche, on pourrait prendre le passage de la femme adultère et en déduire le principe selon lequel il ne faudrait punir personne, parce qu’aucun individu n’est parfait et donc aucun individu ne serait en conséquence autorisé à condamner. Il faudrait alors laisser en liberté les criminels, et cela serait dangereux pour le bien commun. Voilà le danger de faire du réalisme christique des idées déconnectées de leur contexte réel, puis des idéologies. Il est absolument nécessaire de se recentrer sur ce qui va dans le sens du bien commun, au-delà de prétendus principes qui ne sont basés que sur du réalisme pur appliqué à un cas particulier. Or demander le débat ne conduira pas au respect du bien commun, soyons réalistes et ouvrons les yeux sur ce qui se trame ! Laissons plutôt l’État nous proposer un débat en retour, ce qui sera très différent puisque nous pourrons alors imposer nos conditions.

Le seul jugement général que nous pouvons tirer de l’enseignement du Christ durant cet épisode est celui de l’incompatibilité entre ce qui s’éloigne de Dieu et ce qui y ramène. Il n’y a donc pas d’oppositions à chercher entre le spirituel et le temporel, mais il y en a une entre le mauvais et le bon spirituel-temporel. En effet, ici, le matérialisme dialectique à l’œuvre pour justifier le “mariage” homosexuel est fondamentalement incompatible avec le réalisme, et nous constatons de plus que l’Etat actuel, de plus en plus totalitaire et déconnecté du réel, s’éloigne de la même façon de la magnifique glorification de l’être qu’apporte le Christ. La question de la laïcité n’a donc pas du tout le pouvoir de trancher dans ce problème.

Rendons donc à la dégradation ce qui est à la dégradation, et au bien commun ce qui est au bien commun : reconquérons le mariage et la famille, par le temporel et par le spirituel, conjointement ! Ne militons pas pour un débat ni un referendum, militons sans haine ni violences pour la suppression pure et simple de ce projet de loi.

1. Le sacrifice est à l’échelle de chacun : par exemple le sacrifice de la petite Thérèse de l’Enfant Jésus fut de supporter ses sœurs du carmel, de faire chaque jour son devoir, le tout avec amour  et sans manquer à l’obéissance.
2. « Je suis celui qui est », traduction du nom de Dieu en hébreux : YHWH

Du même auteur :
> La contre-révolution absolue

Lire aussi :
> Catholiques, qu’avons-nous fait des promesses de notre baptême ?

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25 Comments

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  • 0 / 10
  • FR , 18 décembre 2012 @ 7 h 58 min

    Dieu n’a jamais “créé” la faute d’Adam et Eve : Il a créé Adam et Eve (et donc l’homme) libres, ce qui est très différent !

  • FR , 18 décembre 2012 @ 8 h 15 min

    Je suis d’accord avec cet article : Dans cette escalade dans la prétention orgueilleuse de l’homme à définir le bien et le mal hors de toute référence à Dieu -escalade, car cette revendication du “mariage pour tous” arrive derrière la banalisation de la contraception qui a séparé sexualité et procréation (et c’est aussi le problème dans l’acte homosexuel), celle de l’avortement qui nie la dignité intrinsèque de la personne humaine et de toutes les dérives de la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires- , il est temps de dire “stop”. Même si la voix des chrétiens doit être raillée, ne doit pas être entendue par beaucoup, elle doit pourtant s’élever cette voix pour affirmer la seule vérité, celle qui ne dépend pas de l’homme mais de Dieu, Celui qui Est (et non une vague idée qui n’existerait que parce que nous l’avons préalablement pensée) . Alors cette vérité a trait au bien commun et le chrétien doit de tout temps la rappeler aux hommes non pas comme un “empêcheur de tourner en rond”, mais comme un prophète qui veut le bien de l’humanité et qui dénoncera inlassablement tout ce qui abîme l’homme !

  • Francois Desvignes , 18 décembre 2012 @ 8 h 44 min

    Puisque nous devons rester réalistes pour rester fidèles à Dieu :

    1/ L’opposition au régime est notre Devoir.

    la République est christophobe depuis sa naissance ; elle n’a tué le Roi qu’avec l’ambition de tuer Dieu aux seuls fins d’être dieu à la place de Dieu ; elle tue aujourd’hui ses enfants, par étouffement, faute pour ses enfants de l’idolatrer. Sa profession de foi depuis le 21 janvier 1793 est de remonter le Décalogue à l’envers et en tout et partout d’inverser les valeurs. Elle ne fait pas que le mal, elle le construit. La république est crypto-démoniaque

    2/ La laicité républicaine s’oppose à la Laicité chrétienne.

    Le piège du discours sur la séparation du spirituel et du temporel revient à faire des croyants des déserteurs: ils n’ont le droit de penser (et de combattre) que dans leur église c’est-à-dire entre eux.

    Il y a bien une séparation entre le temporel et le spirituel mais la définition de la laicité selon un chrétien est inverse de celle d’un républicain (satanisant) :

    – dans la conception chrétienne, l’ordre temporel pour être responsable de ses actes doit bénéficier d’une pleine autonomie. et en ce sens le spirituel n’a pas à lui dicter ses lois. La théocratie est a-chrétienne.

    – Si l’ordre temporel est responsable de ses actes pour les avoir oganisés librement, il se doit de les mettre dans la filiation du Décalogue s’il ne veut pas sombrer dans l’Erreur. L’Empereur qui est dans Rome n’est pas au dessus de Rome. La République qui est sur terre n’en est pas moins, de ce seul fait, en dessous du Ciel.

    Le Décalogue est notre plus Haute Constitution, toute loi qui Le nie, Le combat ou Le méprise, notre Ennemie à jamais.

    3/ On ne discute pas avec le Diable.

    Athanase a raison : on ne discute pas avec le diable.

    Il a été Menteur et Criminel dès le commencement.

    Sa fille, la République, dès sa naissance.

    Tout dialogue avec elle est un piège. l’Amour de la vérité et de la Justice , condition à tout dialogue, lui sont insupportables. Elle ne comprend et ne se soumet qu’au rapport de forces et pour être toujours plus forte que son interlocuteur fait du meurtre et du mensonges des acarctères consubstanciels à sa nature mensongère et criminelle.

    Serions-nous plus forts qu’elle, comme le Christ dans le désert fut plus fort que Satan, mais nous sommes moins forts qu’elle, elle qui a tout dans l’ordre temporel et nous presque plus rien , et d’abord parce qu’elle nous a tout volé, jusqu’au droit de dire notre nom, néanmoins, et a fortiori de notre dénuement temporel, comme le Christ à Satan, nous répondrons à Marianne : va de retro !

    Pas de referendum, pas de dialogue : la guerre seule !

    4/ La victoire de la Victoire : l’Exode.

    Athanase a tort doublement tort :

    – ce n’est pas parce que nous dicterions les conditions du dialogue que le dialogue ne serait plus piégé. Car le dialogue avec Satan est par nature un piège.
    – ce n’est pas parce que nous demanderons l’abrogation de la loi que nous l’obtiendrions. C’est parce que nous demandons l’abrogation de la loi, qu’elle sera encore plus surement votée.

    On ne négocie pas avec Satan et on fuit l’Egypte (ou Sodome)

    Nous devons partir JURIDIQUEMENT.

    Si cette loi est votée, et elle le sera car elle concourt à notre mort, et d’abord à l’aune de cette seule raison, la République qui ne reconnait pas le mariage chrétien, doit savoir que les chrétiens ne reconnaitront plus le mariage républicain DONT NOUS N’AVONS QUE FAIRE

    L’immense boycotte des mairies dont nous ferons un désert sera notre réponse.

    Nous ne nous marierons plus QUE religieusement

    Nous intimerons l’ordre aux ministres du culte de se mettre en formation de combat derrière nous en REFUSANT de célébrer un mariage religieux dès lors qu’il a été précédé d’un mariage civil.

    Nous demanderons au Vatican de déclarer excommunié tout marié civil qui, en se mariant civilement ,a par son mariage cautionné la loi christicide en l’appliquant, et a ainsi gravement offensé Celui Qui Est

    Nous commettrons ainsi un nombre incalculable de délits, la république ayant pris soin de qualifier d’un délit le fait de célébrer le mariage religieux AVANT le mariage civil (a fortiori EN L’ABSENCE de mariage civil) : Tant mieux!

    Oui, tant mieux !

    il y a ceux qui sont baptisés dans l’eau et ceux qui se baptisent dans le sang.

    Seuls ceux qui sont baptisés dans le sang ont mérité (ou supplée) leur (absence de) bapteme dans l’eau.
    Seuls ceux qui se sont baptisés dans le sang rentrent au paradis
    Et c’est même pour cela qu’on nous a baptisés dans l’eau : car c’est plus facile pour ceux qui ont été baptisés dans l’eau de se baptiser dans le sang quand pourra nous le confirmer le bon larron (premier rentré au Paradis)

    il s’ensuit que ceux qui, baptisés dans l’eau, refusent de se baptiser dans le sang, vont plus sûrement que le mauvais larron où vous savez, rejoindre leur maitre, qui vous savez : il y a des places réservés aux couards au sous-sol et depuis Dante il y a des étages au sous-sol.

    Donc, nous SOMMES l’Eglise combattante.
    Aucune désertion dans nos rangs !
    Le combat seul !
    Pas de diplomatie qui serait une trahison : notre Foi ne se négocie pas !

    Nous avons d’ores et déjà, avec le Christ, depuis 2000 ans, vaincu le Monde qui tourne à notre heure, sous notre Loi ( Anno Domine 2012, le Décalogue)

    La république a déjà perdu : nous la vaincrons comme le Christ a vaincu le Monde.

    Marianne fléchira le genoux au seul prononcé de Son Nom ou devra accepter de mourir !

    Marianne,
    tu es dans Rome
    tu n’es pas Rome
    Nous seuls sommes Rome.
    Et tout ce qui est Rome ou dans Rome est sous Celui Qui Est

  • Pascal , 18 décembre 2012 @ 9 h 08 min

    En gros l’ennemi, c’est pas la (…) mais l’arabe, c’est ça. Hum, ça sent bon la France… C’est beau l’amour.

  • Frannot , 18 décembre 2012 @ 9 h 36 min

    Je suis d’accord avec vous ; je suis pour obtenir le retrait pur et simple de ce projet de loi, j’ai d’ailleurs signé une pétition en ce sens, mais je n’ai pas voulu signer une pétition pour demander un referendum.

  • Je me permets de vous livrer ici quelques extraits de ma “Lettre Pastorale de l’Avent”. Le 13 Décembre, alors que je visitais un Sanctuaire Marial, nous commencions , à l’issu des Messes de semaine et dominicales, dans chacune de nos paroisses de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syriaque-Orthodoxe Antiochienne en France des prières préparatoires à la démarche qui se veut “Nationale” de ces nombreux Chrétiens, et hommes et femmes de bonne volonté, qui manifesteront le 13 janvier 2013 pour répondre au projet de loi sur « le mariage pour tous » .

    “…”Mariage pour tous”. Qu’est-ce que ça veut dire ? Quel bonheur! Ne pourrai-je pas ,demain, me marier avec mon hamster ?…

    Mes positions sur le sujet, ainsi que celles de notre Métropolie de l’Eglise Syriaque-Orthodoxe
    Antiochienne en France,sont bien connues.

    Nous encourageons tous ceux de nos fidèles qui le peuvent à participer à ces manifestations pacifiques sans céder aux clivages artificiels créées par ceux qui ne voudraient pas marcher avec tel ou tels comme si, en de tels moments, il ne convenait pas de resserrer les forces vives qui constituent non seulement l’Eglise du Christ, mais encore tous “les hommes et les femmes de bonne volonté” qui composent notre société!…

    Nous avons tous et chacun l’impérieux devoir d’éclairer notre conscience et de contribuer à éclairer celle des autres.

    Ceci fait, nous encourageons nos amis à écrire une lettre personnelle à nos parlementaires, certain l’ont fait.

    Il n’est pas trop tard pour leur exprimer votre position!… Mais il est évident que l’ENGAGEMENT PERSONNEL NE SUFFIT PAS: L’UNION FAIT LA FORCE !

    J’étais récemment à Jérusalem avec une Association Inter-religieuse à laquelle j’appartiens : “LES

    ARTISANS DE PAIX”. Les Chrétiens ne sont pas seuls à s’opposer, pour de bonnes raisons, à ce projet.

    C’est ainsi que des personnalités telles que le Grand Rabbin Gilles Berheim et le Président du Conseil français du Culte musulman, Mohammed Moussaoui se sont clairement exprimé sur le sujet.

    Nos blogs paroissiaux, partout dans l’archidiocèse, ont relayés chacune des manifestations qui étaient organisées par des personnes et groupes de personnes de bonne volonté (Toutes tendances confondues).

    Le Père Maurice-Marie nous représentait le 17 novembre à Paris et nombreux sont les fidèles et amis qui se joignirent aux cortèges.

    Le 13 janvier 2013 une autre manifestation qui se veut “Nationale” se déroulera, cette fois, à Paris. SOYEZ TOUS PRÉSENTS ! Diverses associations se mobilisent pour l’organiser : Association familiale catholique,Alliance Vita, Civitas, Manif pour tous… …

    J’invite chacun de nos fidèles et amis, qu’ils se réclament de “Droite” ou de “Gauche”, à exercer leur
    responsabilité personnelle et citoyenne pour faire connaître et entendre la voix de la “Morale
    Naturelle”, la voix de “L’Évangile de la Vie”, la voix du bon sens et ce, dans le respect respect
    des opinions contraires.

    L’archevêque Catholique-romain de Paris, Mgr A Vingt Trois rappelait justement que:

    – « avec des personnes d’autres courants de pensée ou d’autres religions,par-delà des clivages politiques, légitimes dans une démocratie, il s’agit bien d’un engagement pour la promotion d’un bien commun pour notre société” .

    […] La nuit de prière et d’adoration du 31 Décembre au 1er Janvier 2013 en notre Monastère Syriaque constituera le sommet de cette prière préparatoire à cet évènement important, à cette
    mobilisation , nous n’en porterons pas moins,évidemment, dans la ferveur cette précarité qui
    touche dans notre pays 8,6 millions de personnes, (dont 2 millions d’enfants mineurs vivant
    sous le seuil de pauvreté),la faiblesse de nos gouvernants face aux puissances financières,aux lobbys de tous poils, ou encore ces autres projets de loi imaginés dans les “laboratoires de l’enfer” et relatifs à la fin de vie, la bioéthique…”

  • Iris Pseudacorus , 18 décembre 2012 @ 14 h 30 min

    Je suis assez d’accord avec Athanase Ducayla. ” On ne discute pas avec l’ennemi ” ce serait leur donner trop d’importance qu’il ne mérite pas. Dans la Morale judéo-chrétienne l’homosexualité est désigné comme un crime abominable. Un point c’est tout. Le combat du Bien contre le mal continue jusqu’à sa finalité …

    Le mariage homosexuel, dans le cas où il serait légalisé, mettrait le feu aux poudres, ce serait la goutte d’eau de trop ( chômage, corruption, islamisation, injustices, etc … ) et peut être une guerre civile au sens propre comme au figuré interviendrait alors en France, je ne pense pas que le gouvernement français actuel le souhaite ….

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