Mais qui divise les Français et les conduit à la guerre civile ?

Tout le monde aura reconnu, dans la question qui constitue le titre que j’ai donné à mon courrier, une allusion à la formule percutante que notre Premier Ministre (ne conviendrait-il pas plutôt d’appeler celui-ci « Grand Bateleur d’estrades » et « Propagandiste-en-chef » ?), dans l’une des harangues enflammées qu’il passe son temps à distribuer à travers tout le pays, a récemment mise en avant : « Il y a deux options pour notre pays (…), celle de l’extrême droite qui, au fond, prône la division, cette division peut conduire à la guerre civile… »

A cette question, quiconque consent honnêtement à y réfléchir, ne serait-ce qu’un court instant, répondra : mais, bien sûr, ce sont ceux qui, de Giscard à Hollande en passant par Mitterrand, Chirac et Sarkozy, ont favorisé l’installation sur notre territoire de populations allogènes difficilement assimilables, et cela dans une proportion totalement déraisonnable, bien au delà du « seuil de tolérance » que Mitterrand pour sa part fixait à 10% (on voit donc qu’avec 200 000 entrées par an, cela fait bien longtemps que ce seuil fatidique est dépassé !) ; ce sont ceux-là qui ont abouti à la division du peuple de France, entre d’une part un peuple autochtone, les « de souche », lesquels se sentent de plus en plus « envahis » et d’autre part un peuple importé, les « de branche », lesquels se comportent de plus en plus en hôtes mal élevés et rebelles ! Et si guerre civile il y avait (ce qu’à Dieu ne plaise ! Mais une aussi funeste hypothèse ne peut cependant être écartée à la légère) qui donc – je vous le demande – devrait être incriminé ? Serait-ce le Front National, comme le prétend impudemment M. Vals, ou les dirigeants politiques irresponsables qui depuis 40 ans se sont succédé aux commandes de notre pays ? Qui aujourd’hui, après les massacres successifs de Charlie-hebdo, de l’Hyper-casher et du Bataclan, aurait le culot de prétendre que la 5ème colonne terroriste qui se tapit dans l’ombre et nous prépare de nouveaux attentats sanglants serait, contre toutes les apparences, d’obédience frontiste ? Assurément, celui qui s’y risquerait ferait rire !

Alors j’ignore, à l’heure où j’écris, si le Front National réussira à gagner une ou plusieurs présidences de régions. Le plus probable, c’est que, grâce à la conjuration de tout ce que notre pays compte, à droite et à gauche, de fervents « démocrates » et de « républicains » intransigeants, lesquels se sont intensément mobilisés pour priver la mouvance souverainiste, identitaire et patriote de toute représentation, celui-ci n’en obtiendra hélas aucune. Ce que, par contre, je sais pertinemment, c’est qu’en empêchant ainsi les élections de jouer le rôle qui, en démocratie, leur est normalement dévolu, à savoir assurer la représentation de toutes les catégories de citoyens et permettre aux partis qui ont gagné la confiance de la majorité d’entre eux d’accéder au pouvoir, Vals a délibérément choisi de pervertir le fonctionnement normal de la République. Ce que je sais pertinemment, c’est qu’il aura ainsi contribué à dépouiller de tout véritable intérêt la compétition électorale devenue, aux yeux d’une partie importante de la population, inutile car dépourvue de véritables enjeux politiques concrets.

Ce faisant, il aura renforcé les préventions et la méfiance d’une partie croissante de l’opinion envers nos institutions, il aura nourri l’écœurement et la colère de millions de citoyens qui viennent et viendront, de plus en plus nombreux, gonfler les rangs de l’abstention, enfin il aura nourri, chez tous ceux qui auront constaté l’inutilité de la compétition électorale mais refuseront cependant de se résigner à la soumission à un ordre devenu tyrannique, la tentation du recours à l’insurrection et à la guerre civile. C’est donc lui, notre petit matamore teigneux, l’apprenti-sorcier, le boutefeu irresponsable, qui nous entraîne allégrement sur les plus périlleux des chemins ! Et voilà que celui qui, il y a peu, faisait semblant de déplorer l’existence dans notre pays de « ghettos ethniques » et de ce qu’il appelait de façon démagogique un « apartheid », il s’est lui-même employé par tous les moyens, à l’aide de toutes les combinaisons politiciennes à sa disposition, à reléguer et à enfermer l’électorat patriote, ces odieux criminels qui osent donner leurs voix aux candidats du FN, dans un véritable apartheid civique et politique. Ça, c’est du beau boulot, félicitations M. Valls !

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24 Comments

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  • André & Nadine , 17 décembre 2015 @ 21 h 45 min

    Juste en dessous de la question, vous avez la réponse en photo !

  • taratata , 17 décembre 2015 @ 22 h 34 min

    VALLS est la méchanceté, la tyrannie, l’incompétence, la prétention, la violence, la petitesse, la bêtise, le mensonge et l’hypocrisie personnifiés ! Son inculture de la France, son incompréhension et son mépris des français, son mépris de la France, de son histoire, de sa culture et son sentiment de supériorité feront sa perte ……. rapidement et définitivement espérons le !!! ce petit espagnol de merde va à coup sûr nous amener, LUI et non pas le FN, à la guerre civile ! Et en plus de son incompétence il est aveugle, sourd et complètement bouché !!!!

  • frannot , 18 décembre 2015 @ 9 h 47 min

    Ce monsieur a tenu des propos scandaleux, indignes de sa charge.
    Oui, c’est un démocrate… à la mode “démocratie populaire”;
    Oui, c’est un républicain, à la mode “république sovitique”.
    Quant à la guerre civile, nous sommes déjà dedans, massacrés que nous sommes par nos COMPATRIOTES islamistes.

  • Marino , 18 décembre 2015 @ 10 h 24 min

    “le chant des partisans”

    https://www.youtube.com/watch?v=1BXjCLf5BeU

  • alienor , 18 décembre 2015 @ 10 h 43 min

    ce type me fiche la frousse à chaque fois que je le vois :-(

  • von Reisner , 18 décembre 2015 @ 11 h 37 min

    02. Le Chêne et les Roseaux

    L’Europe est un coffre-fort ouvert.
    [Général P-M. Gallois]

    Le Chêne un jour dit aux Roseaux
    Qui bruissaient à ses pieds : «Holà marauds,
    Qui ne cessez de croître et de multiplier :
    Vous bafouez les lois de l’hospitalité !
    Un étranger est bienvenu,
    Cent font déjà une tribu.
    Le ru est peu profond,
    Et ne saurait demain abreuver vos légions…
    – Sire, dit un Roseau quelque peu érudit,
    Ne sommes-nous pas tous des frères ?
    Voyez, nous sommes fluets et petits.
    Nous buvons peu ; Souvent courbés pour la prière,
    Nous sommes pieux et tous les ans, pour notre foi,
    Nous jeûnons tout un mois ;
    La discrimination est un mal condamnable !»
    Notre Chêne à ces mots se ressentit coupable.
    Les vents l’assaillant de tous bords,
    A chaque instant lui rappelaient ses torts.
    Quelque pie jacassant à senestre
    Rabâchait la leçon dans la langue sylvestre.
    Lui qui souffrait de mille maux,
    N’osa plus exhaler un mot
    Et ne se sentant plus chez lui,
    Sombra dans la mélancolie.
    Au bout de l’an la gent Roseau,
    Avait colonisé tout le ruisseau.
    Puis l’eau fit défaut, il y perdit sa sève et
    Avec elle son ancestrale fierté.
    La loi du nombre fit le reste : Contesté,
    Corseté, submergé,
    Puis peu à peu corrompu de la tête au pied,
    Il s’abattit sur ce sol tant aimé,
    Où désormais il était l’étranger !

    Plus on est élevé, plus on a lieu de craindre 1.
    Il ne s’agit pas de se plaindre :
    Accueillons dignement nos frères étrangers,
    Mais, comme en toute panacée,
    C’est la dose qui fera tout 2.
    Quant aux belles âmes émues de leur propre zèle 3,
    Qui exigent d’accepter tout,
    Ce sont chiens de Jean de Nivelle 4
    Qui fuient quand on les appelle !

    Citation : Le Général Pierre-Marie Gallois est considéré comme le père de la dissuasion nucléaire française.
    1. Qui est plus haut que nous sur terre est un ennemi. [Proverbe du Moyen-âge.]
    2. L’important c’est la dose : Paracelse, philosophe, médecin et alchimiste suisse. XIIIème s.
    3. Ce zèle rappelle étrangement celui des pacifistes d’avant 1940 qui affirmaient contre toute évidence que : «Monsieur Hitler ne veut pas la guerre…»
    4. Ce chien de Jean de Nivelle, qui fuit quand on l’appelle : Celui qui vous trahit quand on a besoin de lui.

  • richard b , 18 décembre 2015 @ 12 h 28 min

    tout à fait d’accord !

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