Pitié ! Un homme, un vrai, pour la Manif pour Tous !

J’ai été le premier à reconnaître le travail de Frigide Barjot. Cependant elle a échoué. Elle a réussi à mobiliser des millions de personnes sans obtenir quoi que ce soit en matière législative en France. La situation pitoyable dans laquelle nous nous trouvons quant aux lois familiales a servi seule de repoussoir à tous les autres pays européens. Cela ne règle pas notre problème interne, un problème de législation, de mentalités, de médias.

Nous avons besoin de prendre une mâle direction. Or j’écris en apprenant que cette direction nous la cherchons toujours. Nous allons manifester le 2 février 2014, juste après la « journée de colère » du 26 janvier. Pourquoi pas ensemble ? Par peur de l’inconnu, par manque d’assurance, par calcul, par irresponsabilité.

D’autres mouvements beaucoup plus efficaces que nous, ont obtenu presque tout ce qu’ils désiraient en quelques jours, à quelques dizaines de milliers de personnes, je veux parler des bonnets rouges, parce qu’ils ont su montrer leur conviction à ce gouvernement de lâches. Nous avons regroupé plusieurs millions de manifestants, nous n’avons rien obtenu. Et cela ne devrait pas nous faire réfléchir quant aux moyens que nous employons ? Oui, je sais, la violence c’est pas bien, ça ne mène à rien… Cependant, il semble qu’a contrario, un peu de virilité ait une vertu thérapeutique contre le mal. Il semble que la force des convictions doivent, à un moment donné ou à un autre, s’inscrire dans des actes forts.

Comment être présent sans tomber dans l’anarchie ?

Gandhi, dans sa défense contre ses juges, parlait de l’appareil d’État anglais féminisé. La féminisation prend trois formes : le laisser-aller, l’empêchement d’agir puis le chaos. La France actuelle navigue entre ces trois pôles. Les Français se laissent aller depuis des décennies. L’État français bloque toute expression de virilité dans notre pays (refus de lois contre l’immigration, découragement des entrepreneurs, extension du système d’allocations familiales). Et au final, des tendances chaotiques sont apparues dans notre société. Face à cela, la Manif pour Tous, a décidé de respecter les lois, bien gentiment. Cependant face à l’échec, un homme s’adapte, il fait preuve d’efficacité, il ne continue pas à se rouler dans sa médiocrité. Or point de remise en question de notre bord… Nous subissons la féminisation dont nous dénonçons les effets par ailleurs.

Oui, il faut manifester avec d’autres mouvements, qui sont tentés par le chaos. Il faut prendre ce risque. C’est cela, une mâle décision. En nous moquant d’être assimilés à des casseurs, en n’ayant pas peur que notre message soit dévoyé (ne l’a-t-il pas été systématiquement depuis plus d’un an ?), nous montrerions ainsi notre ferme détermination. La vie est risquée, la prise de décision l’est aussi. Il faut confier cela à des personnes qui savent prendre des risques, à des hommes. Jeanne d’Arc a mené la France dans un coup de folie, dans un coup de génie, en faisant honte aux hommes de notre pays, et en allant vers un Roi. Tel est le rôle que doivent avoir les femmes dans notre mouvement. Si aucun homme moderne français ne semble capable d’assumer une quelconque forme de virilité, et surtout, si tout un pays se montre incapable d’accepter un chef qui aurait ce genre de qualité, des femmes doivent se lever et remettre les hommes dans leur fonction, non pour défendre une forme de féminisation qui est partout mais pour couronner le retour d’une autorité masculine qui saura les protéger de manière juste.

Oui, il est trop tôt. Nous n’avons pas de programme. Nous n’avons pas d’organisation politique structurée et intelligente. Nous ne sommes pas prêts. Nous sommes féminisés. Nous n’assumons pas nos discours. Nous ne nous assumons pas. Cependant, un acte d’autorité se moque bien de telles considérations. Cet acte d’autorité nous fera avancer un peu plus loin. Donnons-nous le droit à l’erreur. Ne restons pas dans des rapports maternels, où nous ne risquons rien, où nous ne perdons rien, mais où nous ne gagnons rien.

Je demande donc aux organisateurs de la Manif pour Tous d’avoir l’humilité de rejoindre la manifestation du 26 janvier 2014, de se départir des militants les plus féminisés, nous n’avons pas besoin de leur lâcheté, et d’enfin oser prendre des risques. Ce n’est pas en fonctionnant de manière lâche que nous combattrons la lâcheté qui est au fondement des problèmes que notre pays rencontre actuellement. Soyons des combattants intelligents, le monde a autant besoin d’amour que d’efficacité.

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117 Comments

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  • 0 / 10
  • Gisèle , 19 décembre 2013 @ 23 h 37 min

    J’ai lu . Un peu compliqué à comprendre .

  • Gisèle , 19 décembre 2013 @ 23 h 40 min

    @Veronique j’ai bien écrit : aussi avec …
    Néanmoins , je suis à 100% d’accord avec vous .

  • Gisèle , 20 décembre 2013 @ 0 h 15 min
  • France toujours , 20 décembre 2013 @ 9 h 18 min

    J apprécie la mâle colère, mais ce commentaire viril à n’en pas douter a t il un nom?

  • eljojo , 21 décembre 2013 @ 0 h 10 min

    Exact !

  • Contrescarpe , 22 décembre 2013 @ 19 h 31 min

    C’est pas bourrin, c’est pas violent, mais c’est pas gratuit non plus.

    Le moment où ca bascule, quand ca bascule, si ca bascule, c’est le moment où les cordons de CRS ne se forment plus, où les gendarmes mobiles rechignent à enfiler le casque anti-émeute. Ca commence en Italie. Pour que cà arrive en France, il faut aussi des mères de famille chantant “Libérez ! Les ! CRS !” :)

  • de Kercohan , 22 décembre 2013 @ 19 h 35 min

    Ne comprenez-vous donc pas que nous n’avons pas le temps ! La France ne peut plus attendre. Encore quelques mois comme ça et c’est la ruine, la faillite et la décadence déjà bien entamée. Ne voyez-vous donc pas cela ? Il n’y a plus aucune minute à perdre. Et j’ajoute que multiplier les manifestations use les énergies, diminue les moyens, discrédite les meneurs et favorise les divisions. Face à un pouvoir qui supprime peu à peu toutes les libertés individuelles et collectives, face à des gens qui ne connaissent que le rapport de force, qui sont persuadés que “tout est politique”, il faut établir et répondre par un autre rapport de force – ce qui ne veut pas (forcément) dire violent – et devenir des politiques en faisant un acte politique nous mêmes : unir nos colères, marcher ensemble dans un seul but, que cesse cette destruction systématique de ce à quoi nous tenons, de nos commerces en ville, de nos pêcheurs et chauffeurs routiers, à l’éducation de nos enfants et la cessation immédiate des enseignements pervers, en passant par la diminution des charges, taxes ou impôts et la défense de la famille naturelle ou la liberté d’entreprendre ! Ne voyez-vous pas que tout cela se tient, qu’effectivement tout est politique au vrai sens du terme, que chacun ayant une bonne raison de défiler peut le faire avec aussi les raisons des autres.
    Nous n’avons plus le temps et il faut manifester UNE fois, ENSEMBLE, le même jour, en prévoyant que la chose peut être risquée.

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