Belgique : Vive le Roi ou vive le notaire ?

Charles Bellion
20 février 2014
Latest Update: 27 août 2018 16 h 17 min
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La Belgique est suspendue à la plume de son Roi. Philippe va-t-il refuser de signer la loi autorisant l’euthanasie des enfants ? Beaucoup de « royalistes » belges redoutent un tel acte pour l’avenir de la monarchie.

Espérant le silence du Roi, ils le réduisent au rang de notaire. D’après ces étranges monarchistes, Philippe ne serait là que pour constater la conformité juridique des actes posés par le législateur. Ultime maillon d’une chaîne bureaucratique. Machine sans âme d’un régime que l’on appelle « démocratie ». Vestige inerte d’un passé vendu à un avenir qui n’en a pas.

Ceux qui défendent cette vision de la royauté ont renoncé à changer leur pays. Ils l’accompagnent… Vers où ? Nul ne sait. Dans leur monde gris comme le béton de Zaventem, l’héroïsme, l’honneur, le sacrifice sont des mots d’enfants ou peut-être même des élucubrations d’adolescents. Dieu existe certes mais la Providence n’intervient pas. La religion appartient au passé… Quand les Rois guérissaient les écrouelles et qu’un chevalier venu des Ardennes s’emparait de Jérusalem. Aujourd’hui, le selfie a remplacé le sacre et la guitare le Cor. Nul ne demande au Roi d’être « Grand ». Tout le monde préfère qu’il soit « sympa ». Les plaisanteries se sont substituées aux serments.

Le « notaire » de Laeken n’a pas de sujet mais des concitoyens. Certains viennent le voir pieds nus. D’autres en tongs. Lui, doit sourire. Deux fois l’an il donne un discours où il peut tout dire sauf ce qu’il pense. Philippe n’habite pas un palais. Il hante un logement de fonction.

Bientôt, un bureaucrate lui apportera un bout de papier, rue de Brederode. Le « notaire » couchera sa signature, retira sa plume – rouge de sang – et rentrera chez lui en bicyclette. Le « Roi » des Belges aura sauvé son trône d’argile. Nos monarchistes continueront d’avoir un « souverain » à leur image. Mais dans cette Belgique Philippe n’est ni roi, ni sujet. Il est esclave.

L’héritier des Saxe-Cobourg peut – seul – mettre fin à ce cauchemar. Pour cela il doit montrer qu’il préfère mourir debout plutôt que vivre à genoux. Dans le cas contraire, il n’est pas sûr que les foules crieront très longtemps « Vive le notaire »…

> le blog d’Antony Burckhardt

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Boutté , 21 février 2014 @ 8 h 29 min
Effectivement, votre Français est incertain ! J’étais étonné d’entendre à Antwerpeen des familles parler un Français aussi pur que souhaitable . Un homme à qui j’en faisais remarque m’a rétorqué : “Dans nos familles, monsieur, on a toujours parlé Français” !
Christin , 21 février 2014 @ 9 h 04 min
Les Flamands de Belgique sont catholiques, ils ne sont pas les Néerlandais.
HuGo , 21 février 2014 @ 9 h 22 min
Bruxelles n’a JAMAIS été flamande….c’est une fiction, mais se retrouve maintenant, par lâcheté francophone qui pour la plupart n’en rien à foutre comme de bcp de chose en ce petit, très petit royaume…le Peuple francophone est amorphe, anesthésié, opinant opportunément dans le sens qu’on lui souffe ! J’ai jamais eu l’impression de bcp de réflexion politique , sf de la part de quelques uns, rapidement mis au ban, car penser différemment ici est mal vu, contrairement au Peuple flamand qui, lui, n’hésite pas autant. Au rythlme actuel, Bruxelles risque de devenir flamande; la périphérie, majoritairement flamande leur est déjà acquise ou tout comme sans réaction suffisante francophone. Comme ils ont littéralement annexé les cantons fourons francophones sans problème (sf le problème créé par les flamands eux-mêmes) …pq les flamands s’arrêteraient-ils devant le ventre mou (eux-mêmes le qualifie ainsi) francophone ? Le flamand n’est plus la langue (c’est dépassé de ressortir ce distinguo), c’est bien le néerlandais (soutenu discrètment par les Pays-bas, faisant semblant de rien) et la Flandre est habitée par le Peuple flamand. Ceci pour Daniel, francophone mais pas francophile, qui doit être flamand tout crin (et ne parvient pas à cacher son mépris des wallons). Bruxelles a été fondée par les Francais !!! Elle a tjs eu à faire face aux incusions des Comtes des Flandres…l’évêque étéit celui de Cambrai…Que ne raconte pas en faux !!!! PITIÉ Bruxelles est latine, mais située à la frontière avec les langues germaniques est – fatalement – sous influence ‘germanique’ ici flamande, mais est francophone. Un flamand comprendra de suite qu’en annexant Bruxelles (mais e veulent-ils complètement) il aura 17% de sa populmation francophione, ce qui sera plus que gênant pour l’entité flamande. Non, ils préfèrent scinder (avec l’assentiment des partis francophones majoritaires) les politiques peu lucratives pour la Wallonie et intéressantes pour la Flandre. Donc garder Bruxelles sous contrôle et la Belgique taillée à leur taille, sans qu’aucune vélléité ou fierté francophone ne pointe ! Un Belgique flamande, confédérale bientôt, dans laquelle les wallons seront maîtres chez eux, les Bruxellois soumis et les francophones au niveau confédéral amoindris (que l’on songe aux sous-représentations francophones dans tous les service étatiques, notamment l’armée et la diplomatie, mais les chemins de fer….). Oui, ils se comptent + y ajoutent la population bruxelloise et se disent représentant 68% de la population pour 32 % de francophones wallons dons 2 flamands sur 3 occupent les postes publics, alors qui’ls sont 58% pour 42% de francophones.
Aristote , 21 février 2014 @ 9 h 24 min
Lors de la ratification de la loi sur l’avortement le roi avait démissionné par objection de conscience personnelle pour n’avoir pas à signer cette loi qu’il désapprouvait .
On voit bine aujourd’hui les limites de cette objection purement personnelle .
Le roi en qualité de dernier défenseur du bien commun , et à propos d’une loi qui le lèse si gravement , devrait , ès qualité , refuser de signer en attirant l’attention des Belges sur la gravité de leur état de décadence , comparable à la nôtre .
Daniel , 21 février 2014 @ 9 h 27 min
En vous entendant invoquer le mot Histoire, vous semblez témoigner d’un manque de repères historiques considérables vis à vis de ces deux régions européennes que sont les Flandres et la Wallonie.

Imaginez un seul instant que des sub-sahariens migrent de plus en plus à Paris, en particulier dans l’énigmatique 9-3, et que d’ici 10 ans, ils vous expliquent, si ce n’est déjà pas le cas, que le 9-3, ce n’est pas la France, mais que cela est et a toujours été le Maroc, l’Algérie, voir la Tunisie. Imaginez les juste vous rétorquer que la moindre contestation émise de votre part n’aurait d’équivalent que de haine à leur égard, argument d’autant plus fallacieux et jouant que les discours mielleux et démagogues d’une certaine gauche bobo qu’il s’agît de sophismes identiques que vous ré-employez à votre compte. Epargnez moi vos jugements concernant quelconques sentiments exprimant un très fort mépris de ma part, qui certes ne font que refléter la réalité de ce qui se passe actuellement en Belgique, et que les médias refusent de voir (sauf quand le gouvernement belge est en crise).

Vous connaissez certainement l’expression française qui consiste à “tourner 7 fois sa langue dans sa bouche” avant d’aller raconter n’importe quoi au risque de sortir des âneries, appliquez la à vos écrits, surtout insister bien avant d’écrire Histoire avec une majuscule concernant un pays que vous ignorez.

Jetez un coup d’oeil sur la carte de la Belgique, regardez les zones flamande et wallone. Brussels, qui fut auparavant 100% flamande, a été colonisée par des francophones wallons depuis quelques décennies.

Si vous connaissiez réellement l’Histoire de la Belgique, vous sauriez que cet Etat n’a pas plus de 200 ans, qu’il réunit de manière contrainte et forcée deux peuples qui s’opposent en tout dans leurs valeurs.

Les wallons y sont perçus comme de véritables branleurs, fiers d’eux mêmes, se croyant supérieurs à tout le monde mais vivant dans une misère sociale, politique, culturelle et économique des plus déplorables en Europe, à un tel point qu’on peut émettre des doutes sur l’éventuelle volonté de la France de pouvoir intégrer à ses territoires cette province. Entre les apparences et la réalité, chacun de deux peuples a su choisi à bon escient ses valeurs, les flamands les assument, les légumes de Wallonie n’ont qu’à aller faire l’aumône en France, pays qui offre généreusement des aides sociales à qui en ferra le moins.

Si vous aimez tellement les wallons, assumez aussi vos positions, intégrez les chez vous. C’est tellement plus facile d’aller imposer aux autres la prise en charge de cassos.
Daniel , 21 février 2014 @ 9 h 36 min
Je pourrais parler français infiniment bien mieux que vous.

Et d’autres langues étrangères par ailleurs.

D’ailleurs, il paraît qu’en Belgique, l’un des ministres se serait offusqué de voir les flamands savoir communiquer aussi bien en flamand, néerlandais, hollandais, français, allemand, voir en anglais et en luxembourgeois, alors que ce ne serait pas le cas des wallons.

Il aurait même insisté pour que les flamands parlent flamand avec les francophones pour forcer les francophones à faire des efforts (c’est pénible pour eux, vous comprenez, il faut faire beaucoup de pédagogie), chose étonnante, voir même amusante. En effet, en matière de communication, le flamand naturellement bilingue entreprend souvent de parler en français car le francophone est la plupart du temps incapable de le faire.

Le francophone se sentant gêné, voir humilié, aurait alors décrété que le fait que le flamand soit bilingue et lui non comme une situation dite de … discrimination !

Et comme par hasard, cette difficulté à apprendre d’autres langues vivantes se rencontre également chez de nombreux francophones qui ne sont pas tous Belges, …… je vous laisse deviner où .
Daniel , 21 février 2014 @ 9 h 51 min
Faux !

Il y a toujours eu des différences culturelles énormes entre Wallonie et Flandres. Ces différences s’étendirent d’ailleurs jusqu’à Rijssel, où ce sont les autorités françaises qui se sont empressées d’effectuer des répressions politiques (emprisonnements, tortures, menaces) contre toute population parlant flamand.

L’économie wallone a essayé de gommer ces différences, mais cela ne pouvait êre que temporaire : les wallons ne pouvant produire de richesses qu’en exploitant leurs ressources naturelles présentes dans le sol sans pour autant être capables d’anticiper de quelconques transitions économiques. Ils sont tellement immatures qu’ils s’imaginent que les flamands auront encore besoin d’eux en cas de montée des océans. C’est tellement affligeant et pathétiques qu’ils en sont réduits à prier pour le réchauffement climatique pour rester avec les flamands qui ne veulent pas d’eux. Par ailleurs, à l’époque que vous mentionnez, les wallons étaient très contents de faire venir de la chaire humaine de tout pays (Flandres, Espagne, Italie) pour aller se faire enterrer vivante dans les galeries minières, voir esquinter les poumons et ce qui s’ensuit de cancers…. C’était donc donnant donnant.

” la Flandre est Hollandaise ”

N IMPORTE QUOI

Certes, il y a des familles flamandes qui parlent un français si pur que souhaitable, mais il restera toujours un esprit de coq si indécrotable !

Les Flandres est d’autant plus hollandaise que la Corse est Bosniaque !

Déjà, il y a plusieurs Flandres : orientale, occidentale, française (WestHoek), et zélandaises, toutes ne se situent dans 3 pays différents.

Par ailleurs, la Hollande est une des provinces des Pays – Bas, qui lui est un pays, rassemblant des provinces dont l’un des critères linguistiques commun est une langue néerlandaise qui dérive suivant différents dialecte, bien que le frison soit une langue plutôt scandinave.

Donc, non les Flandres ne sont pas plus hollandaises que la Bretagne ne serait alsacienne.