Discerner pour voter intelligemment à la présidentielle : 3 questions à Jean-Dominique Senard

Discerner pour voter intelligemment à la présidentielle : 3 questions à Jean-Dominique Senard

Entretien avec Jean-Dominique Senard, Président du groupe Michelin, par le think-tank Économie, Prospective & République pour les élections présidentielles de 2017. La France a besoin d’un bon Président ; mais comment choisir intelligemment parmi les 11 candidats ? Les questions économiques et sociales sont essentielles : Comment faciliter la reprise et favoriser enfin la création d’emplois en France ? Comment mieux gérer l’action publique et de solidarité et la rendre plus responsabilisante ? Michelin, un des fleurons de l’économie française, est dirigée par un patron social. A quelques jours du vote, Jean-Dominique Senard parle sans détour :

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2 Comments

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  • Charles , 21 avril 2017 @ 18 h 25 min

    Dominique Senard, compétent au demeurant à la tête de Michelin,
    ne sort pas des sentiers battus et convenus avec les forces farces de l’empire.

    Ses explications en macroéconomie ont peu d’intérêt, puisque il n’ose pas envisager
    la notion de réajustement monétaire adapté aux 5 pays du sud (GRESPIF).

    Pourquoi Fillon pourrait il réussir là ou il a échoué sur 5 ans (2007/2012).
    Il nous a “donné” 1 million de chômeurs en plus et 600 Milliards de dettes en plus.

  • Trucker , 21 avril 2017 @ 19 h 15 min

    …..De plus, pour rejoindre le commentaire de Charles, réduire le poids de la fonction publique pour dégager des marges budgétaires et un vieux serpent de mer et ce n’est pas la première fois que l’on nous le promet.
    La question est de savoir comment dans une société socialiste, dans laquelle le pouvoir augmente sans cesse le nombre de fonctionnaires pour s’assurer de leur fidélité électorale, on peut sans réactions de leur part en diminuer le nombre…et ce d’autant plus que la promesse électorale adverse consiste à vouloir en augmenter le nombre, promettre des revalorisations salariales pour rendre plus attractive la fonction publique, et ce face à un programme réformateur qui suppose la perspective d’une précarisation du travail dans le secteur privé ?

    je suis vraiment étonné du manque total de prise en considération par ces grands patrons des mécanismes qui sont mis en oeuvre pour s’assurer une clientèle électorale .
    Ils ont vraiment me semble-t-il un déficit de formation politique là ou beaucoup de politiciens font preuve d’un manque évident de formation économique.

    La réalité et l’expérience de la négociation syndicale ne peut être transposée systématiquement dans le champs de la politique politiciennes.
    Les registres ne sont pas tout à fait les mêmes.

    Est puis il est a remarquer que la réalité de certaines problématiques sociales ne sont pas exposées.
    les charges de l’entreprise qui devrait être réduites pour accroitre leur compétitivité lorsque les lois leurs imposent sans cesse plus de contraintes se traduisant par des dépenses supplémentaires.

    Réductions des dépenses publiques alors que des politiques imposées par l’UE se traduisent par une augmentation exponentielle des dépenses de l’État ( prise en charge des “migrants” au niveau social mais aussi de leur adaptation au marché du travail, ce qui se traduit dans certaines entreprises et certains secteurs d’activité par un accroissement des difficultés en matière d’organisation du travail, encadrement des salariés etc….)

    Toujours ce problème de ne voir la société et ses problèmes que part le prisme de son économie.
    Le refus de voir que les problèmes peuvent avoir d’autres sources que la question économique….( ou plus exactement le fait de savoir qu’il est devenu impossible d’évoquer ce genre de problème sans risque d’être mis au banc des accusés )

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