Obama, Prix Nobel de la guerre !

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« Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre » (Spinoza)

L’actualité mondiale vit un de ces moments où la réflexion, la raison, l’esprit critique sont écrasés sous le rouleau compresseur d’une « information » à sens unique. La pensée se voit contrainte d’obéir à l’impératif comminatoire du conformisme. Hors de ce sentier éclairé par la bonne conscience, où règnent l’indignation vertueuse à distance et l’empathie éplorée, les âmes perdues errent, poursuivies par la réprobation universelle, entourées du halo nauséabond de leurs idées abjectes et condamnées au plus douloureux des repentirs : l’acte de contrition publique, l’abjuration humiliante devant le tribunal de l’inquisition médiatique. Avant d’être élu et de participer pleinement au débat politique, j’enseignais la philosophie. Cet enseignement arrive en classe terminale pour couronner la formation par la capacité d’exercer sa raison de manière autonome. Cela ne conduit pas nécessairement à l’individualisme, au relativisme, voire au nihilisme car un esprit autonome peut parfaitement se libérer de ces opinions superficielles dès lors qu’on cherche à les lui imposer de manière insistante. La fausse évidence ressassée sans preuve, le confort psychologique du point de vue partagé par la foule passive, doivent éveiller le soupçon, susciter la réticence, engager la résistance. La critique de l’information, son passage au crible de la raison sont des cures salutaires, même si elles sont parfois douloureuses tant prendre une route dans le sens contraire de celui de la masse guidée par la majorité des médias se révèle une entreprise périlleuse pour ne pas dire suicidaire. J’ai connu ce risque lorsque j’ai combattu les revendications du groupe de pression homosexualiste, le « lobby gay. L’absurdité de ses propositions, les mensonges éhontés que la majorité des médias convertis à la cause diffusaient, ont joué dans mon opposition un plus grand rôle que la volonté d’imposer mes valeurs morales ou religieuses. Si j’adhère à celles-ci, c’est justement parce qu’elles sont raisonnables. Benoît XVI ne cessait de le rappeler.

De la même façon, il n’est pas facile de paraître défendre le « régime » de Bachar Al-Assad et la Russie de Vladimir Poutine que la plupart des médias, et notamment ceux de prétendu service public d’information, désignent comme les coupables de « l’agonie » d’Alep. Il faut vraiment être un sale type pour soutenir la thèse contraire. Justement, c’est cette quasi-unanimité qui doit éveiller le doute et inviter à démonter le mécanisme. On remarque d’abord que l’actualité n’a en soi que peu de signification si on ne sort pas de la cage vociférante du présent. Il faut le voir de plus haut, se rendre compte que les images sélectionnées, les vidéos transmises ne reflètent pas toute la réalité mais peuvent au contraire la déformer. De même les mots employés pour la décrire peuvent induire des jugements, des partis pris. La confrontation des images et des mots est donc nécessaire. Tout point de vue unilatéral est suspect. Ainsi, la photographie d’un enfant blessé, les « informations » données par un prétendu « Observatoire Syrien des Droits de l’Homme » situé en Angleterre, les allégations du « Maire d’Alep », les rumeurs d’exécutions sommaires peuvent être corrigées par la recherche et la réflexion. L’agonie d’Alep présentée comme la fin de la résistance d’une ville est une imposture. La plus grande partie de la ville et de ses habitants n’a jamais été occupée par les rebelles. La défaite de ces derniers y a déclenché la ferveur populaire. C’est la télévision syrienne, tout au moins qui le montre. Il faut imaginer quelle serait actuellement l’opinion de la majorité des Français si leur information n’avait bénéficié que de cette provenance. Les tirs d’artillerie des rebelles ont aussi tué des enfants à Alep Ouest. La rébellion, c’est encore cette fillette de neuf ans qui se fait exploser dans un commissariat de Damas. Les exécutions de soldats syriens par les djihadistes ont été nombreuses. Celui que « Libération » présente comme le « Maire d’Alep » n’est que le président d’un conseil d’Alep-Est qui n’a pas la moindre légitimité. Enfin, la situation sur le terrain est d’une complexité telle qu’il est malhonnête de vouloir opposer les vertueux insurgés aux criminels suppôts du « régime ». Ces derniers sont des membres de l’armée régulière, mais aussi des militants de nombreuses milices syriennes ou étrangères, notamment chiites, formées et équipées par l’Iran. Le cessez-le-feu et l’évacuation, des habitants comme des rebelles, obtenus par Moscou et Ankara, sont compromis par les miliciens chiites, sans doute parce que l’Iran est jaloux du rapprochement russo-turc, mais plus concrètement parce que les chiites souhaitent qu’en contrepartie, deux villages de cette minorité, Foua et Kefraya, encerclés par des rebelles sunnites, soient également évacués.

L’émotion et l’indignation sélectives pointent leurs doigts vers Vladimir Poutine, l’auteur coupable de ce désastre humanitaire. C’est ainsi qu’Obama et son « Echo » français, François Hollande présentent les choses. Le Président en fin de parcours ne décolère pas d’avoir manqué sa guerre, en 2012. Obama en est même obligé de s’excuser, et redouble d’agressivité envers le Président russe qui ressemble désormais à ces personnages des fictions américaines, ces « grands méchants » à l’origine de toutes les menaces sur la paix du monde. Non content de présider au dopage de ses athlètes, il influencerait même les élections et ne serait pas étranger à la victoire de Trump, du même coup quelque peu délégitimé. En fait, désavoués indirectement par un électorat qui condamne leur bilan, les deux Chefs d’Etat occidentaux cherchent à échapper à une sortie totalement ratée. Là encore, il faut s’évader du présent et remonter à la source. L’intervention militaire en Syrie aurait été une catastrophe pour l’ensemble du territoire et du peuple syriens, mais aussi un risque de conflagration mondiale. L’exemple des chaos libyen ou irakien montre suffisamment les conséquences des interventions. En Syrie, ni la Russie, ni l’Iran n’auraient pu demeurer inertes. L’appui systématique des Américains accordé aux islamistes, sur le plan militaire d’abord contre l’URSS, qui était compréhensible, puis contre la Russie et ses alliés, ce qui l’est beaucoup moins, est la racine du mal. En désignant la Russie et non l’islamisme comme l’ennemi des démocraties occidentales, les Etats-Unis ont commis la faute initiale. En croyant l’islam capable d’instaurer la démocratie sur les décombres des dictatures nationalistes arabes, Obama a fait preuve d’un total aveuglement. Son agitation actuelle est le fruit de son échec et de la prise de conscience de celui-ci.

Devant une de ces tragédies historiques dont les peuples sont les victimes, il est malvenu de distribuer les bons et les mauvais points. Il est en revanche possible en réfléchissant de discerner qui a la plus grande part de responsabilité dans les guerres actuelles et de répondre que c’est un « prix Nobel de la paix » adulé par des médias toujours aussi peu clairvoyants !

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9 Comments

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  • Boutté , 21 décembre 2016 @ 15 h 03 min

    Je ne connais nulle part en pays d’Islam un régime démocratique et crois qu’il n’y en a jamais eu dans le passé. Il en est de même pour la Russie et l’on peut comprendre que leurs dirigeants se comprennent et s’allient, au-delà même des intérêts commerciaux et géostratégiques .Le prochain pays qui va connaître une succession difficile sera sans contredit l’Algérie que nous avons construite puis abandonnée à l’Islam guerrier si cher à Obama .

  • Georges29 , 22 décembre 2016 @ 1 h 44 min

    Merci Monsieur Vanneste pour ces rappels. Mais à votre ligne indiquée en tête :”« Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre » (Spinoza), je préciserais ” …, mais toujours “chercher” à comprendre”, car “comprendre” indique un objectif et un but dont chaque humain “pensant” perçoit les limites …, (voir les explications sur l’univers et sa création …), ce qui ne doit pas exclure un peu d’humour gentil et réaliste à toute expression si celui-ci, adapté, peut être compris aussi gentiment. Quant à Obama, ne pas occulter que son conditionnement neuronal date de sa prime jeunesse, élevé et éduqué comme “musulman”. Récemment Wafa Sultan a bien analysé dans son livre : “L’islam fabrique de déséquilibrés ?» ce que quelques français avaient déjà compris plus ou moins clairement ou confusément…

  • Georges29 , 22 décembre 2016 @ 3 h 05 min

    A Monsieur Vanneste, suite 2 de mon commentaire sur Obama et le Moyen-Orient : vous évoquez Bachar Al- Assad et Poutine … . Très bien car tous deux acteurs « responsables » impliqués « à leur corps défendant » par nombre d’agressions et d’intervenants arabes, européens et les USA. Pourquoi les européens, dont la France, sont-ils intervenus ? De quoi je me mêle ? (caniches des USA, du Groupe Bildeberg, de la Franc-maçonnerie, …? autres ? ). Hollande et Fabius, Ministre, soutiennent directement l’islam en leur fournissant des armes : Daech, Al Nostra, etc … « du bon boulot » selon Fabius, (qui devrait être exécuté, guillotiné, pour complicité de meurtres selon nos lois républicaines antérieures). En faits des armes françaises, avec « nos sous » ! ont été retrouvées au Mali, contre nos soldats français … avec en prime nos imprimés d’inscription à pôle emploi et autres docs de … trouvés dans les caches et refuges de musulmans dits « jihadistes » …

  • Georges29 , 22 décembre 2016 @ 3 h 07 min

    A Monsieur Vanneste, suite 3 : En France, nous n’avons pas assez de problèmes ? : Déficit budgétaire et Dette pour laquelle nos gosses devront bosser, (jusqu’à crève ?) et bien plus que 35 h/semaine, sauf les fonctionnaires (merci pour la garniture de leurs assiettes chaque jour …).
    Le titre et appellation péjoratifs prouvés de « fonctionnaires » de tous niveaux, – vivant de nourriture dans les assiettes chaque jour – ne concernent pas du tout maintenant les services indispensables de la nation : l’armée délaissée, exsangue, quasiment méprisée par nos politiques, mais taillable et corvéable « à merci », et envoyée aux « divers coins » de la Terre bien qu’elle soit ronde, la police, aussi méprisée, caillassée, avec interdiction d’agir et même de se défendre, (documents à rédiger, gestes à justifier … avant d’agir, quelle que soit le type de menace, « proportionnalité » dite « légale » de la réaction à la menace, alors que celle-ci est de prime abord inconnue et imperceptible, et la justice, quoique cette dernière utilisant à discrétion et sans sanction le « deux poids – deux mesures » se fiche des faits et de leurs gravités, tellement elle est inféodée à une idéologie et interprète à son bon gré la liberté d’expression…

  • Georges29 , 22 décembre 2016 @ 3 h 44 min

    A Monsieur Vanneste, suite 4 : En ce qui concerne l’information et la « liberté » d’expression, dont vous usez avec nombre de précautions linguistiques, mais dans le contexte de votre situation juridique et officielle de « parlementaire » et « d’élu de la nation », j’ai apprécié votre article sur le cheval de Troie de l’islam envers la France, dont le dessin bien significatif … . Mais j’apprécierais que vous ayez le courage et … l’entregent de défendre plusieurs animateurs et rédacteurs d’articles de Riposte laïque et de Résistance Républicaine qui, sans offenser aucunement les français ni la République sont « poursuivis » et « mis en examen » par les « Juges » de la 17è Chambre de Paris, et seront probablement condamnés pour des paroles ou des écrits, pourtant réalistes, vérifiables et vérifiés, dits « blasphématoires » envers l’islam. (nos Juges qualifient cela de « racisme » alors qu’il s’agit d’idéologie théocratique, totalitaire et hégémonique masquée derrière le paravent de « religion » … (voir l’Histoire , les faits, les preuves scientifiques … .

  • Georges29 , 22 décembre 2016 @ 4 h 23 min

    A Monsieur Vanneste suite 5 : En ce qui concerne la Justice et l’application de nos Lois par nos Procureurs et nos Juges des tribunaux, je tiens à vous informer-rappeler que ceux-ci s’en fichent « royalement », d’appliquer nos lois dites démocratiques et républicaines à toutes les personnes, adultes, « vieux », enfants, qui invités ou non s’imposent sur notre territoire, nos villes, nos villages, et même nos jardins, et nos logements. Par idéologies personnelles ou sous ordres de « nos gouvernants » dont les objectifs personnels sont inconnus ? Notre « Justice » faite de « deux poids-deux mesures » semble préférer l’interprétation des textes de lois selon le « bon plaisir » de ses fonctionnaires professionnels à vie …
    J’en veux pour preuve que depuis début 2014, après avoir lu le Coran, l’Histoire de l’islam, etc …, j’ai maintes fois attiré l’attention de notre administration, de nos juges, de nos ministres, de nos médias, de quelques élus, sur les incompatibilités détaillées de l’islam (charia, histoire, …) et de nos fondements démocratiques et républicains. Suite et réaction : néant.

  • Georges29 , 22 décembre 2016 @ 5 h 20 min

    A Monsieur Vanneste, suite 7 : En ce qui concerne votre titre et votre fonction de « Député de la Nation » et compte-tenu des actions que vous avez menées et des quelques comptes-rendus communiqués dont j’ai eu connaissance, il est possible que vous puissiez soutenir mes démarches (depuis mars 2014), pour que nos « juges » et notre « Justice » appliquent enfin notre Code Pénal (Art. 222-17, 18, 18-1, …) au Coran pour ses menaces, ordres et actions de meurtres des « non-croyants » à l’islam. (Plus de 360 versets, dont quelques versets significatifs relevés : S2, v191-193 ; S4, v74, v89-91, v101 ; S5, v33 ; S8, v5-8, v12-20, v38-39, v55-58, v64-67 ; S9, v3-5, v29, v111, v123, S47, v4, … . Ma dernière « Plainte » encore déposée en RAR auprès du Tribunal de Quimper (et oui, je suis breton et toujours « teigneux »), date du 09 11 2016. Les juges fonctionnaires changent constamment … . La soutiendrez-vous ? Il y en a pour seize pages …
    Réactions et réponses à ce jour ou même actions : Néant, nada, rien, comme d’habitude et antérieurement …

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