Obama, cette coqueluche des médias qui a aggravé la maladie du monde

S’il fallait avancer une preuve évidente du crétinisme qui contamine une grande partie de notre oligarchie politico-médiatique, on se souviendrait sans peine de l’obamania qui avait déferlé en 2008, soulevant l’enthousiasme des journalistes et des politiciens, y compris de ceux qui se font élire à droite. Aujourd’hui encore, le Prix Nobel de la Paix par anticipation a l’art de tresser de beaux discours pour tenter de cacher la réalité du monde que son incurie laisse au bout de six ans de présidence. Il se voulait visionnaire et se révèle aveugle !

Le 4 Juin 2009, à l’Université du Caire, tapissée de rouge, Barack Hussein Obama prononçait un de ces discours qui font se pâmer tous les bobos du monde. Il annonça le départ des soldats américains de leurs zones d’opération en Irak et en Afghanistan, le retour des « boys » à la maison, histoire sans doute de dire à tous les talibans et autres djihadistes qu’il suffisait d’attendre un peu. Il tança Israël pour sa politique d’extension des colonies en Palestine. Il proclama combien l’humanité était redevable à l’islam, qu’il ne fallait pas confondre avec les extrémistes. Il alla jusqu’à rappeler que le Saint Coran enseigne que « quiconque tue un innocent tue l’humanité entière. » Il évita soigneusement le mot « terrorisme » et évidemment ne s’interrogea pas sur le sens qu’un djihadiste pouvait donner aux mots « innocent » ou « coupable »… Six ans plus tard, jeudi dernier, il a parlé, cette fois, à Washington pour conclure une conférence de 72 heures qui a réuni 60 pays, consacrée à la lutte contre… le terrorisme. Le message a bien sûr évolué, mais il insiste toujours sur la distinction à faire entre le terrorisme et l’islam. Les démocraties occidentales ne sont pas en guerre avec lui. L’Etat islamique n’a aucune légitimité à représenter la religion musulmane. Dans les événements de Paris, l’orateur oppose, un regard à gauche, le vrai Musulman Lassana Bathily, qui a sauvé des clients juifs de l’hyper cacher, au terroriste, un regard à droite, Amédy Coulibaly, le tueur. Cette coulée de bons sentiments bien sirupeux se termine par un moment de contrition. Nos sociétés n’accueillent pas assez généreusement les jeunes Musulmans qui se sentiraient des citoyens de seconde zone. Au lendemain du 7 Janvier meurtrier, ce donneur de leçon patenté avait déjà rejeté la faute sur l’incapacité de l’Europe à intégrer « ses » Musulmans. « Notre principal avantage est que notre population musulmane n’a pas de mal à se sentir américaine. Il y a certains points de l’Europe où ce n’est pas le cas » avait-il osé déclarer. C’était oublier un peu vite les attentats de Boston du 15 Avril 2013 commis par les frères Tsarnaïev, les cousins américains des Kouachi. C’était méconnaître la réalité des chiffres : les Musulmans représentent 0,8% de la population américaine et 8% de la population française. Il y a quelques jours, trois étudiants musulmans ont été tués en Caroline du Nord. Le Président turc Erdogan, ce grand allié des Américains et de l’Etat islamique a exigé des explications du Président Obama qui s’est empressé de s’exécuter. L’intégration à l’américaine rencontrant manifestement des problèmes, des programmes de déradicalisation sont mis en oeuvre dans des villes comme Boston, Los Angeles ou Minneapolis. Mme Hidalgo qui ne voulait pas manquer ce sommet en a profité pour annoncer que 10 millions d’Euros seraient consacrés à traiter cette question dans les quartiers parisiens.

On peut certes être effaré que des jeunes élevés dans les démocraties occidentales, immigrés d’origine voire convertis, rejoignent l’Etat islamique et son cortège d’horreurs. On peut se frapper une fois de plus la poitrine pour avoir manqué à notre devoir d’accueil ou d’exemplarité. On peut sortir le carnet de chèques pour se donner bonne conscience avec l’argent des autres. Mais que les donneurs de leçon soient ceux qui ont aggravé sinon créé le mal dépasse l’entendement. Si l’intégration des immigrés crée des difficultés, il n’est pas interdit de songer à limiter l’immigration. Mais lorsque les difficultés s’appellent le terrorisme, le djihadisme, il est absurde de regarder le doigt des quartiers sensibles plutôt que la lune de l’islamisme mondial. Or la situation actuelle ne doit rien à notre politique de la ville mais beaucoup sinon tout à la politique américaine et singulièrement à celle, totalement catastrophique, du Prix Nobel de la Paix. Depuis son arrivée au pouvoir, l’Irak a sombré dans le chaos, la Syrie a suivi sous prétexte d’y établir une démocratie, la Libye a été livrée à l’anarchie tribale et salafiste, le Nord du Nigéria et ses voisins souffrent des exactions de Boko Haram, tout le Sahel est menacé, des zones de non-droit propices au séjour des bases terroristes prolifèrent en Somalie, au Yémen, au Pakistan. La politique des drones et des interventions aériennes ne réduit pas l’ennemi qui fait subir aux populations, aux Chrétiens en particulier, les pires atrocités. Contrairement aux annonces, aucune solution n’a été apportée à la question de la Palestine et d’Israël, et le feu a été mis volontairement aux lisières de la Russie.

Il est impossible à un discours contradictoire d’engendrer une action cohérente et efficace. Or le discours d’Obama sur l’Islam est totalement contradictoire. Certes, beaucoup de Musulmans ne demandent qu’à vivre pacifiquement dans les sociétés où ils ont immigré, et beaucoup d’efforts sont entrepris par les Etats occidentaux pour répondre à cette attente, et faciliter la pratique d’une religion musulmane compatible avec la démocratie. Mais si l’on se tourne vers les « alliés » de l’Amérique dans le monde musulman, vers ceux qui sont la véritable cause de la prudence hypocrite du discours présidentiel, on trouve des pays dominés par des familles tribales qui, certes, ont eu le grand mérite de naître sur un bout de désert rempli d’hydrocarbures, mais qui appuient leur pouvoir, sous la protection intéressée des Etats-Unis, sur les conceptions les plus rétrogrades et les plus intolérantes de l’islam. Pas d’accommodement raisonnable pour les Chrétiens en Arabie saoudite, pas de Droits de l’Homme, pas de démocratie, mais des moyens considérables d’inoculer une lecture du Coran incompatible avec la vie des sociétés occidentales. Telle est la situation qui engendre le djihadisme. Non seulement, les Etats-Unis ne l’affrontent pas, mais ils en sont les premiers responsables.

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24 Comments

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  • Psyché , 23 février 2015 @ 21 h 57 min

    Complément d’info sur le pays hôte du démoniaque mulâtre :

    http://lesmoutonsenrages.fr/?s=Etats-Unis

  • Psyché , 23 février 2015 @ 22 h 06 min

    Le diable dans le film la Bible est Marocain… et il ressemble à Obama

    Vade Retro Satana ! Huit jours avant sa sortie en salles aux Etats-Unis, le film Son of God, version grand écran de la mini-série La Bible, a été remonté et les scènes où Satan apparaissait coupées. La raison ? Sa très grande ressemblance avec Barack Obama !

    A quelques jours de la sortie du film aux Etats-Unis, les producteurs de la série et du film, Roma Downey et Mark Burnett, ont en effet pris la décision de couper le personnage de Satan au montage.

    http://www.programme-tv.net/news/cinema/48930-son-of-god-satan-coupe-montage-barack-obama/

  • F_186 , 20 mars 2015 @ 11 h 50 min

    “il y a certains points de l’Europe où ce n’est pas le cas.” La France n’est donc plus une nation, un Etat, mais un point de l’Europe.
    L’appareil d’Etat américain n’a rien à partager avec la France ou même l’Europe, sinon déséquilibrer suffisamment la “zone euro”, car l’Europe n’est pas un ensemble d’Etats européens et donc de peuples européens, mais une zone d’échanges où tout est marchandisable, donc il s’agit de déséquilibrer une zone, de fausser ses repères, de faire basculer ses points forts, pour la ramener au plancher, loin au-dessous de l’empire financier américain. La seule chose qui puisse intéresser le système américain dans le monde c’est que tout, absolument tout, des peuples, des richesses de ces peuples, et tout le reste, que ce total indifférencié soit mis en coupe réglée pour le plus grand bonheur des capitaux américains, des grosses firmes. Le reste n’est que de peu d’intérêt.
    La France et les Etats européens n’ont pas de pire ennemi que les Etats-Unis. Les capitaux américains ont joué un rôle et non des moindres dans le deuxième conflit mondial qui plongea nos peuples d’Europe dans la douleur et la misère et qui aboutit à un génocide de forme centralisée, organisée, parfaitement planifiée, de façon magistrale. Et des capitaux américains, et non des moindres, ont aidé l’effort de guerre allemand du 3ème Reich nazi contre la France et contre les Etats d’Europe. Il faut se demander si Hitler aurait pu réussir s’il n’avait bénéficié des capitaux de ces gros pleins de fric américains, aujourd’hui donneurs de leçons contre nos peuples et nos Etats. Il faut se demander qui avait un intérêt majeur même dans l’extermination de groupes entiers pour tenir ensuite nos peuples et nos Etats dans une continuelle culpabilisation. Il faut se demander qui avait un intérêt à tester dans les camps de concentration des méthodes de travail extrêmement agressives, ignobles, où l’humain ne pouvait même pas bénéficier d’un temps de repos suffisant entre les cadences de travail que même des robots ne pourraient soutenir. Il faut se demander aussi quel intérêt les américains avaient-ils pour récupérer les “travaux” des médecins nazis des camps de concentration, ces “travaux”, notamment de contrôle sur l’esprit par des brimades et cruautés ont fait l’objet d’études poussées aux usa. On peut se demander ce qu’il peut y avoir de “grand” dans une nation, la nation états-unienne, pour toujours aller foutre le bordel chez les autres, pour toujours déstabiliser les autres nations, pour toujours déséquilibrer, toujours tenter de dégénérer même la jeunesse des autres nations, toujours attaquer sur tous les points les autres nations, et surtout sur les points de la pédagogie à l’américaine, on peut se poser bien des questions.
    On découvre même que cette nation américaine n’a pas beaucoup de respect pour sa propre jeunesse. Des gens bien avisés, sur Internet, nous montrent des dessins animés de la firme disney, discutable dans ses projets qu’il serait bien scabreux d’imaginer, en fausses couleurs : on y voit des sexes féminins et masculins, le mot sexe, etc. Quels peuvent bien être les motifs de la très médiocre firme disney avec de tels produits, qui s’adressent, sont censés s’adresser, à des enfants en bas âge… ?!? On découvre actuellement une jeunesse américaine, en voie de dégénérescence, notamment avec l’industrie du divertissement qui pervertit dangereusement la jeunesse. Et quand certains jeunes sont bien déséquilibrés par ce système qui fonctionne en stratégies de chocs organisés autour d’un chaos mis en oeuvre comme moyen de convertir les masses en matière consommatrice, ces jeunes passent à l’acte, prennent un flingue et tirent dans le tas. Ils ne tirent pas à cause d’un acte constitutionnel qui leur donne le droit de posséder une arme et de s’en servir. Ils n’en ont pas besoin pour se procurer une arme de toute façon et tirer dans le tas, car ils en arrivent là car ils sont le produit de leur système, totalement dégénérés et totalement déséquilibrés. Il n’y a plus de peuple américain, seulement juste une matière consommatrice. Au pire, la matière peut aller jusqu’à se détruire : obésité, cancers, drogues, peu importe aux firmes qui doivent vendre à tout prix. Tout donc, est organisé autour du dieu fric et du dieu firme, surtout quand la firme détruit tout ce qu’elle touche. Tout tourne autour d’un mépris de soi, d’un défaut total d’amour-propre mis en scène notamment dans les réseaux notamment de la face de bouc, où l’on découvre une jeunesse pillée, jetée en pâture, des perles littéralement jetées devant les pourceaux. On ne peut avoir que du mépris pour un système qui s’est érigé au-dessus des lois, et des droits imprescriptibles et sacrés de l’entière humanité, pour aller jusqu’à faire croire à l’humanité qu’elle n’est plus rien et qu’elle n’est bonne qu’à consommer, et que chaque Etat, chaque nation, a intérêt à obéir et à suivre la transformation en merde qui est mise en oeuvre par les “usa” contre tous les Etats, les nations, du monde, chaque Etat a intérêt à collaborer à l’œuvre de casse globale s’il ne veut pas rejoindre le camp des dits “méchants”, car ils veulent simplement se préserver et ne pas consommer de la merde, parce qu’ils veulent protéger leur jeunesse, leurs richesses, leurs propres entreprises, des rapaces américains, de la voyoucratie américaine.

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