Margaret Thatcher : L’argent public n’existe pas et rien n’est gratuit

Le discours prononcé par Margaret Thatcher un certain 14 octobre 1983 devant des cadres et des militants du Parti conservateur n’a jamais été autant d’actualité. Puisse-t-il arriver aux oreilles du démagogue étatiste récemment élu président de la République française ainsi qu’à celles des Français qui ont voté pour lui (ou qui croient encore au Père Noël, c’est la même chose). Extrait :

“M. le Président, un des grands débats de notre temps est de savoir combien de votre argent devrait être dépensé par l’État et combien vous devez garder à consacrer à votre famille. N’oublions jamais cette vérité fondamentale : l’État n’a aucune autre source d’argent que l’argent que les gens gagnent eux-mêmes. Si l’État souhaite dépenser plus, il ne peut le faire qu’en empruntant votre épargne ou en vous taxant davantage. Il n’y a rien de bon à ce que quelqu’un d’autre paie; cette autre personne, ce sera vous. L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables. La prospérité ne viendra pas de l’invention de programmes de dépenses publiques de plus en plus somptueux. Vous ne devenez pas riches en commandant un carnet de chèques à votre banque et aucune nation n’est jamais devenue plus prospère en taxant ses citoyens au-delà de leur capacité. Nous avons la mission de nous assurer que chaque penny levé par l’impôt soit dépensé de manière sage et bonne. Les gens parlent de service ‘gratuit’. Ce n’est pas gratuit. Vous devez payer pour !”

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3 Comments

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  • Nico de paris , 21 mai 2012 @ 21 h 57 min

    Joli,discours !!!

  • Jean-Baptiste B , 25 mai 2012 @ 6 h 30 min

    Inepties libérales :

    La vérité est qu’il n’y a pas d’argent des contribuables, uniquement de l’argent de l’État. L’État crée par la loi une monnaie de compte arbitraire, les montants qu’il veut bien payer en cette monnaie, et les taxes qu’il impose en cette même monnaie. C’est lui seul qui crée cette monnaie lorsqu’il dépense. Taxer a deux fonctions, l’une est de réduire la masse monétaire dans l’économie pour pouvoir en injecter à nouveau, l’autre pour créer une demande pour cette monnaie. L’État peut, et même doit, créer (dépenser) autant de monnaie qu’il y a de taxes et de désir d’épargne à satisfaire. Sans quoi il n’y a pas de croissance durable sauf retour au troc très improbable. On essaie de cacher ça derrière son petit doigt en disant que l’argent de l’État, ce n’est pas de l’argent mais du crédit. Oui, du crédit qu’on promet de rembourser en quoi ? En « argent » de l’État. Il ne faut pas s’étonner qu’on fasse éternellement rouler les crédits pour faire fonctionner l’économie.

    Selon la logique débile des libéraux récitée par la parfaite petite écolière Thatcher, lorsque l’État réduit son budget et sa dette, le secteur privé devrait être toujours plus riche. Pour des raisons comptables qui devraient être évidentes, le contraire est la vérité, ainsi les six dépressions de l’histoire économique des États-Unis ont été précédé des six périodes les plus fortes de réductions de dettes, cf la seconde partie de ce billet.

    Allez, bonne route, bonne chance et bon courage.

  • PRIEUR Bernard , 17 août 2012 @ 8 h 02 min

    C’est édifiant ce que vous nous montrez concernant ces étrangers qui agressent les français .
    Diffusez plus largement et il est temps de réagir en les mettant dehors .

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