L’opium du peuple

(Tintin au Lotus Bleu, dans l’album éponyme)

Votre serviteur lisait encore aujourd’hui cette vieille sornette tirée du petit catéchisme marxiste et freudien que la religion serait l’opium du peuple. Alors que notre Occident athée bruisse de tout le remuement du libéralisme sauvage, de l’exploitation infernale autant des cadres que des simples ouvriers, de l’écrasement d’impôts des classes moyennes, de l’incivilité quotidienne dans la rue, des scandales sur l’euthanasie, la PMA et la GPA dans l’indifférence généralisée des peuples pourtant victimes de ce chambardement des valeurs, il apparaît que seules les religions, en Europe, se dressent efficacement contre cette folie en passant, et depuis des décennies, de la parole aux actes, de la vitupération à la charité active. Les libéraux sont acquis officiellement à toutes ces dérives, les socialistes athées les condamnent pour mieux les appliquer et les communistes sont de ces hommes petits qui crient de grands mots. Les croyants sont bien seuls et bien éveillés pour des opiomanes.

Marx accusait les religions d’être l’opium du peuple, et en cela il visait spécialement le christianisme et le judaïsme, car elles promettaient un paradis dans l’au-delà afin, disait-il, de mieux endormir le prolétariat en ce monde. L’accusation de Marx, fondée sur son propre athéisme, oublie que bien avant la publication du Manifeste du parti communiste, en 1848, des catholiques, des protestants luthériens et calvinistes, des anglicans, laïcs, prêtres et évêques étaient engagés dans le combat social, pour combattre la misère ouvrière, pour dénoncer les abus du capitalisme sauvage et l’esclavage en Afrique comme en Amérique. Les écrits du préfet Villeneuve-Bargemont datent de 1824 et déjà ils proposaient des solutions concrètes pour soutenir les miséreux. Préfet il est passé de la parole aux actes en promouvant des colonies agricoles. Il était légitimiste me direz-vous. Fort bien. Buchez, socialiste chrétien, passa la décennie 1840 à défendre la cause ouvrière à Paris. C’étaient des laïcs ? D’accord. Mgr Freppel à Angers, Mgr Ketteler à Mayence défendirent les ouvriers et proposèrent une action sociale catholique structurée alors que l’internationale ouvrière balbutiait encore. Ils n’avaient pas d’action sur l’Etat ? Soit. Après 1870 c’est un député catholique, Albert de Mun, qui défend les syndicats mixtes afin de dépasser la lutte des classes et d’unir patrons et ouvriers dans des intérêts communs, proposition adoptée en 1884. C’est toujours lui qui propose que les syndicats mixtes puissent recevoir des dons et legs afin de créer des caisses d’assurance maladie et vieillesse, ainsi que des assurances chômage gérées par les syndicats. Les radicaux athées de l’Assemblée le lui refuseront. C’est à peu de choses près l’actuel système scandinave et notamment danois que nous regardons en bavant.
On pourrait continuer la longue liste, comme avec l’instauration du repos dominical, les premières limitations du temps de travail et de l’âge minimum d’accès au travail, et la création des cercles catholiques d’ouvriers.

On ne parle ici que de l’oeuvre que Marx ne pouvait pas ignorer et qui montre que les catholiques, au nom de la religion, ne se contentaient pas de prôner le ciel. Ils savaient ce que l’Eglise enseigne, que le ciel se prépare ici bas par le secours d’une vie digne.

Les successeurs de Marx peuvent-ils ignorer l’engagement social des religions au XXe siècle ? Les religieuses hospitalières et enseignantes, la CFTC, le Secours catholique, l’ordre de Malte, le réseau international de la Caritas, les condamnations répétées des dérives du capitalisme par les papes sans discontinuer depuis Pie IX, cela ne vaut rien ?

Elargissont notre propos. Les différentes confessions chrétiennes, et plus spécialement le catholicisme, en préparant leurs fidèles à une éternité bienheureuse ou à la crainte de l’enfer sont-elles des marchandes d’opium ? Si on réduit la religion à cela, oui peut-être. Mais c’est oublier un peu vite que loin d’être un mythe pour enfants, cette foi en l’existence du Ciel et de l’Enfer est pour un chrétien une vérité aussi évidente, aussi incarnée que l’existence de l’eau froide. La vie spirituelle consiste à mieux appréhender cette réalité de l’au-delà, mieux s’y préparer aussi. S’y préparer ? Oui ! C’est l’objet principal, unique même, de la religion chrétienne. Préparer les fidèles au Ciel, leur éviter les peines de l’Enfer. En effet, comme on le disait, le Ciel se prépare ici bas. Pour cela la religion se propose d’éveiller les consciences aux réalités d’un Dieu qui parle à son peuple, afin de le faire mieux connaître et aimer. Elle se propose de soutenir les fidèles dans la mise en conformité de leur vie avec les exigences du Ciel. Cette mise en conformité de l’existence avec la préparation au Ciel mobilise toute l’existence, la vie physique et intellectuelle, la vie individuelle et commune. La personne est appelée à se conformer à un certain nombre de règles qui doivent, comme la treille fait pousser le lierre droit contre le mur, orienter le fidèle vers Dieu en le détachant de tout ce qui retient son être dans la boue et la misère. La personne est appelée à un combat de chaque instant, le combat spirituel et la vie est une guerre avec soit-même qu’il faut gagner. Les personnes en situation de pouvoir sont appelées, autant que les humbles, à créer des conditions générales de vie dignes pour permettre aux hommes de cultiver un bonheur serein, pour les détacher de l’obsession de la survie afin qu’ils puissent se concentrer sur des réalités plus élevées.

Loin d’endormir les consciences, la religion veut les réveiller et prend les hommes au cou pour les mettre face à leur dignité et ses exigences. On peut ne pas croire en Dieu, c’est toujours dommage, mais on ne peut pas dénier aux chrétiens sincères de rechercher l’éveil de leur conscience et de celle du monde.

Sincères ? En effet. C’est par la faute de chrétiens tièdes, d’agnostiques sans scrupules, que l’Occident du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle ont connu trop souvent ce christianisme purement de façade, mondain, hypocrite, qui sent bon l’opium, en effet, et qui est la marque de la piété bourgeoise française de la soit disant Belle époque ou de l’anglicanisme victorien. Mais outre que ces tendances ont toujours été minoritaires dans les Eglises chrétiennes, elles ont surtout fait du mal parce qu’elles étaient manipulées par des chrétiens faux-jetons dans des sociétés en plein processus d’athéisme généralisé, soit deux critères suffisants pour rendre cette posture détestable à ceux qui la recevaient et qui en firent le tout de la religion, trop contents de cracher sur la vieille institution fatiguée.

Aujourd’hui que l’athéisme domine en Occident, que le déisme est le dernier secours de ceux qui croient en l’existence d’une force spirituelle supérieure sans oser se prononcer sur un Dieu révélé dans le christianisme ou le judaïsme l’Occident est-il plus réveillé de ses opiacés ?
Il semble au contraire qu’il dorme plus que jamais.

Peut-il en être autrement ? L’athéisme a méticuleusement détruit tous les tuteurs, toutes les treilles patiemment montés par la religion pendant dix neuf siècles en Europe et dans le monde occidental. L’athéisme se drapait dans sa morale laïque pour assurer la transition. Qu’en reste-t-il de cette morale ? Il n’y a pas de morale laïque ou de socle moral laïc. Les personnes dotées de sens moral, heureusement majoritaires dans nos sociétés, sont dotées d’une morale de bon sens, dite naturelle, encore imprégnée de ce qu’il leur reste de morale chrétienne. Ils ne font pas référence à une morale commune, ils ont la morale reçue de leurs parents. L’absence de morale commune et l’incapacité mentale des personnes à réprouver les abus au nom d’une morale laïque commune défaillante fait qu’il y a plutôt une accumulation de morales privées souvent arrangeantes avec nos petits péchés mignons. En conséquence de cet abandon de la morale commune de nos civilisations, de l’abandon des règles de vie de cette morale, de l’exigence de fermeté qu’elle incarnait, la société voit fleurir toutes les innovations, parfois les plus dangereuses, sans aucune limite. La seule limite est celle d’un ordre public par ailleurs très malléable. Alors, au nom de l’absence de référence à un Dieu vieux barbu-barbant, on légitime les expériences scientifiques sur les embryons humains “surnuméraires” non utilisés dans le cadre d’une procréation in-vitro, on légitime la GPA qui n’est rien d’autre que de l’esclavage moderne, on légitime l’ouverture des commerces et entreprises le dimanche, on croit possible une euthanasie sans contrôle. Le dé-tricotage du code du Travail, la perte générale des valeurs morales se font dans un contexte d’endormissement général, dans un gigantesque “à quoi bon, du moment qu’ils sont heureux ?” ou encore “on ne peut pas lui refuser cela, il ne fait de mal à personne”.

Le déisme n’est pas mieux placé que l’athéisme dans cet endormissement des masses, lui qui crée un dieu justificateur de l’existence de l’univers mais muet, lointain, n’intervenant pas dans la vie du monde, débarrassé de toutes les règles des religions. Ce dieu de chacun, tout le monde l’arrange à sa sauce et le voilà qui légitime tous nos actes, nous donnant une auréole pour nos bonnes actions illuminée de notre valeur morale et spirituelle, absolvant par avance nos mauvaises actions, avec la bonne conscience de notre côté. Si ça ce n’est pas de l’opium, qu’est-ce donc ?

Voilà, dans notre Occident contemporain les véritables opiums du peuple, le déisme et l’athéisme.

Et comme dirait ma Grand-Mère qui a sans doute loupé une belle carrière dans la cavalerie : “La religion ? L’opium du peuple ? J’ten foutrai de l’opium moi !”

> Gabriel Privat anime un blog.

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18 Comments

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  • eric-p , 22 août 2014 @ 16 h 30 min

    Ironie de l’histoire, c’est bien au Parti Socialiste où les partisans de la légalisation des drogues
    dites “douces” sont les plus nombreux !
    Le Parti socialiste est d’ailleurs le champion de la permissivité avec :

    -Proposition des salles de shoots pour les toxicomanes

    -Distribution gratuite de préservatifs pour les prostitué(e)s sous des prétextes en apparence généreux.

    -Promotion de la contraception sous l ‘ idéologie de la sexualité incontournable et la déresponsabilisation des citoyens.

    -Et bien sûr toutes les drogues en vente libre voire distribuées gratuitement (la pornographie sur le net) qui ont manifestement pour but de rendre l’ensemble des citoyens
    victimes d’addictions.

    En fait, depuis l’avènement du “paradis socialiste” en occident, jamais les citoyens
    n’ont été autant victimes des opiums modernes, aliénant comme jamais les citoyens.

  • Jean Dutrueil , 22 août 2014 @ 20 h 17 min

    @eric-p,

    Pardonnez-moi d’être désagréable en rappelant la réalité historique dont l’objectivité des faits remet systématiquement les pendules à l’heure et y bafoue les idées reçues et les poncifs de tous bords notamment les catholiques mais on ne peut pas dire qu’en matière de mœurs l’Église catholique y soit allez de main morte au Moyen-Âge.

    Il n’y a probablement jamais eu autant de bordels en France que lors qu’elle fut catholique fervente, au Moyen-âge mais aussi au XIXème siècle dont la France du second empire n’a jamais connu autant d’églises, de monastères, de moines et de moniales mais qui fut en même temps absolument pas avare en matière de prostituées, à tel point que toute la littérature de cette époque en est imprégnée.

    Concernant le Moyen-âge il y a probablement jamais eu autant de maisons closes dans l’histoire de France que pendant cette période.

    Pourquoi?

    Car quand l’Europe et la France se sont christianisés sous l’antiquité tardive, les nouveaux clercs et le pouvoir impérial chrétiens ont bannit le concubinage, les rapports sexuels avant le mariage entre petits amis ainsi que les moyens de contraceptions permettant les rapports uniquement de plaisirs or c’est à partir de ce moment là que les bordels, bien qu’existant depuis toujours, ont littéralement explosés à tel point qu’un dicton d’Avignon disait qu’on y croisait sur son célèbre pont au temps des papes gallicans autant de moines que de commerçants que de prostituées.

    Un très grand roi décida d’abolir la prostitution, voyant les ravages de son interdiction, il décida promptement de la rétablir avec des lois solides pour l’encadrer qui durèrent jusqu’en 1946. Ce roi est canonisé, il s’appelle saint Louis.

    Plus encore, durant cette même longue période, l’Eglise avait tout le pouvoir social: enseignement universitaire, aides aux pauvres par les ordres caritatifs, hôpitaux, etc. mais aussi gestion monopolistique des maisons closes, chaque grande abbesse ou évêque avaient dans leur évêchés ou circonscription la gestion totale de toutes les maisons closes…

    Pour finir, je pense qu’il est difficile de ne pas voir que le socialisme, né originairement en terre chrétienne n’est que du christianisme dans Dieu. Concernant les prostituées, le pouvoir leur distribue des capotes car il pense les protéger ainsi mais étant issus de 2000 ans de christianisme pudibond qui dénonce le plaisir comme satanique (bien que l’église rattrapée par la réalité fut très pragmatique), il n’est pas étonnant que le pouvoir en place veut bannir la prostitution comme autrefois sarko…

    Concernant la pornographie, pourquoi est-elle née en terre judéo-chrétienne qui a systématiquement condamnée le plaisir pendant des siècles? Ne serait t-on tout simplement pas passé d’un extrême à l’autre?

  • Jean Dutrueil , 22 août 2014 @ 20 h 21 min

    Et comme dit si bien le grand historien de la chair de l’histoire antique d’oxford Robien Lane Fox, “la prostituée est l’accomplissement de la virginité avant le mariage et la fidélité catholique”…

  • Jean Dutrueil , 22 août 2014 @ 20 h 24 min

    correction:

    le socialisme, né originairement en terre chrétienne n’est que du christianisme Sans Dieu

  • Jean Dutrueil , 22 août 2014 @ 23 h 32 min

    @ Gabriel Privat,

    D’un point de vue catholique et par conséquent subjectif l’article est très bon.

    D’un point de vue des faits historiques objectifs il le devient beaucoup moins.

    Le premier problème de l’article est de croire naïvement que le christianisme est porteur d’une morale cvilisationnelle, ce qui est faux.

    Premièrement, le christianisme ou plus exactement le judéo-christianisme, puisque l’auteur de l’article se réfère aussi au judaïsme (qui pourtant refuse catégoriquement la divinité de jésus considéré, faut-il le rappeler comme un pur et simple imposteur), est strictement immoral.

    Il suffit de lire littéralement la Bible et non dans une quelconque optique de “lecture vivifiante” pour s’en convaincre.

    a) La loi de Moïse consacre et légitime le premier génocide de l’histoire en demandant l’extermination totale des philistins, est ce moral? Non

    b) demande l’exécution à mort de tout juif qui se détourne de Yavé (le futur Dieu Unique qui était au départ rappelons le dieu majeur d’un panthéon polythéiste juif…et ce jusqu’au 4ème siècle avant JC). Est ce moral? Non

    c) Le roi David dont descend Jésus (et qui fut canonisé par l’Eglise), avait 20 épouses et 60 concubines, son fils Salomon 200 épouses et 300 concubines, est ce moral? Non

    d) Il y a certes dans les évangiles un Jésus tolérant envers les faibles mais aussi un très grand fanatique qui ne diffère pas beaucoup des islamistes actuels.

    En effet, dire que celui qui n’est pas avec lui est automatiquement contre lui ouvrant ainsi la boite de pandore des fanatismes dont l’histoire du christianisme est malheureusement maculé, est ce moral? Non.

    e) Canoniser des saints qui en appellent à la mort physique de païens ou d’homosexuels comme Augustin ou Jean Chrysostome, est ce moral? Non

    f) donner en exemple des “saintes “comme Catherine de Sienne qui se suicida à 30 ans par “anorexie sainte”, femme qui en tant que bonne sœur n’a eu de cesse de s’autoflageler avec des chaines rouillées et buvait le pue de ses malades, est ce moral? Non

    Ainsi le judéo-chrisitanisme ne porte directement en lui même aucune réelle morale.

    Ce que Gabriel Privat nomme morale ou valeurs telles que le mariage monogame sont tout simplement les fondements de vie de la civilisation européenne apparut bien avant le christianisme au sein de l’empire gréco-romain que le christianisme ne fera que reprendre après coup.

    Cela est la réalité historique.

    Le deuxième problème est de croire qu’il y a une corrélation directe entre déchristianisation et effondrement des valeurs de la civilisation européenne.

    Cette croyance est en partie fondée, mais je crois que le vecteur principal de l’effondrement est la masse démographique trop importante empêchant toute coercition morale émanant de la société (notamment le fameux regard des autres) qui permettent de temporiser les bas instincts des individus.

    Pour finir l’auteur a raison de pointer les dérives de la “biotechnologie” (exploitation d’embryons, etc.) mais l’honnêteté historique nous demande de regarder la poutre qui réside dans notre œil au lieu de regarder la paille du voisin comme dit Jésus.

    Si les chrétiens n’ont pas exploité d’embryons dans l’histoire, ont-ils pour autant étaient exemplaires eux qui ont faits les guerres horribles de religions en Europe (catholiques/protestants) dans la partie occidentale (vieux et nouveaux croyants) en Russie, l’Inquisition, la superstition scientifique (terre plate, création de la terre depuis 5000 ans et autres conneries), massacres des gnostiques, persécutions des païens et des chrétiens déviants de l’orthodoxie théologique comme les monophysites, etc.

    On me dira que c’étaient des hommes faibles qui ont produits ces monstruosité.

    Certes mais ils l’ont fait au nom d’un Dieu qui s’accapare la Vérité Unique et qui ne tolère pas le désaccord: “qui n’est pas avec moi et contre moi…”

    Pour finir je crois que le déisme justement peut offrir une troisième voie intéressante car entre la superstition obligatoire de croire en un Jésus fils de Dieu et l’athéisme pure et dure ( qui n’est qu’une réponse excessive à la superstition chrétienne) le juste milieu ne consisterait pas tout simplement de vivre sa vie de manière spirituelle et sacrale?

    A titre personnel, l'”Âme Cosmique” ou la “Conscience Universelle” des hindous ou anciens païens européens engendrant le monde visible afin qu’elle prenne conscience d’elle même me semble bien plus sensée que le vieux Dieu “barbu-barbant” se disant amour mais n’hésitant pas comme le rappelle de manière feutrée l’article à jeter en Enfer toute créature qui ne se plie pas à son puritanisme étriqué et a son orthodoxie théologique bornée!

  • Luc Ruy , 23 août 2014 @ 1 h 38 min

    C’est pire que ça : un christianisme dévoyé jusqu’à la moelle.

  • Fred80 , 23 août 2014 @ 12 h 00 min

    Bonjour Galinette24,

    Je suis profondément convaincu qu’il n’y a ni vainqueur, ni vaincu. Il y a seulement une “vie circonstancielle” dans laquelle une multitude de “conscience” dotée d’un esprit qui “en justesse” doit se révéler dans l’Ame universelle. Pour appréhender cette “Âme”, Dieu nous a envoyé sa Parole deux fois. La première sur le Mont Sinaï. Comme il y a eu dérivé du fait de la nature de l’homme, il a du coup envoyé le Christ (un homme confronté aux turpitudes de ses congeneres) pour expliquer de nouveau la Parole Divine. Chacun doit travailler cette Parole pour accomplir son humanité.
    C’est ce que dit cet excellent article de Gabriel Privât.
    Aussi paradoxalement que cela puisse paraître, malgré la situation dans laquelle on nous plonge, j’ai de plus en plus Confiance en l’Avenir.
    Qu’est ce que la Réalité des choses?

    Biens à vous

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