Les pro-Obama français ne supportent pas la contradiction

Sectarisme. Jugeant le militantisme LGBT de Barack Obama déplacé, son amitié avec le pasteur “anti-Américains” Jeremiah Wright regrettable et sa politique étrangère “catastrophique”, Philippe Karsenty a provoqué lundi l’exaspération de Laurence Haïm (une journaliste pro-Démocrates), d’un intervenant pro-Obama qui a menacé de quitter le plateau d’I>télé si le conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine (par ailleurs membre du Parti libéral démocrate) ne cessait pas ses critiques, mais aussi de Bruno Roger-Petit, qui parle de “dérapage majeur”. “Que dire d’un type qui déclare que les Gays (la majuscule est de lui, ndlr) américains (comme ceux de France du reste) jouissent d’une parfaite égalité des droits ? Que dire d’un type qui estime que Barack Obama mène une politique étrangère “catastrophique” ?” s’étrangle-t-il dans “Le Plus” du NouvelObs.com, avant de le traiter de “réactionnaire” et de “partisan de l’importation des valeurs néo-conservatrices américaines”.

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16 Comments

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  • utopie , 24 janvier 2013 @ 9 h 26 min

    Les média français font de la propagande pro-Obama comme ils ont fait et font encore de la propagande pro-Hollande . Tous les jours , la caste médiatico-politique mondaine , parisienne,droitdel’hommiste et people sanctifie Obama et Hollande et le gouvernement socialo-caviar .Cela en devient grotesque .

  • Robert Marchenoir , 25 janvier 2013 @ 23 h 26 min

    Les gauchistes sont stupides de se lâcher ainsi.

    Bien sûr, tout le monde savait qu il est interdit de ne pas être de gauche quand on passe à la télévision, mais il est pour le moins imprudent, pour je ne sais quelle correspondante de i-Télé, de lever les yeux au ciel et de se frapper le front de son micro, sous prétexte qu un invité français ose évoquer le pasteur noir raciste et anti-américain d Obama, fait incontestable, élément standard et banal du débat politique aux Etats-Unis.

    Les téléspectateurs, même de gauche, risquent de finir pas penser que les journalistes les méprisent un petit peu trop ouvertement. Même les électeurs de gauche ont tendance à penser que les élites les roulent dans la farine. Ceux qui tiennent le manche auraient tort de croire que leur position est éternelle.

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