En Essonne, des prostituées pour personnes handicapées payées avec de l’argent public !

Un billet d’Éric Martin*

Jérôme Guedj, le Président socialiste du Conseil général de l’Essonne, est tout fier de son idée de “service public de l’éveil à la sexualité”. Celui qui prône « une intervention solide de la puissance publique sur la question de la sexualité des personnes handicapées » verrait bien cette “aide” fournie par les services d’accompagnement à la vie sociale (SAVS), ces structures médico-sociales pour les adultes handicapés financées par le Conseil général et gérées par des associations. Pour ne pas passer pour un proxénète, l’élu insiste bien : la prestation serait gratuite pour la personne handicapée. Ce qui ne change à peu près rien, celle-ci étant au final payée par le contribuable, pardon, par le Conseil général. En attendant, il a fait inscrire la notion « d’assistant sexuel » dans le schéma départemental en faveur des personnes handicapées qui sera voté lundi.

Il n’en est pas à son coup d’essai, le Jérôme. Également député PS de l’Essonne, il est connu pour avoir récemment enfreint la loi en accordant un congé maternité à la compagne d’une lesbienne employée par le département et s’en être vanté. En toute impunité. Il ne cache pas non plus son dégoût pour la famille traditionnelle, qu’il juge « rance ».

On va résumer la situation. Quand vous, vous avez envie de vomir, Jérôme aime, que dis-je, il savoure. Avec l’argent du contribuable, toujours. Quand vous aimez, Jérôme se comporte comme un vampire en face d’une gousse d’ail. Il est comme ça, Jérôme…

*Éric Martin est le rédacteur en chef des Nouvelles de France.

Photo : Autoportrait, Francis Bacon (1969).

Related Articles

51 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Frédérique , 22 mars 2013 @ 18 h 50 min

    @Jean de Sancroize
    Tsss tsss tsss!
    Pas emploi de branleur, assistant sexuel, s il vous plait. Les emplois de branleurs sont dans le domaine politique.

  • Frédérique , 22 mars 2013 @ 18 h 55 min

    Il faudrait aussi penser aux personnes agées, il y a encore des papys qui sont vigoureux, alors que bien souvent mamy a pris sa retraite.
    Je pense que ce sera la prochaine pensée profonde d’un élu PS, ne nous impatientons pas.

  • Yaki , 22 mars 2013 @ 19 h 14 min

    Cela me fait penser aux associations suisses qui regroupent des assistants sexuels pour aider les handicapés à découvrir leur corps et les aider pour assurer leur sexualité.Il ne s’agit pas forcément d’aller jusqu’à l’acte sexuel.

    http://www.swissinfo.ch/fre/societe/Le_droit_a_une_sexualite,_malgre_un_handicap.html?cid=7507964

    Cela existe aussi en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, etc.

  • Goupille , 22 mars 2013 @ 20 h 18 min

    Racontez-nous, voulez-vous, si vous les connaissez, les origines de ces aristos à rallonges.
    Vraie noblesse ? Ancienne ? Pacotille ?

    Parce que nous souhaiterions qu’ils soient dépositaires de notre civilisation et combattent pour sa défense.

    Plus crûment, comment un Frédéric de Laparre de Saint-Sernin, cousin germain de D. de Villepin peut-il s’acoquiner avec cette extrémiste nihiliste de Filipetti ?

    C’est très choquant pour le manant.

  • Jean de Sancroize , 22 mars 2013 @ 20 h 51 min

    c’est sur wikipédia. Je ne fais que recopier. Pour les de Laparre de St Sernin = vraie noblesse

    Pour les Galouzeau de Villepin = fausse noblesse.

    Je ne suis pas dans le secret des Dieux pour vous répondre sur Filippetti. En effet c’est assez troublant ces couples aux entités si différentes.

  • christophe , 22 mars 2013 @ 21 h 49 min

    Gedj, Guedj, c’est ty breton, ça ?

    Eh bien, maintenant, la République est aussi proxénète !

    Mais que fait la brigade des moeurs !

  • PAD , 22 mars 2013 @ 21 h 51 min

    Et bien pour ma part je trouve que c’est une des rares bonnes initiatives des socialistes, bien qu’elle ne soit absolument pas prioritaire en ce moment et que cela devrait être plutôt le rôle de l’État central et non des collectivités. La prostitution est faite pour “ceux qui ont une femme, ceux qui en n’ont pas” (Alain Paucard) comme ceux qui ne peuvent pas en avoir. Et comme toute personne qui veut s’assouvir, doit pouvoir le faire au lieu de rester toute sa vie frustrée.

    Il est tout à fait normal que ce soit l’État qui soit proxénète, et que les prostituées soient des fonctionnaires ayant tous les droits comme les autres (retraite, couverture sociale, etc.) sinon, la nature ayant horreur du vide ce sont les mafias qui s’en chargent de manières barbares comme c’est malheureusement le cas lorsque l’État est absent comme aujourd’hui. L’État fut pendant des siècles en France et en Europe le régisseur des maisons closes, et avant lui…l’Église!

    En effet, c’est l’Église qui, depuis au moins 476, domina en Occident tout le domaine social : paroisses, universités, hospices mais aussi maisons closes et ce, pendant tout le Moyen-Âge. Chaque évêché gérait les maisons closes de son district, soit par par une mère abbesse (elles avaient beaucoup d’importance durant le Moyen-Âge), soit par l’évêque lui-même. Saint Louis tenta à plusieurs reprises d’interdire la prostitution mais comme cela engendrait des prostitutions bien plus sauvages, il se résigna à régir les bordels par des lois restées en vigueurs jusqu’en 1946.

    Lorsque l’État gère les bordels, se sont les citoyens qui les financent par l’impôt, quand c’est l’Église, se sont les catholiques qui les financent par la dîme!

    Pour les quelques catholiques, puritains, rabougris et injurieux ( qui se reconnaîtront), si ils ne sont pas d’accord avec ces faits historiques irréfutables, ils peuvent pétitionner auprès de la revue historique “libérale-conservatrice-catholique” Historia:

    http://www.historia.fr/special/102/un-metier-medieval-comme-un-autre-01-07-2006-58334

    Bien à vous

    Et comme le rappelle cet adepte de Radio Courtoisie qu’est Alain Paucard: “Travail, Famille, Patrie riment avec Bordels!”

Comments are closed.