Farida Belghoul crée le Ministère de l’Instruction Publique

Communiqué. Le Ministère de l’Instruction Publique est mort. Vive le Ministère de l’Instruction Publique !

Un ministère, au vrai sens du terme, est une charge que l’on doit remplir. C’est un service. L’Education Nationale se charge, comme son nom l’indique, d’éduquer les enfants, et c’est bien là le problème… Le Ministère de l’Instruction Publique se charge de les instruire.

Ce nouveau ministère est l’école de la FAPEC en ligne. Il s’agit d’un dispositif de télé-enseignement. Les formations retenues au cours des Assises de Lyon de juin 2014 sont donc prises en charge sur une plate-forme internet. Cela résout bien des dilemmes, notamment l’annulation des salles au dernier moment…

Le Ministère de l’instruction Publique apporte aux familles ce que le Ministère de l’Education Nationale leur refuse : une transmission des connaissances de qualité.

L’échec de l’école 

La FAPEC, nous l’avons dit à plusieurs reprises, se donne aussi pour mission d’aider les parents dans le domaine de l’instruction.

Les difficultés scolaires, ou l’échec, rencontrés par les enfants s’expliquent la plupart du temps par l’usage de mauvaises méthodes d’enseignement. L’Education Nationale impose délibérément la méthode globale par exemple pour apprendre à lire aux enfants.

Cette méthode globale, les pouvoirs publics ne l’assument pas : ils prétendent comme à l’accoutumée qu’il s’agit d’une vue de l’esprit et qu’elle n’existe pas davantage que la théorie du genre…Or, c’est bien cette pseudo-méthode (à l’origine conçue pour les sourds et les malentendants…) qui est mise en œuvre au CP sous différentes appellations plus farfelues les unes que les autres, « semi-globale » y compris. C’est une méthode de l’à-peu près, méthode qui pousse l’enfant à deviner et non à lire, c’est une méthode de l’échec.

L’illettrisme sévit désormais dans toutes les classes sociales, à cause de ce parti pris de l’école qui consiste à imposer aux enfants des « méthodes d’apprentissage » qui mènent tout droit à la ruine intellectuelle.

Les dégâts ne s’arrêtent pas au CP. L’enseignement de toutes les matières, à tous les niveaux jusqu’au BAC, est sinistré. C’est pourquoi le Ministère de l’Instruction Publique enseigne toutes les matières fondamentales.

La transmission des connaissances – raison pour laquelle nous scolarisons nos enfants – fait place à des programmes de plus en plus ubuesques sur lesquels nous reviendrons plus tard. Nous savons par exemple que la fameuse question du respect des « orientations sexuelles » est pour l’Etat désormais quasiment une matière à part entière qu’il faut traiter en priorité.

C’est la débâcle de l’école.

Les jeunes n’ont plus le goût d’apprendre. Les explications officielles cachent la vérité : c’est l’école actuelle qui crée le dégoût et l’échec scolaire. Les démonstrations savantes autour de la démocratisation de l’école ne sont qu’enfumages et entourloupes.

L’orthographe est sinistrée parce qu’elle n’est plus enseignée rigoureusement. Les dictées se font rares. La grammaire idem. Plus de cours d’élocution ou de rédaction. L’école instruisant de moins en moins, la lecture devient un exercice inabordable et l’étude des textes une gageure. Toutes  les matières, y compris les mathématiques, en pâtissent gravement. L’enseignement des bases est sabordé.

La loi d’orientation de 1989 

La loi d’orientation de 1989 de Lionel Jospin (sévissant toujours) stipule qu’un élève doit « construire lui-même ses propres savoirs »…L’enfant doit se débrouiller seul pour apprendre. Plus de maîtres donc ! Ceux-ci se limitent souvent, sous la pression des instructions officielles à accompagner les élèves dans un jeu pédagogique pervers où l’objectif est de conduire l’élève à « construire » lui-même son propre cours ! Le cours magistral(1) est combattu à mort par l’institution scolaire. Il finira même par être interdit !

La disparition des cours magistraux, d’explications rigoureuses, progressives et brillantes a tué l’autorité des maîtres qui ne portent même plus le nom honorable qui leur revient. Le maintien de la discipline en classe devient la préoccupation essentielle de l’enseignant « constructiviste » convaincu lui-même par l’erreur. Les plus sensés sont paralysés par la peur et travaillent davantage dans la crainte de l’inspection que dans l’intérêt de l’élève. L’inspecteur déboulant, ils doivent prouver que leurs « progressions annuelles» sont conformes aux conceptions officielles où l’idéologie libertaire a remplacé la pédagogie traditionnelle.

Traditionnelle c’est à dire transmise de maîtres à maîtres. Traditionnelle c’est à dire expérimentée. Traditionnelle c’est à dire forte des résultats obtenus. C’est à dire efficace. Mais pour les idéologues du Ministère de l’Education Nationale, la pédagogie traditionnelle est l’ennemie ! Donc à la casse ! Ni Dieu ni maîtres… Ni orthographe ni grammaire… Ni père ni mère. Ni homme ni femme.

L’autorité des aînés décriée par l’institution scolaire elle-même est donc par voie de conséquence bafouée par les élèves en classe : le mépris des jeunes pour l’enseignant, par la même occasion, est « construit » lui aussi…

L’école n’est plus neutre – on le voit de manière criante ces derniers jours; l’école n’est plus un sanctuaire; l’école ne respecte plus la pudeur des enfants et leur désir inné d’apprendre auprès d’un maître respectable et vénéré.

Conséquence : chaque année, 250 000 jeunes sortent de l’école sans qualification c’est à dire sans savoir ni lire ni écrire correctement, ni compter.

Ceux qui poursuivent leurs études sont trompés. Tandis que le niveau baisse inexorablement, les élèves sont surnotés. Et cela ne suffit pas : on envisage même désormais de supprimer les notes ! Tous les moyens sont bons pour cacher le désastre et l’aggraver. On n’apprend plus que ce qui est utile au marché mondial et celui-ci n’a besoin que d’esclaves incultes.

Les parents ne savent rien. Comme d’habitude.

Nous combattons depuis janvier 2014 pour l’interdiction de la théorie du genre en classe. Nous avons jeté les bases d’une convergence de toutes les meilleures volontés pour protéger les enfants, au-delà de tous les clivages sociaux ou religieux. Nous avons également évoqué, à plusieurs reprises, la nécessaire restauration d’un Ministère de l’Instruction Publique mort en 1932. Le gouvernement s’y refusant, la FAPEC s’en charge.

Une plate-forme accessible dès le 31 janvier 2015.

Sur la plate-forme de notre Ministère, un enseignant à l’écran délivre un cours en direct dans une salle de classe virtuelle. Les élèves en ligne, après l’exposé du maître, peuvent poser des questions le moment venu, à l’oral ou par écrit.

Les documents et les consignes du professeur sont visibles sur un tableau virtuel.

La durée du cours est variable selon l’âge et la matière enseignée.

Le cours délivré en direct peut être revu en différé. En revanche, toutes les séances de travaux pratiques ouvertes aux questions se déroulent en direct.

Les cours magistraux en différé sont ainsi disponibles 24h sur 24, 7 jours sur 7.

Le 31 janvier 2015, le Ministère de l’Instruction Publique ouvre sa première formation tant attendue : connaissance de la méthode syllabique. Destinée aux parents, ou aux « professeurs des écoles », cette première session transmet aux parents cette technique inestimable pour apprendre eux-mêmes à lire et à écrire à leurs propres enfants d’une part mais aussi pour réparer à la maison les dégâts de la méthode globale.

L’engagement des parents dans l’instruction de leurs enfants est l’une des solutions les plus fiables, et les moins onéreuses. Vos enfants vous le rendront…

Ouverture immédiate des inscriptions.

Pour s’inscrire à notre première formation « Transmission de la méthode syllabique aux parents », et pour plus d’informations pratiques, écrire à [email protected] en spécifiant dans l’objet de votre mail la mention MIP.

Cette formation des adultes à la méthode syllabique débute le 31 janvier 2015.

Nous publierons prochainement le calendrier, les sujets de nos prochaines leçons et le nom de nos précepteurs, tous maîtres chevronnés comme le Père Horovitz.

Vendredi 23 janvier 2015, Farida Belghoul qui assure elle-même les cours consacrés à la méthode syllabique présentera ce nouveau ministère à l’antenne de Meta TV.

Nous remercions l’Abbé Toulza, directeur des éditions Clovis qui, dans le cadre de notre ministère, nous accorde le droit d’usage de leur excellentissime méthode syllabique « La Lecture Joyeuse ».

Grâce au Ministère de l’Instruction Publique, chez vous, en toute sécurité, transmettez à vos enfants les connaissances de base qui les préparent sérieusement à toutes les études. Et découvrez une nouvelle façon de vivre en famille.

Farida Belghoul

(1) Cours de grande valeur dont le contenu et la forme dépendent entièrement du maître contrairement aux « séances » actuelles où les élèves dès le plus jeune âge (sic) participent à l’élaboration des contenus…

> Pour soutenir la création de ce ministère de l’Instruction publique, adhérez à la Fapec !

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55 Comments

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  • 0 / 10
  • cristiano , 24 janvier 2015 @ 1 h 16 min

    C’est bien ce qu’elle fait !

  • Isodore , 24 janvier 2015 @ 2 h 16 min

    la video…

    http://dai.ly/x2fc7xb

  • Tonio , 24 janvier 2015 @ 7 h 18 min

    L’Etat ne saitplus, ne veut plus , ne peut plus remplir ses devoirs;mais non l’Etat, plutôt la secte d’illuminés qui derrière ce commode paravent mènent le pays à sa déroute: PS, FdG, PC, etc tous unis pour détruire 1000 ans de francitude….

  • pas dupe , 24 janvier 2015 @ 8 h 20 min

    Il ne vous a pas échappé que le référent de gouvernement, Voltaire, a été réédité, notamment son “édit de la tolérance” (référence franc-maçonne, selon Keller : la tolérance !)
    Les Lumières étant leurs lumières, on comprend mieux pourquoi la France va si mal et particulièrement son éducation nationale !
    Petit rappel :

    Sur l’enseignement, le Procureur général de La Chalotais souhaitait que l’éducation soit réservée à ceux qui s’en serviront dans leur profession :
    « Le bien de la société demande que les connaissances du peuple ne s’étendent pas plus loin que ses occupations. »

    D’où les félicitations de Voltaire à La Chalotais en 1766 :
    « Je vous remercie, écrit-il, de proscrire l’étude chez les laboureurs. Moi qui cultive la terre, je vous présente requête pour avoir des manœuvres et non des clercs tonsurés. »

    Rousseau écrit lui aussi dans La Nouvelle Héloïse qu’il n’est pas opportun d’instruire « l’enfant des villageois, car il ne lui convient pas d’être instruit ».

    Eh oui, il y a un projet à suivre alors, à quoi sert d’éduquer des individus destinés à être utilisés ????

  • kerneilla , 24 janvier 2015 @ 8 h 36 min

    l’article auquel vous faites référence ne mérite pas ce nom, c’est une diffamation qui tente de noyer le poisson: on tente de disqualifier l’opposant dans un autre domaine, au lieu de discuter son propos, c’est indigne…

  • kerneilla , 24 janvier 2015 @ 8 h 42 min

    Après avoir enseigné plus de 43 ans à l’Education Nationale (secondaire et université), je donne raison à ce constat de faillite de l’Education Nationale qui fait passer sa propagande gauchiste avant l’instruction des enfants….le déclassement de la France sur le plan international le prouve amplement; les hussards noirs de la république doivent se retourner dans leur tombe !

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