En politique, comme pour le reste, il y a ceux qui vivent, ou survivent, sans chercher à comprendre le pourquoi du comment, et d’autres qui essayent d’améliorer leur quotidien en se projetant dans l’avenir et en espérant, sincèrement, que ce sera aussi pour le bien de tous. Il y a les sérieux et les passionnés, qui font le boulot, et les autres, dilettantes ou prétentieux, qui ne sont là que pour leur image ou un quelconque intérêt financier. Ces derniers, fascinés par les ors de la République, ne veulent pas quitter la place et encombrent, depuis des décennies, toutes les assemblées, des moins attrayantes aux plus prestigieuses. Beaucoup sont cumulards, certains jusqu’à plus soif…
À plus d’un an de la prochaine élection présidentielle, primaires ou pas, la plupart de ces parasites sont là sur la ligne de départ. Tous ont déjà eu des responsabilités dans divers gouvernements, en tant que ministres, secrétaires d’État, et même président de la République… Sans compter, en embuscade, les Rastignac de la politique, quadras ambitieux, qui attendent le coup chanceux pour se présenter ; on ne sait jamais, des fois que… Tous sont responsables, d’une façon ou d’une autre, de la décadence de la France et avec leur bilan catastrophique, ils osent encore, impudemment, postuler pour le mandat électif le plus illustre. À cause de leur laxisme et de leur lâcheté, nous connaissons aujourd’hui, dans tous les domaines, les pires dérives : laïcité en berne, communautarisme débridé, souveraineté à la trappe et école bradée à un pédagogisme absurde. La France est devenue un bateau ivre sur lequel les Français tanguent dangereusement en cherchant désespérément les canots de sauvetage.
Le salut ne peut venir des bras cassés qui nous ont leurrés depuis trop longtemps. Il ne pourra pas venir, non plus, des nombreux gourous européistes et mondialistes qui veulent nous vendre leur soupe ultralibérale indigeste. Les Français méritent mieux et sont plus exigeants. Ils ont besoin de protectionnisme et de sécurité que seul un patriotisme exigeant pourra leur apporter. L’union de tous les patriotes de tous bords et tous horizons est plus que jamais une nécessité pour relever le pays.
L’Europe, au bord de l’implosion, ne pourra jamais résoudre nos problèmes. Par une folle politique d’immigration massive, incapable de gérer ses frontières, elle devient un frein au progrès démocratique, social et économique de chaque pays membre. L’Europe se meurt et risque d’entraîner avec elle tout un continent dont le passé glorieux avait fait toute la richesse culturelle du monde occidental. À moins qu’elle ne veuille imposer une autre culture…
Nous avons encore un peu de temps – une année – pour choisir. Après, il sera trop tard !
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