Un petit garçon pauvre de Serbie ramasse les aliments, de l’argent et les vêtements abandonnés par les migrants

Horgoš est le dernier village au nord de la Serbie avant le poste-frontière de Röszke en Hongrie. Des mois durant, ce fut l’un des points de passage principaux des clandestins pour rejoindre l’Europe occidentale. Des heurts importants ont eu lieu à ce point-frontière les 15 et 16 septembre lorsque la Hongrie a décidé d’arrêter le passage des clandestins depuis la Serbie.

Des journalistes hongrois, retournés à Horgoš (Serbie) après la fermeture de la frontière aux clandestins, ont alors croisé le long de la voie ferrée longée chaque jour par des milliers de migrants une vieille dame et un petit garçon blondinet.

Ils ont d’abord cru, à leur allure, rencontrer des clandestins essayant encore de se frayer un chemin sur la route de l’Europe, avant de comprendre qu’il s’agissait d’habitants locaux. Ce petit garçon s’appelle Zoltán, mais tout le monde l’appelle Zolika. Il vit avec sa grand-mère, qui subsiste péniblement de sa maigre pension.

Zolika a 8 ans. Plus tard, il aimerait être pompier ou garde-frontière.

Chaque jour après l’école, Zolika longe la route des migrants avec sa grand-mère – en particulier la voie ferrée – à la recherche de nourriture, d’objets, de vêtements voire d’argent abandonné. Ils font cela pour améliorer leur quotidien misérable, profitant de l’aubaine représentée par les restes des provisions et colis généreusement offerts par les organismes humanitaires aux clandestins. Car leur misère à eux n’intéresse personne. Pas davantage que leur cadre de vie bouleversé et dégradé des mois durant par le passage des centaines de milliers de migrants.

Son histoire a beaucoup touché les médias hongrois et serbes, à tel point que certains internautes cherchent à retrouver la trace de ce petit garçon pauvre pour lui venir en aide.

Des dinars serbes abandonnés voire déchirés par les clandestins sur leur route. Colis, nourriture, vêtements abandonnés

Related Articles

26 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • xrayzoulou , 25 septembre 2015 @ 23 h 00 min

    Quand s’occupera-t-on des pauvres de UE, avant de s’occuper des barbares qui sont majoritaires parmi les migrants ?

  • unefilledupeuple , 26 septembre 2015 @ 0 h 03 min

    Ils maçonnent l’Ordre Divin à l’envers.

  • Maurice , 26 septembre 2015 @ 5 h 22 min

    Article à faire suivre le plus possible !

  • pauledesbaux , 26 septembre 2015 @ 8 h 12 min

    c’est çà l’europe ? laisse les enfants du pays affamés et ouvre ses portes aux barbares qui viennent jusque dans nos bras egorger nos fils et nos compagnes ? FRANCAIS SORTONS DE CETTE EUROPE DES MARCHANDS POURRIE vite un REFERENDUM (supprimé “démocratiquement par ce TRAITRE DE SARKOZYZY pouah encore une pourriture celui-là) VIVEMENT ZEMMOUR

  • nauticat , 26 septembre 2015 @ 10 h 04 min

    bonjour Trahi ,vous voyez maintenant que je disais vrai lorsqu’à l’occasion de pots lors d’assemblées générales de mon club ,où étaient invités des édiles locales (dont un ministre actuel et deux députés *) ,nous étions abasourdis d’entendre les propos simplistes de ces gens ,quand ce n’était pas des considérations limite injurieuses envers le “vain peuple ” ….
    * Un socialiste et un ump.

  • MCS , 26 septembre 2015 @ 10 h 12 min

    Très bien dit …

  • Enoch , 26 septembre 2015 @ 15 h 07 min

    Ou tu as lu dans mon post une haine envers les Serbes???

    Pour detail et malgré que je n’aime pas raconter ma vie, ma femme est serbe, donc mes enfants sont a moitié serbe.

    Et puis j’ai un profond respect pour les orthodoxes. J’ai même eu le plaisir de visiter la presqu’île d’Athos.

    Mon texte ne servait qu’a expliquer la complexité de cette région, et l’existence de ces communautés hongroises qui vivent au nord de la Serbie et qui maintiennent leurs particularismes culturels.

    Et, je confirme que les gens sont pauvres et souffrent dans ces regions ex-industriels. Et que l’arrive des réfugiés est une catastrophe et que la serbie n’a pas les moyens de faire face.

Comments are closed.