Qu’est-ce que la franc maçonnerie ? Éléments de réponse

Une secte

La Mission interministérielle de lutte contre les sectes (MILS) définit en 1999 une secte comme une « association de structure totalitaire, déclarant ou non des objectifs religieux, dont le comportement porte atteinte aux droits de l’Homme et à l’équilibre social. »

Une structure totalitaire… : Dans cette organisation tous les pouvoirs sont hiérarchisés et concentrés de la base au sommet, l’information est filtrée de degrés en degrés jusqu’aux plus hauts grades. Le principe de ce totalitarisme étant que chaque degré supérieur connait tout du degré inférieur, la réciproque n’étant pas vraie. Chaque degré est tenu au secret par un serment de plus en plus contraignant.

… déclarant ou non des objectifs religieux… : les objectifs philosophiques et spirituels de la secte, le serment sur la Bible, les références aux ordres de chevalerie historiques se veulent empreints d’une religiosité respectable. Ils cultivent un mélange d’attirance et de rejet à l’égard des vrais ordres comme Malte ou l’Opus Dei.

… dont le comportement porte atteinte aux droits de l’Homme et à l’équilibre social : Cette secte se présente classiquement comme un contre-pouvoir qui « œuvre » pour mettre de l’huile dans les rouages et fluidifie le fonctionnement de la démocratie par la vertu supérieure de ses membres. Ils se déclarent « éclairés » par opposition aux autres concitoyens qui eux seraient dans l’obscurité de leur superstition religieuse, de leur environnement social ou familial. Mais peut-on parler d’équilibre social lorsque sont directement influencées des lois, des décisions de justices, des attributions de marchés publics, ou l’octroi de financements au seul bénéfice des membres de la secte ?

Une mafia

L’organisation en loges contrôlées par des « maîtres », la prestation d’un serment à la mort, l’obsession du secret, le langage codé, n’ont pas grand-chose à voir avec le code d’honneur d’un chevalier. C’est plutôt le code d’un milieu qui ressemble à s’y méprendre à celui des familles calabraises. Ainsi, un frère jure-t-il de porter secours à un autre menacé de mort au péril de sa propre vie, quelle que soit la menace et la raison de cette menace.

Le premier atout de la mafia maçonnique est de savoir qu’elle survivra si elle ne se livre à aucune activité trop risquée ou trop violemment illicite. Ainsi va-t-elle se mettre au plus près des institutions régaliennes (police, justice) ou présentant une situation de rente (énergie, transports, services financiers), ce qui est un bien plus juteux positionnement que celui, risqué, de braquer des banques ou vendre de la cocaïne. Ainsi, on retrouve les franc-maçons dans des infractions financières, des affaires familiales de criminalité pédophile, des divorces sordides car les enfants sont des victimes influençables, la matérialité des faits difficiles à établir et leur parole peu audible sans l’appui d’experts, de policiers et de magistrats, de tout un réseau facilement contrôlable par cette mafia. Ce type de criminalité sied à leur goût du secret, de la manipulation et leur culte obsessionnel de l’acte sexuel.

Le second atout est son unité. Sous une apparente multitude de loges, les obédiences se tiennent la main. En province elles partagent les mêmes locaux : GO le lundi, GLNF le mardi, etc. Ils se font une concurrence modérée entre eux et seront toujours unis face aux « profanes ». Pour se protéger, la mafia maçonnique n’hésite pas à sacrifier l’un des siens (Cahuzac) qui se donnera volontiers car il sait qu’il sera protégé en sous-main. Exactement comme un mafieux ne donne pas les membres de sa famille.

Un service de renseignements parallèle

Les ministres régaliens et le chef de l’État lui-même ont reçu tout au long du seul mois de décembre les « grands maîtres » des différentes « obédiences » sectaires et mafieuses, qui viennent faire leur rapport sur l’état « moral » du pays. Par leur maillage territorial et leurs accès à toutes les corporations les membres peuvent collecter de l’information en grande quantité et la tamiser de degré en degré de la base au sommet. Ainsi la secte avait été mise à contribution lors de la séparation de l’Église et de l’État en 1905 par le général André. Tous les officiers fréquentant les églises étaient répertoriés par les espions de cette mafia.

En résumé, ils ne sont ni francs, ni maçons…

Quels sont leurs objectifs ?

Le dernier témoignage public reconnu sur la secte maçonnique est celui d’Albert Vigneau en 1934, après avoir occupé diverses responsabilités maçonniques, et crée sa propre loge, il est exclu pour avoir pris la défense de catholiques et de patriotes.

Son témoignage est passionnant. Il rapporte que, pour le maçon de base de l’époque, les sujets de discussion ont trait au socialisme, au communisme, à l’anarchie, à l’opposition à la religion, à l’abolition de la peine de mort, à l’objection de conscience, au désarmement, à la recherche de la paix mondiale, à l’antimilitarisme (pour eux, supprimer l’armée, c’est également supprimer les guerres).

Il cite le Grand Maître de son obédience, Jacques Maréchal, qui lui a affirmé que le but secret de la franc-maçonnerie est la déchristianisation. Et il précise les « missions » dévolues aux plus hauts grades :

  1. Venger les templiers et combattre l’Église Catholique,
  2. Abattre les frontières pour établir la République universelle,
  3. Supprimer la famille traditionnelle par l’émancipation des enfants et de l’épouse, soit le plus haut de la FM, la mission suprême à accomplir par ceux qui atteignent le 33° degré, le plus haut, et contrôlent tous les autres.

Ainsi un sujet qui est central pour les français, secondaire dans les préoccupations de nos décideurs politiques, est-il depuis toujours le but ultime, la clé de voûte du système maçonnique.

Le malheureux Vigneau est mort en prison après la guerre. Ayant fait l’erreur de collaborer avec Vichy pour répertorier les sociétés secrètes, il ne sera jamais amnistié. Son obédience restera confidentielle, la secte maçonnique se développera sur la GLNF et le GO.

Alors que faire ?

Oui, la secte maçonnique fait penser à cette bête de l’apocalypse dont les membres coupés repoussent sans cesse.

La répression collaborationniste a été aussi criminelle qu’inutile. Toute idée de répression par la violence est à écarter et ne fait que renforcer la bête.

De même, l’entrisme en maçonnerie, l’idée de la « pénétrer » pour en révéler les secrets est tout aussi mauvaise. Il y aura toujours un « frère » pour expliquer que sa loge est différente, que le félon ne parle qu’en son nom propre. Et la loge qui aurait été mise à jour s’éteindra au bénéfice d’une autre, comme la bête. La complexité des secrets, rites, et mensonges maçonniques sont le premier piège. Ils sont une séduction sophistiquée, un kaléidoscope fascinant qui ne représente aucun intérêt intellectuel tant ils sont faux, biaisés et mensongers. Ces « rites » ne peuvent se considérer qu’avec mépris. On pourrait en rire si l’objet social de cette secte mafieuse n’était pas si dangereux pour les hommes.

Puisque il nous a été donné de connaître le « secret » du « 33e degré », nous savons aujourd’hui comment frapper à la tête : luttons pour nos familles et nos enfants, pour maintenir leur existence et leur unité. Nous connaissons le stade ultime du combat contre la secte mafieuse et les menaces qu’elle fait peser : avortement, divorce, mariage homo et tous les sujets qui concernent la famille doivent tenir désormais la première place. Car c’est dans la famille que sont transmis la foi et le patriotisme des origines. Le combat est gagné d’avance, mais il sera long et il faudra le mener. Ne nous laissons pas disperser par la colère…

La vraie famille vaincra, car elle est un éternel recommencement, là ou la Franc Maçonnerie n’est qu’une mafia funeste, une secte ridicule, un piège pour l’égo des gogos. Et si nous échouons, qu’importe, nos enfants réussiront.

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92 Comments

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  • Jeancm , 6 février 2014 @ 11 h 47 min

    Désolé
    Alors qu’ils sont vivants

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