Ce n’est pas une histoire…

Tribune libre

Les vieux mots de la rengaine gauchiste : « Fascisme » et « racisme » se sentant seuls l’âge venu et, n’ayant pu procréer, ils ont adopté illégalement (Hollande n’étant pas encore Président), un orphelin de la bien-pensance, le petit « vivre ensemble ». L’enfant était particulièrement beau puisqu’ issu de la rencontre improbable de l’immigration et de l’art de vivre à la Française. Dans les cours de récréation, il était devenu la coqueluche du pacte républicain et faisait la fierté de ses parents. Il avait une petite cousine qui jouait toujours avec lui, la « xénophobie », souvent accompagnée de sa copine « l’islamophobie ». Mais dans ce monde idéal, malgré les surveillants de la cour « stigmatisation » et « amalgame » qui s’intéressaient plus à leur pause café qu’aux innocents enfants, l’horreur est survenue en la personne d’un jeune Français. Issu de la diversité, il a voulu participer à la grande messe de la propagande, mais à sa façon. Bilan : 7 morts, bien encombrants dont on a très vite décidé qu’ils étaient les victimes du bras armé de Marine Le Pen. Rapide retournement de situation, point de nazillons à l’horizon. Oubliant comme un seul homme toute l’artillerie de la désinformation versée à loisir sur les chaînes de télévision, le très enjoué « Grand Journal » de Canal + en tête,  la classe politico-médiatique convoqua experts en tous genres : psychiatres, spécialistes en terrorisme, consultants divers et variés de la problématique salafiste. Le petit « vivre ensemble », actuellement aux soins intensifs, avait donc un frère caché, recueilli par la famille « terrorisme ». Nourri dans la cité, au lait du conflit israélo-palestinien, le jeune Mohamed, de larcins en séjours en prison, avait pris au pied de la lettre les versets 84 et 89 de la sourate 4 du Coran et s’était lancé dans la Djihad. Après une négociation dont l’issue ne laissait aucun doute, nous eûmes droit à de grands moments d’émotion nationale, mais l’union du même nom ne dura pas plus de 50 secondes…. toute la classe politico-médiatique s’étant empressée de rebondir allègrement sur ce drame pour espérer des voix supplémentaires. Ces braves saignaient dans leur cœur et certains nous expliquaient même comment un tel drame aurait pu être évité. À quel titre, on se le demande encore, Christian Prouteau, baby-sitter de Mazarine lors de ses jeunes années, n’hésita pas à mettre en cause l’intervention du RAID. On peut penser que son explication circonstanciée des faits est la conséquence du choc affectif et psychologique qu’il a subi lors de son départ du GIGN et dont il ne semble pas remis. Cependant, grâce à lui nous avons découvert le sosie de Georges Clooney à la tête du RAID. Les semaines qui vont suivre vont être pénibles à tous égards et, si Mohammed Merah n’a pas mis la République à genoux, il nous a malheureusement démontré, à travers son fanatisme, que voter intelligemment pour la prochaine élection présidentielle a toutes les chances de s’avérer très problématique.

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