Pierre Yves Rougeyron : Curée de campagne 6

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  • vikinglenormand , 27 avril 2017 @ 8 h 44 min

    Quel plaisir que d’écouté M.Pierre Yves Rougeyron voila une personne justeet plein de bon sens.

  • le 22 à Asnières , 27 avril 2017 @ 10 h 30 min

    Je n’ai pas le son ! pouvez-vous le renvoyer SVP !! ?
    Merci ! J’ai hâte de vous écouter.

  • le 22 à Asnières , 27 avril 2017 @ 11 h 34 min

    J’ai le son ! (avec les écouteurs).
    Merci beaucoup :
    “1) arrêter de chialer (de peur)
    2) pour la victoire du camp national, ça prendra une génération.”

    J’ai compris ces consignes – et surtout, je commence lentement à les intégrer au fur et à mesure que je maîtrise – ou abandonne dans tous les sens du terme – la peur qui me ronge.
    Il va nous falloir, il va ME falloir du courage.
    Oui, c’est une guerre ! Qui, comme toute guerre, commence par une grande période de démoralisation psychologique des civils : le dodo qu’ils aimaient, plein de leur molle auto-complaisance n’est plus.
    Mais nous sommes de plus en plus nombreux à dessiller (il nous aura fallu 3 ignominieuses trahisons : Chirac et sa dissolution de l’A.N., Sarkozy et 2005/Recyclage de la Constitution Européenne en traité de Lisbonne, et le lâchage par Fillon dimanche soir à 20 heures).
    Haut les cœurs ! Immense consolation : nous allons retrouver de nouvelles et prodigieuses solidarités humaines dans cette guerre affreuse lancée contre nous les civils et citoyens.

  • jejomau , 27 avril 2017 @ 17 h 10 min

    Voter pour une Vraie DROITE aux valeurs sociales , c’est voter pour le programme de MARINE :

    – Rehausser progressivement le plafond du quotient familial

    – Rétablir la demi-part des veuves et veufs et la défiscalisation de la majoration des pensions de retraite pour les parents de famille nombreuse.

    – Mettre en œuvre une vraie politique nataliste réservée aux familles françaises, en rétablissant l’universalité des allocations familiales et en maintenant leur indexation sur le coût de la vie.

    – Rétablir la libre répartition du congé parental entre les deux parents.

    – Revaloriser le minimum vieillesse (ASPA) partout en France, y compris Outre-mer

    – Sécuriser les dépôts et l’épargne des Français en abrogeant la directive européenne sur l’Union bancaire et la disposition de la loi Sapin II qui prévoient la ponction ou le gel de l’épargne bancaire et des contrats d’assurance-vie en cas de menace de crise
    bancaire

    – Défiscaliser les heures supplémentaires

    – Retirer la loi Travail (dite loi El Khomri).

  • Jean NOGUES , 27 avril 2017 @ 19 h 16 min

    Voici le texte expurgé de toutes les coquilles dues à ma saleté de correcteur automatique d’orthographe :

    *********************************************

    Excellent de bout en bout.

    Je reviens sur le jugement de M. Rougeyron comme quoi Fillon serait lâche.

    Le diagnostic de lâcheté semble correct, je dis bien : semble.

    Mais il a besoin d’être affiné. M. Rougeyron n’a peut-être pas eu le temps de creuser à fond la question des causes de ce comportement lâche. Je ne lui en fais pas grief, il est trop jeune pour remonter aux vraies causes.

    Car on ne peut pas énoncer »Fillon est lâche » comme on le ferait devant un traître primaire ou devant un être complexé rongé de culpabilisation. François Fillon est un grimpeur de valeur, qui au départ dans sa vie, voulait devenir Guide de Haute Montagne. Son brevet d’excellent grimpeur lui a été décerné publiquement à son meeting à Lyon, par des personnes sachant de quoi elles parlaient ; au premier rang de ces personnes, il faut placer Marielle Goitschell, dont l’éloquence plus que sommaire ne doit pas faire oublier l’immense championne de ski qu’elle a été, une des plus médaillées à l’échelle mondiale dans ce sport à haut risque. Après Marielle Goitschell, d’autres personnalités connaissant parfaitement l’escalade de haut niveau, comme Hervé Gaymard, ont rappelé, en termes techniques qui ne trompent pas, la valeur de Fillon en tant que grimpeur. Hervé Gaymard lui a dit par exemple : »le rocher, François, tu connais », et après cet éloge sportif, a rappelé la célèbre pensée de Bernanos »les ratés ne vous rateront pas ».

    Après l’escalade de haut niveau, FF a pratique le sport automobile de course, encore un sport individuel qui n’est pas précisément une spécialité de lâches. Les anciens champions de ce sport voient leurs rangs amputés avant l’âge de quarante ans en proportion identique à celle qui décime les pilotes d’essai d’aviation militaire (environ 10 % de décès avant 40 ans, chiffres qu’on vous rappelle quand vous visitez l’Ecole de l’Air de Salon de Provence, une visite que j’ai accomplie pour des raisons professionnelles il y a longtemps.

    Donc François Fillon possède toutes les qualités de nerfs d’acier, de prudence dans l’audace et d’audace dana la prudence qui sont nécessaires à un vrai grimpeur s’il ne veut pas terminer son parcours dans une chaise roulante bien avant l’âge de trente ans.

    Je ne dis pas cela pour le défendre, puisque j’ai rompu suite au soutien précipité qu’il vient d’apporter à Macron, moins de deux heures après l’avoir éreinté grave. Je le dis pour bien montrer la nécessité de comprendre plus finement ce qui est arrivé.

    Voici la vérité : François Fillon a, comme l’INTEGRALITE de ses collègues parlementaires, profité abondamment, sans jamais le dénoncer, d’un système de corruption d’élus mis en place par la mitterrandie triomphante au printemps 1983, au moment même où les français ont pris sur la tronche un plan d’austérité d’une rare violence.

    J’ai envoyé à TV Libertés une longue lettre détaillée pour exposer l’historique intégral de l’affaire. J’espère que sa teneur pourra être diffusée. Je ne vais pas vous l’infliger ici dans sa totalité. Voici un résumé :

    Le plan d’austérité du printemps 1983 s’attaquait aux fonctionnaires avec une violence inouïe ( dénonciation unilatérale d’accords salariaux dont la signature avec les syndicats avait été particulièrement laborieuse ; emprunt forcé sauvage. Augmentations d’impôts; Blocage du point d’indice des fonctionnaires jusqu’au printemps 1984. Les fonctionnaires y ont perdu environ 20 % de leur niveau de vie, avec répercussions sur leurs retraites.

    Mais les députés avaient été mis au pain sec par de Gaulle, et leur indemnité mensuelle unique (non imposable pour tenir compte que la totalité des frais de représentation et de voyages restait à leur charge) était amarrée de façon rigide au sort de la fonction publique (l’indemnité était, de par une LOI, ainsi fixée : la moyenne entre le traitement le plus haut et le plus bas de la fonction publique). Au printemps 1983, cela donnait environ 6000 frans d’indemnité. Ce n’était ni la misère ni l’opulence, et de loin. Après le plan d’austérité de 1983, cela devenait carrément spartiate, et des murmures s’élevèrent de toutes parts.

    Alors le pouvoir mitterrandien se creusa la cervelle pour rétablir un niveau de vie plus décent des parlementaires sans pour autant mettre en cause la loi qui arrimait les indemnités parlementaires au point d’indice de la fonction publique. La solution fut vite trouvée, à la manière florentine, ciselée en artiste, de Mitterrand, c’est- à-dire clandestinement, de façon parfaitement obscure, en trois décrets ultradiscrets ne nécessitant pas de vote à grand spectacle. Ces trois décrets intervinrent sur une durée de trois mois, environ un par mois.

    Une première astuce diabolique accorda, sans violer la loi, une augmentation immédiate de 28 % de l’indemnité parlementaire, excusez du peu (pendant que les fonctionnaires lambda, du mieux payé au grand débutant, s’enquillaient en pleine gueule une baisse finale de 20 % de leur niveau de vie). Un second décret, quelques semaines plus tard, instaura une seconde indemnité, non imposable, censée couvrir les frais d’un(e) assistant(e) parlementaire : leurs salaires et charges sociales devaient être payées par le député sur cette enveloppe.

    De la gauche à la droite, cette disposition fut approuvée par nos chers députés A L’UNANIMITE.
    En fait, cette nouveauté était une façon hypocrite d’augmenter énormément leur niveau de vie, car lisez bien : il n’était exigé absolument aucune condition particulière de la part des députés bénéficiaires. Ils pouvaient salarier qui ils voulaient, aucun contrôle n’était prévu, aucune restriction sur les assistants (on ne les appelait pas »assistants parlementaires » mais »attachés parlementaires ») n’était formulée, aucun niveau de salaire ni de carrière n’était précisé. Mieux, il était indiqué en clair que que s’il restait de l’argent après défraiement de tous les frais payés pour cet(te) attaché(e) parlementaire, eh bien, cet argent, (NON IMPOSABLE rappelons-le) demeurait de plein droit acquis au député.

    C’était là une façon diabolique de rétablir un niveau de vie plus que décent des députés, car ces dispositions, parfaitement légales, faisaient d’eux les complices consentants d’une véritable corruption parfaitement scandaleuse. De la droite à la gauche, tous d’accord pour puiser à pleines mains dans cette manne qui leur tombait du ciel, et pour ne rien dire à qui que ce soit.

    S’il avait existé un seul député vraiment honnête et vertueux, il aurait protesté vigoureusement, en exigeant que cet(e) attaché(e) parlementaire soit un(e) fonctionnaire rémunéré(e) par l’Etat, avec un statut bien défini et des missions bien encadrées. Pendant plus de trente ans, PAS UN n’a rien trouvé à redire à ce système pourrisseur.

    Cela ne s’arrêta pas là : quelques autres semaines plus tard, fut instauré une seconde indemnité non imposable allouée au député, celle-là non pour un(e) attaché(e) parlementaire, mais pour un secrétariat. Avec les mêmes non-conditions exigées du député, avec la même faculté de garder par devers soi l’argent excédentaire, s’il en restait, laissé par la gestion de ce secrétariat. Le montant de cette deuxième indemnité forfaitaire était un peu inférieur à celui de la première

    Il; arriva alors ce qui devait arriver : la plupart des députés, comme auraient fait 99 % des français s’ils avaient été à leur place, rémunéraient le moins possible leur attaché(e) parlementaire et leur secrétaire (la plupart du temps au SMIC, ou même moins, car rien ne s’opposait à engager quelqu’un à temps partiel), ce qui leur laissait entre la moitié et les trois quarts de l’enveloppé généreuse, comme ressource personnelle statutairement non imposable qui leur tombait du ciel.

    Seule la Ligue des Contribuables dénonça ces abus scandaleux, mais son audience médiatique était nulle (car s’élever contre les impôts est fasciste et nazi, c’est bien connu, donc cette Ligue était traitée comme une organisation douteuse politiquement incorrecte, les opuscules qu’elle éditait consciencieusement pour dénoncer tout ça sans relâche n’avaient qu’une diffusion minuscule, qui laissait le grand public dans l’ignorance abyssale de toutes ces merveilles.

    Les trois décrets pris au printemps 1983 changèrent du tout au tout le sort des députés, qui devinrent subitement de gros richards. A tel point que devenir ministre en laissant une place de député faisait perdre de l’argent, ce qui a entraîné un certain nombre de refus de devenir ministre, refus dont certains furent remarqués. La fête dura au minimum trente ans sans que personne ne brise l’omettra, bien observée, scrupuleusement, par TOUS les députés. Ainsi, en consultant les archives, vous pourrez noter que lorsqu’un député (cela arrivait fréquemment) était interrogé sur ses ressources par des vedettes du petit écran, il répondait la bouche en coeur en donnant le seul montant de son indemnité parlementaire principale, en omettant carrément de parler des deux indemnités forfaitaires non imposables qui l’éacompagnaient si heureusement. JAMAIS AUCUN DE CES JOURNALISTES N’A OSE OU VOULU DEMANDER DES PRECISIONS POUR APPRONFONDIR CES REPONSES HYPOCRITES. Ainsi il est hautement probable que bien des journalistes furent complices de cette omerta, car comment croire qu’ils n’étaient pas au courant ? ne bénéficient-ils pas eux-mêmes d’avantages soigneusement occultés ?

    Mieux, le député, en répondant, pleurait misère en précisant que tout avait été moralisé car l’indemnité principale avait été rendue imposable pour moitié.
    Vers les années 1997-2002, les vraies ressources brutes du député montaient ainsi à environ 110 000 francs mensuels, dont seulement la moitié du tiers était imposable (la moitié de l’indemnité initiale revalorisée de 28 % en mai-juin 1983).

    Si François Fillon avait réellement voulu ”casser la baraque” en se défendant avec fougue et énergie, il lui aurait fallu briser cette omerta-là, ce qui aurait nécessité une conférence de presse détaillée et incendiaire ; cela aurait nécessité des explications techniques fastidieuses, et le public se lasse vite quand on le noie sous des explications techniques. Le sac qu’il aurait vidé aurait atteint de plein fouet L’ENSEMBLE DE TOUS LES PARLEMENTAIRES SANS EXCEPTION, et de toutes façons, lui comme les autres avait profité au maximum de ce système immoral scandaleux, pendant plus de trente années. Il avait fait partie des moins malhonnêtes car il avait déclaré aux impôts une fraction importante de cette manne des deux indemnités forfaitaires, alors que d’autres ne déclaraient presque rien. Il s’est même trouvé des sparlementaires pour n’engager personne, et donc garder en toute légalité la totalité des enveloppes des deux indemnités forfaitaires pour attaché(e) parlementaire(e) et secrétariat. S’il s’était défendu pour de bon, FF aurait aisément pu donner des noms….

    Le développement d’internet ayant fait circuler énormément l’information, ces avantages scandaleux devaient fatalement filtrer un jour ou l’autre auprès du public, n’étaitent plus tenables en l’état ; donc surtout après 2002, des textes plus précis furent adoptés pour encadrer de façon moins cynique l’argent de ces deux enveloppes forfaitaires. Néanmoins rien de trèes grave, un minimum de prudence suffisait à s’adapter à ces nouveaux textes. Par exemple, Fillon comprit avant bien d’autres qu’il lui fallait cesser d’employer sa famille, et il cessa donc de le faire dès 2013, alors que même de nos jours, certains parlementaires, que personne n’inquiétera jamais, fonctionnent encore avec l’ancien système légèrement modifié pour rester légal. L’afffaire Le Roux avec ses 24 contrats à une de ses filles âgée de moins de quinze ans n’est qu’un arbre qui cache la forêt….

    Tout ce qui précède explique pourquoi FF était horriblement gêné pour se défendre efficacement. Il n’aurait pu le faire qu’en mettant tout ça sur la table, je ne vous dis pas la fricassée de museau de ses collègues s’il l’avait fait !. Il aurait, par exemple, pu refuser tout en bloc en disant que tout était légal ce qui est vrai, Mais il aurait mouillé la totalité des députés. Par exemple il aurat pu faire un coup théâtral, en disant : ”je n’ai rien fait de mal, je refuse tout, et j’attendrai que les gendarmes viennent me chercher à l’Assemblée Nationale, en arrêtant tous mes collègues en même temps que moi car nous avons tous bénéficié des mêmes avantages légaux”. Avouez que c’est difficile comme tout, cornélien, fatal, imparable, ingérable, Il aurait dû prévoir le coup à l’avance, c’est son unique vrai tort. Pour le prévoir,il aurait dû faire une historique complet de ce qu’étaient devenues, depuis 1983, les deux indemnités forfaitaires des députés accompagnât l’indemnité principale, avec les noms des députés, les détails des contrats ou non-contrats, les sommes gardées par devers soi….était-ce possible, à partir du moment où rien n’était exigé par l’Etat depuis le début ? tous ces non-dits ont été compris en un centième de seconde par ses ennemis, et c’est pourquoi on lui a balancé ces accusations : il avait raison sur tout mais néanmoins il lui était humainement impossible de se défendre sans déclencher des tsunamis d’où il aurait pu sortir n’importe quoi. Donc pas de doute, on pouvait le descendre en flammes sans risque, sans qu’il puisse réagir, c’était du tout cuit ! donc ces ennemis (ou ces amis qui lui voulaient du bien) ils n’allaient pas se gêner !

    En revanche, FF n’était pas obligé de tourner sa veste en moins de deux heures pour expliquer à tous ceux qui l’ont soutenu dans la tempête, notamment les 200 000 clampins qui ont répondu à son appel au Trocadéro, qu’il se ralliait désormais à Macron ! tout ça pour ça ! ben flûte alors ! non merci Monsieur Fillon ! malgré votre passé de grimpeur, là on ne marche pas, allez faire ailleurs votre numéro de, contorsionniste. J’adhère 100 % à cette remarque fort drôle de Nadine Morano »il a transformé une élection imperdable en une élection ingagnable ». Alors conclusion de tout ce fatras banal et assommant, ben c’est clair, le 7 mai on ira voter pour »la blonde » des deux mains et de tout coeur !
    .

  • Charles , 27 avril 2017 @ 20 h 58 min

    Le système sort de son chapeau une nouvelle cruche, hyper botoxée (cela en devient ridicule à en juger par l’effet lissant sur le visage) pro LGBTP et proche de Audrey Pulvard.
    Arrogante, Gilbert la remet à sa place.
    Elle ne comprend rien et n’a jamais lu le programme de Marine

    https://www.youtube.com/watch?v=4GgwPEQd1Mw

  • Alain Celse , 28 avril 2017 @ 8 h 38 min

    “J’appelle bourgeois quiconque pense bassement” n’est pas de Baudelaire mais de Gustave Flaubert.

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