Avec l’Education nationale, en plus de se prendre pour une fille, votre fils sera analphabète…

Eric Martin
26 juin 2014
Latest Update: 28 août 2018 11 h 15 min
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Les lycéens avaient lancé une pétition contre l’épreuve de mathématique, la jugeant trop difficile.
La démarche aurait pu faire sourire si elle n’avait été suivie d’une décision aberrante de l’Education Nationale : le syndicat national des lycées et collège affirme en effet avoir reçu les consignes pour noter l’épreuve sur 24…

Le ministre de l’Education nationale Benoît Hamon a par ailleurs annoncé hier matin une « conférence nationale sur l’évaluation des élèves ». Le système de notation ne serait pas assez « gratifiant », et sera donc réformé.

En assouplissant encore un peu un système de notation déjà très peu contraignant, on va achever de le rendre illisible et inutile, et de saper la moindre exigence ayant survécue.

Comme toujours, au lieu de soigner la fièvre qui est un niveau catastrophique des élèves Français encore une fois révélé par le classement Pisa de cette année, on casse le thermomètre pour refuser d’avouer cette catastrophe.
La tendance n’est pas neuve mais on atteint là la caricature, et les premières victimes seront les élèves eux-mêmes.
Ils quitteront l’école avec un niveau déplorable et peineront à exceller ensuite dans quelque métier que ce soit, dans lequel il faudra inévitablement les compétences que l’on aura refuser d’imposer à l’école.

Des sondages récurrents révèlent une crise de confiance entre l’école et les parents.
Sont-ils pour autant consultés ? Non.

Quel est le but ? Engendrer une génération entière d’élèves incapables de s’opposer à la propagande idéologique d’Etat par manque de connaissance ?

La question mérite d’être posée… et les parents mériteraient d’être entendus !

Pour nos enfants, restons mobilisés.

> D’auteur inconnu, ce coup de gueule a été initialement publié par le Printemps français sur Facebook.

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monhugo , 26 juin 2014 @ 16 h 42 min
“Je vous trouvE”, “Centulle”. Et non “trouveS”…
Vous dites me lire souvent, et ne savez pas que je suis une femme… Pour la énième fois, mon alias est un hommage à mon chat, Hugo.
Centulle , 26 juin 2014 @ 19 h 15 min
Merci pour ces précisions et correction.
Et comme l’a dit Monsieur Poutine reprenant une expression russe: “il ne faut pas se ‘chamailler’ avec une femme”.J’arrêterai donc là pour ne pas avoir a répéter une fois de plus que :” la culture c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale” Cordialement.
caroline , 26 juin 2014 @ 22 h 42 min
Des collègues professeurs de mathématiques me disaient récemment, que comme le nombre de maths a été diminué en terminale S (sans parler de la suppression en première L), ils me pouvaient approfondir autant le programme qu’avant. Cela doit donc se ressentir sur le niveau des élèves arrivé au Bac.
Gisèle , 27 juin 2014 @ 0 h 58 min
Et c’est sans parler des commentaires des maîtres de stages d’ apprentissage ( bâtiment , commerce , etc ) , quand ils demandent à leurs élèves d’effectuer un calcul simple nécessaire à une pesée , ou à un prix , ou à une commande de matériaux …
Quant à l ‘ orthographe ….
sergeG , 27 juin 2014 @ 7 h 47 min
“Quel est le but ? Engendrer une génération entière d’élèves incapables de s’opposer à la propagande idéologique d’Etat par manque de connaissance ?” Pour moi le but est effectivement de faire des générations d’incapables afin que les enfants de la caste au pouvoir bénéficient d’un avantage comparatif favorable. Pour eux des écoles très exigeantes. Pour confirmer mes propos : lorsque mes enfants étaient scolarisé en primaire, il y avait deux instits qui étaient opposés aux devoirs du soir et autres contraintes pour ces chers petits. Mais pour leurs propres enfants ils se comportaient en tortionnaires !!!
Cygne noir , 27 juin 2014 @ 7 h 54 min
Compte tenu:
-de l’amour immodéré de nos jeunes pour le multimédia
-du niveau de leur acquits scolaires
il y a fort à parier que, dans quelque temps, les épreuves du baccalauréat seront remplacées par un test du niveau du “Maillon Faible”

Je lis, ça et là, que les responsables de cette gabegie intellectuelle seraient les ministres de l’éducation nationale ayant voulu laisser leur nom au panthéon du “progrès”.
Hélas, non, ce naufrage n’est pas seulement le fait de ces médiocres.
C’est la quasi-totalité des enseignants qui est concernée par cette catastrophe.
Vous savez, ces fameux enseignants de l’édu-intoxi-cation nationale qui refusent de sensibiliser nos chères, trop chères, petites noires à la morale et à l’éducation.
Boutté , 27 juin 2014 @ 7 h 56 min
Pas tout-à-fait d’accord : Le but recherché n’est pas de faire qu’on “ne puisse pas s’opposer ” à la propagande de l’ Etat mais bien que les têtes soient formatées pour devenir et rester socialistes . Mais on aura beau supprimer les notations à l’école, la vie se chargera bien de faire la différence entre les bons et les médiocres ,quelqu’instructon qu’ils aient tous reçue , à condition que leurs parents s’occupent de leur éducation . Les listes d’attente pour les collèges privés ressemblent déjà à l’annuaire téléphonique de Paris .