Pour le prince Louis de Bourbon, la République n’est pas le régime qu’il faut pour combattre Daesh

Pour le prince Louis de Bourbon, la République n'est pas le régime qu'il faut pour combattre Daesh

En ce 25 août, jour de la Saint-Louis, le prince Louis de Bourbon, héritier du trône de France, s’adresse aux Français :

« C’est au nom de l’Histoire, mais sans nostalgie et dans un souci d’avenir meilleur, que je peux apporter quelque chose, au moment où la France, mon pays, subit une grave crise. Il me semble que les seuls remèdes politiques habituels ne suffiront pas à conjurer les dégâts et la profondeur du mal… Il y a d’abord une guerre de civilisation, déclarée par un ennemi plus ou moins visible et insidieux, et que désormais les gouvernants semblent enfin désigner par son nom mais, surtout, une très profonde et grave crise morale ou d’identité, sorte de cancer de l’intérieur qui nous affaiblit tout autant, peut-être même davantage, que l’ennemi désigné… »

« Mais l’Histoire, dont par ma naissance je suis en quelque sorte le représentant comme héritier et successeur des souverains qui, patiemment, siècle après siècle, ont façonné la France, l’Histoire montre que les crises de conscience ne sont pas insurmontables. C’est même souvent de l’épreuve et de la rupture avec des habitudes passées qui endorment plus qu’elles ne font progresser que la France s’est constituée. Dès l’origine ! Épreuves et rupture, avec Clovis qui fait passer la Gaule du rang de province romaine à celui de royaume libre et autonome ; épreuves et rupture avec la renaissance carolingienne ; puis avec le renouveau de la souveraineté au XIIIe siècle, celui de Bouvines et de Saint Louis ; et je continue avec le renouveau d’après la guerre de Cent Ans qui avait pourtant laissé la France exsangue et quasi à la merci d’une dynastie étrangère… Oui, il y a un ressort très français qui veut que notre pays même malmené, même quasiment abattu, ne capitule pas. »

« Ces sursauts proviennent de la nature très particulière de la France. Ce n’est pas un État comme les autres. Le pouvoir ne s’y confond pas avec la force. La France a toujours reposé sur ses familles, sur des communautés d’intérêt, sur un état de droit mis en place alors que l’Europe connaissait encore régime féodal et droit du plus fort. Si la France présente cette spécificité, cela lui vient de ses origines. Clovis ne fut pas seulement le premier des rois, mais ce fut surtout le premier des rois chrétiens. Ainsi dès l’aube de la civilisation française il y avait, venant couronner au sens propre comme figuré le pouvoir, une transcendance… »

« Politique et mystique allaient de pair. Jamais le roi ne fut un monarque tout-puissant. La royauté française a toujours été vécue comme un service, imposant des devoirs garantis par Dieu… »

« Il me semble que la cause première de ce triste état des lieux est avant tout l’abandon des repères notamment religieux par notre pays, c’est-à-dire ces limites sans lesquelles les libertés ne sont plus que des licences dangereuses tant pour l’homme que pour la société. Ainsi, en un peu plus de deux siècles a été porté profondément atteinte à notre identité, française et chrétienne. Les repères perdus, l’avenir est difficile à construire ! Aussi, nourrie de bonnes intentions comme le prétendent ses partisans, la laïcité républicaine n’en est pas moins un leurre. Elle nous coupe en réalité de nos racines séculaires et le vide idéologique laisse la place à toutes les idéologies mortifères. Les jeunes ont besoin de grandeur, besoin d’espérance. Une société qui désespère et désenchante sa jeunesse n’a plus sa place. Il faut revenir de cet esprit d’abandon. Il faut retrouver enthousiasme, désir de se dépasser et, surtout, volonté… »

« C’est justement au nom de l’Histoire, mais sans nostalgie et dans un souci d’avenir meilleur, que je peux apporter quelque chose, au moment où la France, mon pays, subit une grave crise. Il me semble que les seuls remèdes politiques habituels ne suffiront pas à conjurer les dégâts et la profondeur du mal… Il y a d’abord une guerre de civilisation, déclarée par un ennemi plus ou moins visible et insidieux, et que désormais les gouvernants semblent enfin désigner par son nom mais, surtout, une très profonde et grave crise morale ou d’identité, sorte de cancer de l’intérieur qui nous affaiblit tout autant, peut-être même davantage, que l’ennemi désigné… »

« Mais l’Histoire, dont par ma naissance je suis en quelque sorte le représentant comme héritier et successeur des souverains qui, patiemment, siècle après siècle, ont façonné la France, l’Histoire montre que les crises de conscience ne sont pas insurmontables. C’est même souvent de l’épreuve et de la rupture avec des habitudes passées qui endorment plus qu’elles ne font progresser que la France s’est constituée. Dès l’origine ! Épreuves et rupture, avec Clovis qui fait passer la Gaule du rang de province romaine à celui de royaume libre et autonome ; épreuves et rupture avec la renaissance carolingienne ; puis avec le renouveau de la souveraineté au XIIIe siècle, celui de Bouvines et de Saint Louis ; et je continue avec le renouveau d’après la guerre de Cent Ans qui avait pourtant laissé la France exsangue et quasi à la merci d’une dynastie étrangère… Oui, il y a un ressort très français qui veut que notre pays même malmené, même quasiment abattu, ne capitule pas. »

« Ces sursauts proviennent de la nature très particulière de la France. Ce n’est pas un État comme les autres. Le pouvoir ne s’y confond pas avec la force. La France a toujours reposé sur ses familles, sur des communautés d’intérêt, sur un état de droit mis en place alors que l’Europe connaissait encore régime féodal et droit du plus fort. Si la France présente cette spécificité, cela lui vient de ses origines. Clovis ne fut pas seulement le premier des rois, mais ce fut surtout le premier des rois chrétiens. Ainsi dès l’aube de la civilisation française il y avait, venant couronner au sens propre comme figuré le pouvoir, une transcendance… »

« Politique et mystique allaient de pair. Jamais le roi ne fut un monarque tout-puissant. La royauté française a toujours été vécue comme un service, imposant des devoirs garantis par Dieu… »

« Il me semble que la cause première de ce triste état des lieux est avant tout l’abandon des repères notamment religieux par notre pays, c’est-à-dire ces limites sans lesquelles les libertés ne sont plus que des licences dangereuses tant pour l’homme que pour la société. Ainsi, en un peu plus de deux siècles a été porté profondément atteinte à notre identité, française et chrétienne. Les repères perdus, l’avenir est difficile à construire ! Aussi, nourrie de bonnes intentions comme le prétendent ses partisans, la laïcité républicaine n’en est pas moins un leurre. Elle nous coupe en réalité de nos racines séculaires et le vide idéologique laisse la place à toutes les idéologies mortifères. Les jeunes ont besoin de grandeur, besoin d’espérance. Une société qui désespère et désenchante sa jeunesse n’a plus sa place. Il faut revenir de cet esprit d’abandon. Il faut retrouver enthousiasme, désir de se dépasser et, surtout, volonté… »

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25 Comments

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  • 0 / 10
  • Anders , 29 août 2016 @ 10 h 16 min

    Urgence restauration de la monarchie..
    en 2017 je vote pour le prince
    A noter la grandeur de son discours
    rien a voir avec le vide abyssal des nainscorrompus /asservis/ qui sont aux manettes
    La destruction de notre pays est programée …
    Il faut que cette république disparaisse pour la survie de la France
    sinon c’est l’islam qui régnera

  • Vautrin , 29 août 2016 @ 22 h 09 min

    Merci à Monseigneur Louis, duc d’Anjou et héritier de quinze siècles de royauté qui ont fait la France. Les minables “républiques”, femmes sans tête comme disait Maurras, ont mis moins de deux siècles à la détruire. Hélas, tout est fini maintenant, et ce n’est pas le ridicule barnum électoral de 2017 qui sauvera la France. Seule une insurrection populaire….

  • trahi , 30 août 2016 @ 11 h 51 min

    Le 29 septembre 1879, Saint Michel : « Dans la salle de l’enfer (parlement) on travaille à tous les métiers.

    Il y en a de toutes races, de toutes manières (honteuses) (…) ils ne s’entendent même pas.”

    (Saint Michel détaille les profils des différents dirigeants de la France jusqu’au roi qui la délivrera)

    “Ils attendent l’heure où le mal sera à son comble, l’heure où les justes seront chassés de leur emploi ; l’heure où la foi ne sera apparemment que faiblesse dégénérée ; l’heure où le peuple ne sera gouverné que par des hommes qui par leur vie abominable, auront pratiquement renié le Sauveur.

    Ils ont déjà la corde en main, ceux qui vont détruire des milliers de Français à la mort la plus affreuse.

    La France deviendra le repaire d’un grand nombre d’étrangers qui écouteront si l’horloge de la sentence ne va pas bientôt sonner.

    Et elle va sonner le jour où elle entrera dans son déclin. D’abord en France, puis ailleurs. »

    « Lors de cette heure terrible, les étrangers, dont le désir est rempli d’une violence qui ne se possède pas, seront maîtres en France.

  • Daniel PIGNARD , 31 août 2016 @ 19 h 16 min

    La généalogie de Louis de Bourbon passe par l’infant François de Paule de Bourbon dont on dit qu’il est le fils de Manuel Godoy (amant de la Reine), secrétaire d’état du roi Charles IV d’Espagne, et non du roi lui-même.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pr%C3%A9tendants_au_tr%C3%B4ne_de_France_depuis_1792

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