Le drapeau français, « cette saloperie tricolore »

François Hollande, socialiste, demande aux Français d’accrocher les trois couleurs à leur fenêtre. Se souvient-il de ce poème écrit en 1924 par Jean Zay, socialiste, dont l’effigie géante flotte toujours au Panthéon grâce à lui ? Rafraichissons la mémoire de l’imposteur qui nous gouverne pour qu’il déclame dans la Cour des Invalides, en hommage aux morts du 13 novembre, ce morceau d’anthologie :

LE DRAPEAU

Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.
Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays.
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…
Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,
Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…
Qu’est-ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
Quinze cent mille morts, mon Dieu !
Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,
Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,
Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.
Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières
Sans planches et sans prières…
Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux
De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?
Ils ne sont plus que des pourritures…
Pour cette immonde petite guenille !
Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis
Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille
Je te hais pour tous ceux qui te saluent,
Je te hais à cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
Le blanc livide de tes remords.

Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup
Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

> Philippe Simonnot est un économiste libertarien. Il est l’auteur de Le Rose et le Brun (Dualpha), et Hitlerisme français (Kindle).

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39 Comments

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  • 0 / 10
  • tell guillaume , 26 novembre 2015 @ 15 h 19 min

    Quand des écoles de la république porte le nom d’un poète qui se torche le cul avec notre drapeau et que nos socialistes ont honoré en le mettant au panthéon, voila comment on respecte notre république avec tous ces salopards qui ont rien à foutre de ce drapeau
    Jean Zay est entré au Panthéon. Jean Zay, pour qui le drapeau français était une « saloperie tricolore » avec laquelle il se torchait.

    C’est pourquoi les dirigeants socialistes lui ont offert le Panthéon : eux aussi crachent sur l’identité de la France – quand ils ne la nient pas.

    Jean Zay disait des patriotes saluant le drapeau français qu’ils sont « des peigne-culs, des couillons, des putains, qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre. »

    C’est probablement suffisant, du point de vue de l’internationale socialiste, pour mériter les plus grands honneurs.

    D’un autre coté, Chirac a offert des obsèques nationales à Arafat, et Taubira a remis le prix de Droits de l’homme à un homme jugé pour complicité d’organisation terroriste antisémite.

    Voici le poème sur le drapeau français, écrit en 1924. Des parties sont mises en italique par moi.

    Les indigènes de la République peuvent prendre des leçons. Ils ne lui arrivent pas à la cheville dans leur détestation. Ils n’entreront pas tout de suite au Panthéon :

    Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là.
    Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays.
    Quinze cent mille morts, mon Dieu !
    Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore…
    Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse,
    Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur…
    Qu’est ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ?
    Quinze cent mille morts, mon Dieu !
    Quinze cent mille morts pour cette saloperie.
    Quinze cent mille éventrés, déchiquetés,
    Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille,
    Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS,
    Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS.
    Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières
    Sans planches et sans prières…
    Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux
    De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ?
    Ils ne sont plus que des pourritures…
    Pour cette immonde petite guenille !
    Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement,
    Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes
    Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis
    Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille
    Je te hais pour tous ceux qui te saluent,
    Je te hais à cause des peigne-culs, des couillons, des putains,
    Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,
    Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial,
    Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.
    Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel,
    Le blanc livide de tes remords.

    Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup
    Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts.
    Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires,
    Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.

  • saintpol , 26 novembre 2015 @ 15 h 57 min

    Tu peux aller te faire voire “Président ” je ne marche pas dans ta combine de récupération
    pour cacher la responsabilité de ce minable gouvernement qui a combattu par l’intermédiaire du détraqué hystérique le Front National et n’a pas tenu compte des nombreux avertissement de ce premier parti de France….J’accrocherai le drapeau Français lorsque vous serez chassés ! ! ! ! ! !

  • Catholique & Français , 26 novembre 2015 @ 16 h 19 min

    “Socialisme” & ses sécrétions : politicaillerie, boniments, incompétence, racket fiscal, corruption etc… etc… & “Islamisme” & ses sécrétions : délinquance, fanatisme, menaces, saleté morale, agressions de toutes sortes et maintenant terreur pour nos gosses etc… etc… : rien qu’avec ces deux mots, Socialisme et Islamisme, vous remplissez 75% des infos quotidiennes et des faits divers. Y-en a marre et plus que marre de ces fléaux insupportables !!! Moi qui suis Catholique & Français, je rêve d’un monde et d’une patrie sans socialisme et sans Islam ! Foutez-nous LA PAIX !!!

  • sergio , 26 novembre 2015 @ 17 h 00 min

    Cette gauche merdeuse qui n’ a cessé ( surtout depuis 1968 ) de cracher sur le drapeau français , pour cause de ringardise et de patriotisme désuet , se met à vouloir le hisser à toutes les fenêtres de France et de Navarre maintenant ……..
    Fumisterie et tartufferie que tout cela !….
    Il faut dire que les socialos nous ont tellement ” habitué” à cela .
    Mais maintenant , la coupe est pleine , BASTA !!!!
    En décembre , dégageons une partie de cette vermine des conseils régionaux !

  • professeur Tournesol , 26 novembre 2015 @ 18 h 29 min

    ça me fait penser à l’entre deux tour des présidentielles de 2002, lorsque les gauchistes manifestaient avec des drapeaux tricolores en chantant la Marseillaise, pour ne pas laisser le monopole du patriotisme au FN.

  • Marino , 26 novembre 2015 @ 18 h 31 min

    Le Parisien : Question du jour

    Comptez-vous accrocher un drapeau à vos fenêtres en hommage aux victimes ?

    OUI : 31,2%
    NON :68,8%

    NB : Rassurez vous je suis bien réveillée et je ne serai pas le mouton qui obéit à ce pantin de Hollande : je suis aux côtés des familles de victimes qui boycotteront cet hommage qui pue la récupération politique de ces incompétents du gouvernement .

  • xrayzoulou , 26 novembre 2015 @ 18 h 50 min

    Les gôchos-socialopathes, et une certaine “droite” assez colorée de rose !…. n’aiment pas et n’ont jamais la France. Tout pour ces francs-macs (leur seule religion) est pour profiter des postes, du pouvoir, du fric qu’ils nous extorquent ! Et parader comme des paons !
    De la France et des français, ils n’en ont jamais rien à foutre la preuve, ils préfèrent DAESH aux français, même si ils vocifèrent contre les attentats, eux qui ont armé leurs bras. Idem pour les US et l’UE!!!
    Heureusement qu’il y a Monsieur POUTINE qui nous rendra nôtre Honneur et nôtre fierté !
    N’attendons rien de bon de ces manchots stériles !!!!!!

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