Une société qui part en vrille

Quand des intellectuels et des personnalités (une centaine), de tous bords, de tous horizons, comme, Alain Finkielkraut, Elisabeth Lévy, Bernard Kouchner, Jean Messiha, Sylvain Tesson ou encore Luc Ferry, signent une tribune dans le journal, Le Figaro, pour tirer la sonnette d’alarme sur les dangers de la montée d’un “nouveau totalitarisme”, l’islam radical, qui génère un ” apartheid d’un nouveau genre” qui “menace la liberté en général et pas seulement la liberté de penser”, on ne peut qu’applaudir. Même si cette initiative arrive un peu tard, elle dénonce sans détour l”expression de la haine la plus caractérisée à l’égard de notre pays et de la démocratie” qui “cherche à gagner du terrain par tous les moyens” mais, aussi, ” à passer pour victime de l’intolérance”. Ils estiment que “l’islamisme veut être à part, car il rejette les autres, y compris les musulmans qui ne partagent pas ses vues” ; la valorisation du port du voile islamique, entre autres, est une preuve de cette “sécession avec la communauté nationale”. Et la tribune rappelle qu’en France “aucune religion ne fait la loi” ; on ne le redira jamais assez.

Quand deux femmes notoirement connues, une classée à gauche, l’autre à droite, constatent la dégénérescence de la France, elles n’y vont pas, non plus, par quatre chemins. Ni intellectuelles de métier, ni philosophes de formation, elles représentent tout de même une certaine élite ; les médias leur donnent volontiers la parole. Et ça décoiffe ! “On est dans une société qui part en vrille et qui fait n’importe quoi. Il n’y a plus de dignité, il n’y a plus rien, tout est permis”, déclare Geneviève de Fontenay, horrifiée à l’idée que des transgenres puissent concourir à l’élection de Miss France… Brigitte Bardot, elle, est sur un registre plus patriotique : “J’ai été élevée dans l’honneur, le patriotisme, l’amour et le respect de mon pays. Quand je vois ce qu’il est devenu, je suis assez désespérée. Quand je constate ce qu’ils ont fait d’un pays dont la richesse intellectuelle, la qualité du langage, de l’écriture, la primauté en matière d’architecture, de mode, d’élégance, de patrimoine rayonnaient dans le monde entier, ça me déprime”. On comprend aisément ces propos !

Que des femmes connues, mais qui, comme n’importe quel citoyen lambda, expriment le besoin de dire leur consternation de voir la France partir à la dérive, est le signe que la coupe est pleine. La compréhension de la réalité de la décomposition générale de notre société n’épargne plus personne. Sauf encore nos indécrottables responsables politiques et économiques qui n’ont toujours rien compris. Et qui continuent leur petit train-train comme si de rien n’était, sans prendre la mesure des problèmes pourtant nombreux et récurrents.

Si l’islamisme gagne du terrain, c’est bien parce que notre pays est en pleine déliquescence. À cause de quoi et par la faute de qui ? Certainement pas les précités qui n’ont jamais manqué de discernement et de lucidité sur tous les problèmes de la débandade de notre société. Non, les responsables de cette situation, qui continuent à prôner le laxisme en toutes circonstances, sont d’abord et avant tout nos gouvernants qui se sont succédés depuis des décennies, en appliquant à la lettre l’imbécile slogan de mai 68 : “il est interdit d’interdire”. Plus qu’imbécile, ce slogan, mortifère et assassin, a encore permis à un décérébré, fou d’Allah, étranger en situation irrégulière, fiché S, petit délinquant multirécidiviste, de faire son sale boulot : tuer des innocents, à Trèbes et à Carcassonne, au nom d’une idéologie totalitaire. Que faisait ce fiché S étranger sur notre sol ? Au nom de quelle loi démocratique crétine cet individu pouvait-il se prévaloir pour rester en France et avec l’aide de quelle association ?

Dans une société qui part en vrille, combien de vies perdues faudra-t-il encore pour que nos gouvernants prennent la mesure de la menace islamiste ? Quand articuleront-ils le combat idéologique avec le réarmement moral du pays pour que les fous d’Allah ne puissent plus continuer leur travail de sape ? Pour notre malheur, il est à craindre qu’il faille attendre encore un peu.

Claude Picard

Related Articles

8 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Droal , 28 mars 2018 @ 7 h 55 min

    Cela fait 50 ans que la France a disparu et c’est maintenant à la Génération de 68 de disparaître. Un demi-siècle de fêtes ininterrompues marque une génération qui n’a plus rien à prouver

    Le blême c’est qu’il n’y a quasiment plus rien à sauver.

    Le 14 mai 1969, dans une lettre à sa sœur Marie-Agnès, De Gaulle écrit :

    « Quant aux évènements, il s’est produit ce qui devait un jour arriver. Les Français d’à présent ne sont pas encore redevenus un assez grand peuple pour porter, à la longue, l’affirmation de la France que je pratique en leur nom depuis trente ans. Mais ce qui a été fait sous cette égide, d’abord pendant la guerre, ensuite au cours des onze dernières années, a été d’une telle dimension que l’avenir est de ce côté-la. La période de médiocrité dans laquelle notre pays vient d’entrer en fera bientôt la démonstration. »

    Il me semble qu’on arrive au sommet de “la démonstration”.

  • Marcus , 28 mars 2018 @ 8 h 59 min

    L’Islam radical est un pléonasme, c’est comme si l’on disait l’eau mouillée. L’Islam est radical par essence, il suffit de lire le Coran. Par contre, ce sont les manières de pratiquer l’Islam qui sont plus ou moins modérées selon les pratiquants.
    L’Islamisme est un mot de novlangue, inventé de toutes pièces par les médias gauchistes occidentaux, pour bien faire comprendre aux petites têtes du peuple que nous sommes, qu’il y a un mur infranchissable entre l’immense majorité des musulmans paisibles et inoffensifs, et les quelques “déséquilibrés” qui font des actes de terrorisme.
    Pour les médias de la police de la pensée, ce n’est pas la réalité qui compte, c’est la perception qu’ont les gens de la réalité.

  • Boutté , 28 mars 2018 @ 9 h 13 min

    Emanuel Macron est le premier Président de la République qui n’ait pas connu Mai68. Cependant, par l’enseignement reçu,il est marqué par la sinistre idéologie d’où procède le pourrissement de nôtre société. Le relativisme,le mondialisme,le refus de défendre le territoire ni les valeurs du pays en sont les symptômes mortels.

  • vikinglenormand , 28 mars 2018 @ 9 h 31 min

    Macron et Philippe remonte dans les sondages à la suite de l’attenta,que faut’il en penser,donc plus de morts pour finir à 80%.

  • DOMREMY , 28 mars 2018 @ 10 h 41 min

    j ai l âge de BRIGITTE BARDOT et je partage son avis, la FRANCE N EST PLUS LA FRANCE, c est une HORREUR

  • François2 , 28 mars 2018 @ 10 h 49 min

    René Marchand dans son livre “La France en danger d’Islam” en 2002 écrit : “Chaque jour qui passe est un jour contre la France”. Cela fait déjà plus de 5.500 jours…
    Il n’y a pas à rechercher de responsables et coupables, on les connait : ce sont tous les Français eux-mêmes, de droite et de gauche qui votent pour des politiques incompétents (Marine comprise) depuis 50 ans…

  • Mimi , 28 mars 2018 @ 11 h 58 min

    Tout le monde insiste en disant que nos gouvernants n’ont rien compris….COMMENT FAUT-IL LE DIRE ??? SI BIEN SÛR QU’ILS ONT COMPRIS !!!!! Ils ne veulent rien faire c’est tout !!!!Tous les gouvernants d’Europe sont d’accord pour mettre à feu et à sang nos pays respectifs, ils n’ont aucune conscience, aucune état d’âme, aucun complexe, ils ne sont là que pour le pouvoir et l’argent, bien à l’abri derrière les boucliers milliardaires !!! Alors, nos vies, et tout le reste, ils n’en ont rien à battre !!! MAIS CA, PERSONNE NE LE DIRA CLAIREMENT !!!

Comments are closed.