Vous avez dit mixité sociale ?

On le sait, socialisme et démocratie ne font pas bon ménage. Les gouvernements successifs de François Hollande en sont la preuve, s’il en était besoin. Difficulté à dialoguer avec les partenaires sociaux, avec les agriculteurs, répression sévère des manifestations pour la défense de la famille l’année dernière, recours répété à l’article 49/3 à l’Assemblée nationale…

Après avoir voulu forcer la main des maires pour accueillir des migrants dont les français ne veulent pas, la dernière idée en date de Manuel Valls consiste donc à imposer la mixité sociale dans les villes via la dictatoriale loi SRU. Par l’intermédiaire de son ministre de la ville, Patrick Kanner, notre ayatollah de la mixité nous fait savoir son intention de préempter des terrains pour obliger les élus locaux à accueillir des logements sociaux sur leur commune.

Tout cela ne serait pas si dramatique si tout le monde s’entendait sur les mots et surtout sur ce qu’ils cachent. Quand les édiles socialistes parlent de mixité sociale, les Français comprennent mixité ethnique et ils comprennent bien. Chacun le sait, Manuel Valls a découvert ou fait mine de découvrir dans sa commune d’Evry, il y a déjà quelques années que la concentration de populations immigrées était facteur de problème, il se plaignait de ne pas avoir assez de « blancos » dans ces cités…

Eh oui, Monsieur le Premier ministre, mais vous prenez peut-être le problème à l’envers. S’il n’y a pas assez de « blancs », c’est peut-être parce qu’il y a trop des « autres » et que les vilains Français ne veulent pas vivre dans votre merveilleux monde de la diversité.

Quand le ministre de la ville a annoncé que le gouvernement préempterait les terrains, autoriserait lui-même les permis de construire et réserverait près de la moitié des logements à un « public prioritaire », on prend la mesure de l’esprit de concertation entre les décideurs nationaux et les élus de terrain.

Quoi qu’il en soit, messieurs les promoteurs du grand melting pot, soyez certains que si vous avez aujourd’hui le pouvoir d’imposer aux communes de recevoir des populations étrangères qu’elles ne veulent pas, vous n’aurez pas pour autant la possibilité de retenir les Français qui ne resteront pas dans vos charmantes cités en voie de libanisation. A moins que vous leur interdisiez de déménager, une idée à creuser pour finir votre mandat…

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5 Comments

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  • jejomau , 28 septembre 2015 @ 10 h 38 min

    C’est pas l’affreux Zemmour d’une prétendue “extrême-droate” qui le dit, ni Nadine Morano, ni aucun réac, lesquels sont bien plus respectueux de la diversité que les tenants de la Gauche islamophile… C’est “lui” :

    https://www.youtube.com/watch?v=pTZn7aqBVQc

    Quelle honte ! Et jamais mis au pilori par ses copains LGBT des médias….

  • xrayzoulou , 28 septembre 2015 @ 19 h 45 min

    Les français ne resteront pas ! On a vu que partout où il y avait des français, dès qu’un vendait ou partait c’est un arabe qui prenait la place (1, 2 ou 3 cela ne pose pas de problème…) et ainsi de suite, ils ont colonisé des cités entières, faisant partir les français qui tentaient de tenir. Ils se ghettorisent tout seul, investissent petit à petit cités et quartiers en faisant des zones de non droit !
    D’un bourrin on ne fait pas un cheval de course, même en lui coupant les oreilles en pointes. Souvenez-vous de cela ! Ils sont inintégrables !!!! et ceux qui se sont intégrés (car il y en a !) il ne les soutiennent pas et ont du souci à se faire : il faudra les protéger, ne pas faire comme degaulle les abandonner aux barbares !!!

  • Marino , 29 septembre 2015 @ 6 h 28 min

    Depuis le 1er janvier, les terrains constructibles, non bâtis situés dans les 28 agglomérations dites tendues – dont Paris, Lyon, Lille, Toulouse, Marseille-Aix-en-Provence – sont surtaxés.

    La valeur locative de cet impôt local est ainsi majorée de 25 % et surtout les propriétaires paient une taxe forfaitaire de 5 euros par m².

    Résultat, cette année, les taxes foncières de ces terrains ont été multipliées par deux, dix, voire cent! Et ce n’est qu’un début, puisque cette taxe passera à 10 euros le m² en 2017

    «Il s’agit d’une expropriation indirecte. En dix ans, dans certains secteurs, les propriétaires paieront en impôt l’équivalent de la valeur de leur terrain», s’insurge, Jean Perrin, président de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI).

    618 communes sont concernées par cette nouvelle donne. Chacune doit transmettre chaque année à l’administration fiscale la liste des terrains constructibles. Se voulant dissuasive, cette inflation fiscale vise à inciter les propriétaires à céder leurs parcelles dans les zones où l’offre est insuffisante

    La médiatisation du sujet va en effet à l’encontre de la communication gouvernementale, grandement focalisée en cette rentrée sur les réductions d’impôt …..

    Tous les propriétaires ne pourront certainement pas faire face à de telles notes fiscales et certains vendront leurs terrains

  • jsg , 29 septembre 2015 @ 7 h 00 min

    C’est une atteinte au droit de propriété, qui de part les disparités enregistrées chassent les propriétaires. Sur Morsang/Orge 91390, on a pu lire qu’un propriétaire d’un bout de terrain pour lequel il payait dans les 350€ a vu passer son foncier à plus de 3000€.
    Il faut dénoncer tous ces abus de gestion, ou l’idéologie passe par dessus tout.
    Un autre cadeau concocté par Bercy : la taxe sur la construction, qui dégringole sur les nouveaux arrivants, sans que ceux-ci aient été informés ! -les collectivités seraient autorisées à ne pas le dire aux futurs constructeurs, modificateurs-.
    Bref, c’est un encouragement à construire !, merci les technocrates, vous êtes doués !

  • Maurice , 30 septembre 2015 @ 7 h 49 min

    – Ils sont inintégrables –
    ILS ne veulent pas s’intégrer ! S’ils le désiraient cela se verrait depuis longtemps, ils s’habilleraient et mangeraient comme tout un chacun, le font-ils ? NON ! Ils veulent être différents et la différence est le partage. Nous en avons des preuves en ce qui concerne les demandes d’aménagement pour les repas scolaires, les horaires de piscine, etc.
    Ceux qui OSENT s’intégrer doivent ne pas rester dans les parages des intégristes sans ça les pires ennuis leur arrivent ; qui n’a pas entendu ceux qui étaient restés que depuis que la femme mettait un foulard elle n’était plus insultée, leur fille et garçon plus insulté et agressé ? Ils imposent leur façon de vivre à ceux qui ne partent pas pour diverse raison.

    Au sujet de la mixité sociale : les constructions qui sont réalisées sur la base de mixité sociale ne le sont que sur le papier, les logements dits sociaux et ceux en copropriétés sont séparés soit par des murs soit par un grillage de 2 m de haut avec parfois un digicode pour que les copros passent dans la parti sociale, les entrées ne sont pas les mêmes. Vue à Romainville (93), pas une construction n’y échappe ! C’est ça le social ?
    Je comprends que les copros ne veuillent pas cohabiter lorsque l’on voit ce que deviennent les parties communes des immeubles dits sociaux !

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