Théorie du genre à l’école : Vincent Peillon est une menteuse

Eric Martin
29 janvier 2014
Latest Update: 29 janvier 2014 13 h 28 min
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Tandis que, selon la ministre des Droits de la femme Najat Vallaud Belkacem, “la théorie du genre n’existe pas », Vincent Peillon a osé déclarer ce mardi à l’Assemblée nationale que l’Éducation nationale “refuse totalement la théorie du genre”. Il l’a fait comme Cahuzac, “les yeux dans les yeux”. Mais s’il refuse la théorie du genre, c’est déjà qu’elle existe. Il va falloir qu’ils accordent leurs violons, au Gouvernement. Peillon s’en prend au passage à “l’extrême-droite négationniste” qu’il accuse de faire peur aux parents d’élèves. “Ce que nous faisons, ce n’est pas la théorie du genre, je la refuse”, continue le ministre de l’Éducation nationale, sans nous dire ce qu’est la théorie du genre et ce qu’elle n’est pas :

Mais, ainsi que le relève l’Observatoire de la théorie du genre,

on ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la justice et Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre.

Dans la diffusion de cette « théorie », l’Education nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :

Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l’éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.

L’expérimentation, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, de crèches neutres s’inspirant de la crèche Égalia à Stockolhm.

La généralisation de l’éducation sexuelle à l’école pour tous les élèves à partir de 6 ans. Le ministère allant jusqu’à recommander la participation en classe d’intervenants issus d’associations clairement militantes.

La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et l’identité de genre en affirmant sur ses supports pédagogiques : « que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !

La diffusion dans le cadre du programme « Ecole et cinéma » du film militant « Tomboy », où l’on invite des enfants de CE2, CM1, CM2 à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçons.

Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres “non-genrés” comme “Papa porte une robe”.

Autant dire que les parents ont raison de s’inquiéter de la propagande pro-théorie du genre de l’Éducation nationale et de participer à la Journée de retrait de l’école.

Lire aussi :
> Le stéréotype, une notion des idéologues du genre, par Alexis Aguettant

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Observateur , 29 janvier 2014 @ 11 h 33 min
En effet ils ne sont plus dans la théorie mais dans le bourrage de crâne systématique à l’endroit des plus jeunes, pourquoi les plus jeunes ? Parce qu’ils sont dénué(e)s de tout sens critique et qu’ils ne peuvent prendre le recul nécessaire pour séparer le bon grain de l’ivraie dans la bouillie idéologique dont l’Etat tente de les abreuver.

Autrement dit c’est la pratique et à un niveau industriel d’une énormité sociologique qu’ils ont d’abord essayé de caser en biologie (voir sur dailymotion le témoignage de cette enseignante de SVT forcée d’introduire la chose dans son programme).

Pris la main dans le sac ils mettent évidemment tout en oeuvre pour nier, la machine journalistique aux ordres parlant associant déjà l’étiquette “extrême droite” aux détracteurs dans le processus habituel de diabolisation du débat politique. C’est bien pratique d’ailleurs, dès que quelqu’un s’oppose c’est évidemment un fasciste (sic !) d’extrême droite (sic !!).

Il en va de la responsabilité des parents de laisser ou non, cette monstruosité être instruite à leurs enfants, quant aux nostalgiques des Etats totalitaires qui assimilent les enfants des citoyens français aux jeunesses endoctrinées appartenant corps et âmes à l’Etat, renvoyons les dans les poubelles de l’Histoire dont ils n’auraient jamais du sortir.
ranguin , 29 janvier 2014 @ 11 h 36 min
Oh, les cons !
J’ai une soeur qui a, tout comme nous, joué aux soldats, aux cow-boys. Elle a toujours porté des pantalons, peu de robes qu’elle trouvait mal commodes. Elle a travaillé tout en épousant un garçon gentil, aimant etc.
Aujourd’hui, je suis père de famille, elle, a toujours refusé d’avoir des enfants. Ceci explique peut-être cela.
Observateur , 29 janvier 2014 @ 11 h 37 min
Et au niveau européen regardez ce que vaut notre éducation selon PISA, non seulement nos élèves sortent sans le B-A-BA mais en plus voilà maintenant qu’on veut perturber leurs repères les plus fondamentaux !

Les responsables devraient être jugés pour leur incompétence, voire leur trahison puisque ils détruisent sciemment l’intellect national au profit des autres nations qui elles, pas folles, ont reléguer les idéologues du genre au rang d’olibrius marginaux à prendre au quinzième degré.
Observateur , 29 janvier 2014 @ 11 h 39 min
Cf PISA = OCDE. On ne sait jamais mais des fois que, comparativement avec les autres pays de l’UE.
christiane , 29 janvier 2014 @ 11 h 43 min
C’est pour être libres d’agir à leur guise que le trio satanique Peillon / Belkacem / Taubira veulent à tout prix envoyer les femmes hors du foyer afin qu’elles n’aient d’autre alternative que celle d’ envoyer leurs enfants en maternelle le plus tôt possible, puis à l’école le plus longtemps possible afin ” d’arracher les enfants aux parents “.
Je conseillerai vivement aux parents de s’organiser pour soustraire leurs enfants à l’influence maléfique et destructrice de ces enseignants aux ordres en se rassemblant pour grouper les enfants, les leurs et ceux des autres, afin de les instruire par correspondance car, il sera très difficile d’échapper à l’idéologie du genre qui est et sera diffusée par les moyens les plus pervers par des menteurs pathologiques professionnels, à moins que nous réussissions à nous débarrasser de cette classe politique qui depuis ces 40 dernières années a tout fait pour nous conduire au bord du gouffre.
Nif , 29 janvier 2014 @ 11 h 57 min
Ha bon? l’OCDE ne serait que pour l’UE?
Je n’ai pas lu que PISA était un classement européen; mais “on ne sait jamais, des fois que”: qu’est-ce qu’on se marre avec tous vos commentaires éclairés!
Laissez PISA tranquille, MONSIEUR Peillon tranquille, et arrêtez vos mensonges!
Observateur , 29 janvier 2014 @ 12 h 02 min
Je n’ai jamais écris que PISA n’était que pour l’UE mais de comparer la France aux autres pays de l’UE nuance qui vous a, semble t-il, complètement échappé.

“Marrez” vous donc mais lisez correctement les commentaires avant de répondre, ce qui vous évitera de répondre à côté de la plaque pour défendre l’incompétence et de passer pour un rigolo par voie de conséquence.