Pourquoi j’ai écrit “Le Temps du phénix”

Je suis retiré de la vie politique depuis maintenant huit ans. Pour autant je suis loin de me désintéresser du sort de mon pays. Je suis même désolé de voir chaque jour la France s’enfoncer un peu plus dans le déclin. Et ce constat me tourmente d’autant plus qu’à mes yeux rien n’est perdu : d’autres hommes au pouvoir et tout pourrait changer.

Beaucoup de Français nourrissent cependant un pessimisme foncier, considérant que, si les solutions existent, les oppositions politiques, médiatiques, institutionnelles et syndicales seraient telles que rien ne serait possible. Je pense qu’il s’agit là d’une grave erreur d’appréciation et c’est ce que j’ai voulu montrer à travers Le Temps du phénix. Pour cela j’ai choisi de mettre en scène un président déterminé à redresser la France et de montrer comment, mois après mois, il parvient à mettre en œuvre son programme en surmontant une à une toutes les difficultés qui se présentent à lui.

En écrivant ce roman je me suis d’ailleurs rendu compte que, pour engager un processus de redressement national, il faut d’abord s’en donner les moyens. Faute de quoi un président issu de la droite nationale, même soutenu par une majorité à l’Assemblée, serait condamné à ne prendre, à l’instar de ses prédécesseurs, que des mesures symboliques ou homéopathiques. Il serait en effet contraint à l’impuissance par les contre-pouvoirs institutionnels et idéologiques tels la Commission de Bruxelles, le Conseil constitutionnel, les médias, les syndicats ou la justice. Aussi le président héros du Temps du phénix fait-il d’abord sauter ces verrous pour, comme il le dit lui-même, « rendre du pouvoir au pouvoir ». Ce préalable levé, il peut commencer à agir.

Encore faut-il qu’il soit d’une autre trempe que ceux qui gouvernent actuellement et notamment qu’il ne voie pas son élection comme le couronnement d’une carrière mais comme le commencement d’une mission. Aussi quand il arrive au pouvoir, le président nouvellement élu sait-il exactement ce qu’il va faire et il est résolu à le faire quels que soient les obstacles et les difficultés. Dès lors, tout change, car c’est une grande politique qui peut ainsi être menée, une politique qui rende possible ce qui est nécessaire.

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11 Comments

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  • Trahi , 29 mars 2016 @ 11 h 34 min

    Seul, un dictateur pourra remettre la France au niveau qu’elle mérite.
    Seul un roi pourra remettre la France au niveau qu’elle mérite.
    Seul, avec l’aide de la providence la France se redressera.

  • Delaforest , 29 mars 2016 @ 12 h 39 min

    Ah ! Bruno Mégret ! Quelle joie de le lire ici !

    Je pense avec nostalgie au sursaut national de 1998-1999. Mégret à la tête du Front National, c’était le Front National au gouvernement en 2002 ou au plus tard en 2007. Au lieu de cela, le Système, qui ne s’y est pas trompé, a préféré Jean-Marie (se souvenir de la campagne médiatique favorable au père contre Mégret, comme celle favorable à la fille contre Gollnisch), et pour cause… Regardez ce qu’est devenu le FN depuis…

    Espérons que le mouvement national se refonde sur les vraies valeurs, en dehors de la coterie lepéno-mariniste et de l’impasse du FNPA dont la ligne mélanchonienne chevènementiste pro-LGBT est particulièrement insupportable, et surtout néfaste pour la France. Bruno Mégret, comme Philippe de Villiers, Robert Ménard, Carl Lang ou Bruno Gollnisch ont certainement un rôle à jouer dans la refondation de la résistance française.

  • Trucker , 29 mars 2016 @ 12 h 51 min

    …le problème est qu’une dictature qui ne s’appuie sur un substrat culturel fort et enraciné n’a aucune chance de perdurer….à plus forte raison dans la sphère occidentale.

    Toutes celles qui ont existé en Europe étaient le produit d’une guerre civile, de la guerre tout court, ou d’un effondrement politique et économique catastrophique.

    De plus nous ne sommes plus à l’époque ou la non ingérence dans les affaires intérieures était une règle à peu près respectée par tous.

    Une dictature en France engendrera la guerre civile……la guerre civile cautionnera la dictature ( le pourcentage de satisfait dans les sondages concernant Manuel Valls est une indication très parlante….)

    Une dictature “de droite” ranimera la dynamique de combat marxiste qui se nourrit de la guerre ou procède par la guerre comme le démontre les prises de pouvoirs communistes dans le monde au 20ième siècle.
    Une dictature de gauche ( donc communiste ) verra les bourgeois….” vouloir gagner de l’argent en vendant les cordes avec lesquelles on les pendra “….on connait la suite….

    L’option royaliste semble être la plus crédible car possiblement porteuse d’une légitimité morale qui fera toujours défaut à la dictature.

    Le seul hic est : comment passe-t-on d’une démocratie, même dévoyée et corrompue dans ses principes fondamentaux à une restauration monarchique….dans le contexte qui est celui de la France.

    Si cela se concrétisait…..cela signerait une singularité française.

  • batman16 , 29 mars 2016 @ 15 h 22 min

    Mais enfin, je voudrai bien que l’on arrête de parler de démocratie en France. Elle n’a jamais existé même un peu. En europe il y a une démocratie, c’est la Suisse et pas à 100% mais, ce n’est pas parce que nous votons que nous sommes en démocratie. Les Français votent et le résultat représente au mieux à chaque fois, 30% du pays. Et de plus quand le vote ne plait pas aux dirigeants, il le modifient à leur guise. Nous sommes en plus maintenant sous une dictature d’une commission de bruxelles, qui décide de tout sans autorisations ni communication et qui va nous jeter par le traité atlantique sous la coupe d’un pseudo gouvernement mondialiste que l’on sera obligé de dégommer par les armes pour retrouver une vie normale.

  • azertt , 29 mars 2016 @ 15 h 30 min

    plus de pouvoir au pouvoir c’est justement ce qui nous a perdu, avec de gaulle çà allait encore, et ensuite succession de collabos qui ont les mains libres pour détruire la france.
    au contraire il faut plus de pouvoir au peuple. les sondages le montrent. ils sont contre l’euro l’immigration l’islam etc…
    meme encore aujourd’hui. il y a des réactions pitoyables du peuple mais encore du bon sens sur certaines questions.
    sur la base de ces questions auxquelles le peuple peut répondre en faveur de la France on peut reconstruire quelque chose.
    il faut le référendum d’initiative populaire.
    et personne ne peut s’y opposer sans perdre de sa crédibilité.
    mais il faut le proposer, et le mettre en avant, pas comme une sous-mesurette.

    49-3 et cie, mais les français considèrent déjà qu’ils ont trop de pouvoir. c’est pas avec un programme de plus de pouvoir encore qu’on va attirer les votes.

  • marc , 29 mars 2016 @ 23 h 16 min

    Mégret à la tête du Fn, ça s’appelait le MNR et ça a fait un énorme flop.
    Il faut arrêter de croire qu’il aurait réussi, il n’était pas aimé des électeurs qui ne l’ont jamais soutenu. De plus toute la branche catholique du FN de l’époque (qui pesait encore à l’époque) ne l’aimait pas
    Le succès du Fn actuel est du à la classe ouvrière qui n’aurait jamais accepté de voter pour un haut fonctionnaire
    Malgré ses qualités, Mégret n’avait aucun charisme ni aucun talent oratoire

  • Trucker , 30 mars 2016 @ 0 h 50 min

    @ azzert….Et pour en arriver au référendum d’initiative populaire, il faut réformer la constitution pour le rendre constitutionnel !
    Croyez vous sérieusement que la classe politique au pouvoir qui a trahit le peuple en voudra, sachant que le résultat des consultations lui sera défavorable, comme le fut la consultation référendaire sur la question constitutionnelle qu’était la ratification du TCE en mai 2005 ?

    Seul un changement de gouvernement, porteur d’une volonté de restituer au peuple sa part de souveraineté qui lui a été volée, peut amorcer une transformation radicale de la pratique politique en France.

    Hors les dernières actions gouvernementales en matière de modifications des modalités de participation à la campagne présidentielle en vue de 2017 démontre que la classe politique au pouvoir, majorité comme fausse opposition fera tout en son pouvoir pour empêcher que cela ne se produise.

    Telle est la problématique. le pouvoir s’enferme et nous emprisonne dans une voie sans autre issue que la violence…..pour aboutir à quel résultat ?….permettre l’instauration d’une dictature qui n’aura plus besoin de faire semblant d’être une démocratie…objectif des tenants de la gouvernance mondialiste ?

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