« Mariage » homosexuel : l’abbé de Tanoüarn VS Aurélien Véron

Notre confrère Enquête & Débat a organisé un débat sur le « mariage » homosexuel. S’y affrontent courtoisement l’abbé Guillaume de Tanoüarn, prêtre catholique, membre de l’Institut du Bon-Pasteur, directeur du Centre Saint-Paul et de la revue Objections et Aurélien Véron, Président du Parti libéral démocrate :

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> Non au « mariage » homo pour une famille durable, par Pierre de Bellerive

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  • Winnie , 30 août 2011 @ 0 h 00 min

    Le problème du mariage homosexuel est plus simple à comprendre si on le pose à la lumière de l’adoption. En effet, c’est le seul enjeu, in fine, pour lequel les homos – j’emplois ce terme afin d’éviter la répétition, trop longue à mon goût, de “homosexuels” – demande à cor et à cri l’égalité avec les couples hétérosexuels. Si l’on y regarde bien, notre législation et en particulier le PACS offrent déjà à ces couples particuliers une excellente protection contre les aléas et les vicissitudes de la destinée. Ils sont d’ailleurs très peu de couples homos à “pacser”, moins de 10% en 2010 de l’ensemble des couples qui choisissent ce lien de reconnaissance civile de leur union. En fait, et je citerai Roland Hureaux, essayiste et journaliste, « Moins que la solution d’un problème social, les militants homosexuels cherchent en effet le symbole : la transgression d’un ordre symbolique fondé sur la différence, en posant par la loi l’équivalence homosexualité = hétérosexualité. » auquel j’ajouterais comme fin de phrase : « Donc les mêmes droits à l’adoption que les hétérosexuels. » Et voilà, la boucle est bouclée. Maintenant, doit-on sérieusement envisager cette possibilité sachant que : 1) On ne parle que des “droits à l’enfant” pour ces gens là, sans jamais évoquer les “droits de l’enfant” et en particulier celui d’avoir un père et une mère, c’est à dire un homme et une femme comme parent; ce qui est dans l’ordre naturel des choses et le contraire, d’ailleurs, créerait une discrimination à vie, intolérable, pour les enfants adoptés par ces couples homos. 2) Peut-on rester sérieux et raisonnable devant la demande d’un “droit au mariage” pour les homos sachant que cette demande repose uniquement sur la reconnaissance d’une déviance sexuelle ? Dans la même veine, va-t-on aussi se pencher sur le droit de vivre légalement à trois ou à quatre et pourquoi pas de se marier en groupe et de reconnaître, ce faisant, la polygamie… ? Et pendant ce temps, notre société continuera dans les situations de divorce, à confier systématiquement la garde des enfants à la femme dans plus de 90% des cas au détriment des hommes auxquels on ne veut reconnaitre aucune qualité paternelles quant, à côté de çà, on confiera à un couple d’homos hommes l’adoption d’un enfant ! Aller comprendre si ce n’est de résumer tout cela par la vision d’une société en pleine décadence !

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