Nicolas Doze : À quand une vraie politique industrielle pour PSA Peugeot-Citroën ?

Conjoncture morose, marché français mûr, addiction aux subventions, mondialisation insuffisante de l’aveu même d’Arnaud Montebourg, faibles marges, solvabilité de la clientèle locale en baisse, surcapacité de production en France… Nicolas Doze expliquait ce jeudi sur BFM TV pourquoi PSA Peugeot-Citroën va mal, contrairement à l’Allemand Volkswagen, et comment il pourrait reprendre du poil de la bête : prix en baisse, développement de nouveaux canaux de vente comme le e-commerce, innovations technologiques, design, services…

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2 Comments

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  • Goupille , 30 septembre 2012 @ 2 h 09 min

    Grande spécialité française : faire des trucs fabuleux et ne pas savoir les vendre. Nous sommes un peuple d’ingénieurs, et non de marchands de tapis, ce qui est tout à notre honneur.

    Tradition familiale personnelle : acheter Peugeot, parceque c’est fiable, beau, bien fini et français. L’autodénigrement pathologique a bien évidemment frappé l’automobile française, au profit des “tape-culs” Volkswagen et autres. Débile et irresponsable.
    Le discrédit du patriotisme, y compris économique, a fait le reste.
    Nous n’avons pas fini de souffrir à cause des manquements des faiseurs d’opinion.

    Peugeot s’en sortira lorsqu’il se remettra à construire plus de voitures moins chères, moins chargées de gadgets inutiles et qui correspondront aux moyens financiers et aux attentes de plus en plus d’acheteurs potentiels : une étude montre que, “peuple mature”, l’automobile ne nous fait majoritairement plus rêver. Surtout pas les femmes (53 % de la population…).

    Ils ont choisi de privilégier une cible de maffieux… Grand bien leur fasse.

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