Nicolas Doze : « Le principe de précaution est un obstacle au progrès technique »

Alors que l’éolien et le photovoltaïque coûtent très cher au contribuable français en raison des subventions qui leur sont allouées, à quand l’exploitation du gaz de schiste ? s’interroge Nicolas Doze ce jeudi sur BFM TV. L’éditorialiste dénonce le principe de précaution érigé comme principe constitutionnel qui est bel et bien devenu “un principe de suspicion”, une “prudence exagérée” qui conduit à l’immobilisme. “C’est une exception française et un obstacle au progrès technique” explique-t-il : “avec le principe de précaution, l’électricité n’aurait jamais vu le jour. À l’époque, en effet, on croyait que les champs électriques interfèrent avec les champs magnétiques”. Idem pour le téléphone fixe ou le cellulaire…

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19 Comments

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  • tintin , 1 décembre 2012 @ 8 h 02 min

    C’est futile, mais les suisses nous montrent que les schistes ne servent pas à produire du carburant, mais à fabriquer du plastique :

    http://www.bilan.ch/articles/economie/la-renaissance-industrielle-grace-aux-gaz-de-schiste-n%E2%80%99est-qu%E2%80%99un-mythe

  • tintin , 1 décembre 2012 @ 8 h 11 min

    Dans l’ensemble de ces domaines, OGM, ondes radios etc. il convient donc de prohiber ces technologies, non en vertu du principe de précaution, mais de la sureté nationale.

    Juste pour en rajouter encore une couche :

    Dans son livre “l’envol saboté d’alcatel alsthom”, Pierre Suard, ancien patron de cette boite, nous apprend que au delà de 900MHZ les ondes radios selon ses propres ingénieurs sont formellement toxiques (brisure de la membrane des neurones etc. Tien, encore les neurones… comme par hasard) et doivent être prohibés.

    Mais le patron dans son livre, de s’inquiéter du crime sanitaire que constitue donc les nouvelles connexions, 4G, Wifi etc.

  • Goupille , 1 décembre 2012 @ 15 h 30 min

    Merci… C’est vrai qu’on ne prête qu’aux riches.
    Et que nous venons de vivre dix-sept années d’une “droite” en or massif !

  • Goupille , 1 décembre 2012 @ 21 h 16 min

    Mais tout dépend de la teneur en hydrocarbures des gaz de schistes eb question.

    Et puis, il faut lire l’atrticle jusqu’au bout, extrait d’un journal d’économistes suisses, gens sérieux qui ne prennent pas des vessies pour des lanternes :

    “Même si un peu d’industrie pétrochimique peut donc revenir aux Etats-Unis grâce aux gaz de schiste, on est loin des promesses des politiciens.
    Quant à celles de Wall Street ? Eh bien si les banques relaient si bien cette histoire de renaissance industrielle, c’est aussi qu’elle est de nature à les aider à poursuivre la «story» des gaz de schiste au moment où l’effondrement des forages de la première ruée commence à se voir.”

    Tout est dit. Vaut-il vraiment de saccager des territoires entiers pour un résultat aussi médiocre ?

  • tintin , 1 décembre 2012 @ 22 h 31 min

    Les suisses répondent à cette question :

    Arrêt de l’exploitation des schistes dans le canton du Valais…

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