Marche pour Mireille Knoll : Alain Finkielkraut “regrette la décision du CRIF” et “les brailleurs”

Invité de Ruth Elfrief sur BFM TV, le philosophe Alain Finkielkraut a pris position ce lundi sur la marche blanche pour Mireille Knoll. Un rassemblement s’est tenu à Paris mercredi 28 mars en mémoire de l’octogénaire juive tuée dans son appartement. Le caractère antisémite de ce meurtre a été retenu par la justice. Le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) avait appelé le Front national et la France insoumise à ne pas participer à l’événement. Le fils de la défunte avait déclaré de son côté que “tout le monde, sans exception” pouvait venir à la marche. “Je regrette non seulement la décision du CRIF mais les brailleurs, les cris, qu’on a entendus d’une partie de la jeunesse de la Ligue de défense juive”, a expliqué ce lundi Alain Finkielkraut :

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  • Jean NOGUES , 3 avril 2018 @ 17 h 13 min

    On peut penser ce qu’on veut de M. Finkelkraut. Mais en cette occurrence, je lui dis merci d’avoir parlé dans le sens d’une union des français entre eux, et non dans le sens désespérant et tellement habituel, hélas, des divisions qui nous tuent et dont beaucoup de gens ne se souviennent même plus des origines.

    Dans cet univers impitoyable de 7 milliards d’humains, bientôt dix, qui se disputent sans concession un espace et des ressources naturelles de plus en plus insuffisantes, et qui travaillent avec acharnement d’un bout à l’autre de la planète, l’union des français entre eux est le minimum pour se survivre en tant que peuple libre bien identifié ayant quelque chose d’indispensable à apporter au monde.

    L’union, ce n’est pas difficile, il suffit de faire le premier pas, et M Finkelkraut a le mérite de l’avoir accompli : on laisse de côté ce qui divise, sans l’oublier mais en ne permettant pas qu’il empoisonne la société, et on travaille avec ce qui nous unit, qui est bien plus précieux que la culture des rancunes et des haines recuites. Une fois bien macérés dans une corbeille qu’on ne vide pas, les facteurs de division se traitent doucement un à un au fil du temps, comme des plaies qui cicatrisent, témoins d’un passé difficile qui finit par devenir une partie constitutive de l’être uni qu’on est devenus. Merci encore de ce courage qui a dû lui valoir des volées de bois vert. Je le répète, cela ne m’empêche pas de ne pas être toujours d’accord avec lui, mais en cas de désaccord, je ne connais q’une solution : le débat honnête et apaisé, l’argumentation, qui finissent par ”élever tout le monde dans une vérité plus haute”, (comme le disait un des plus connus ”pères de l’Eglise de France”).

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