« Trump n’agit pas comme un économiste qui donne des leçons et se trompe »

Jean-Claude Volot, Président de Dedienne Aerospace, qui revient de l’Ohio aux États-Unis : « Ils apprécient Trump. J’ai essayé de me prêter au jeu de trouver des critiques de Trump parmi tous les acteurs économiques que j’ai rencontrés, j’en ai pas trouvé 1. Il incarne vraiment pour eux un renouveau notamment industriel américain. C’est clair (…) Trump est un chef d’entreprise. Il ne réagit pas comme un politique ni comme un économiste intellectuel comme on en attend qu’il donne des leçons à tout le monde et qui finalement au bout du compte se trompe tout le temps. Il réagit comme un chef d’entreprise et agit comme un chef d’entreprise, avec des arguments de négociation. Il va dans le domaine du bluff, souvent, pour obtenir d’autres choses (…) très peu d’Américains critiquent Trump sur [le protectionnisme] hormis certains intellectuels économistes qui n’ont jamais été aux manœuvres et qui n’ont jamais été responsables de comptes d’exploitation ».

Source : BFM Business, 5 mars 1018, 19h22

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  • Melisenda , 8 mars 2018 @ 13 h 15 min

    C’est ce que je pensais de Trump : il n’agit pas en politique ou en économiste, c’est la raison pour laquelle il réussit ; les calculs politiciens ne l’intéressent pas, c’est la raison pour laquelle il agit d’une façon politiquement incorrect ; il agit en chef d’entreprise en faisant fructifier son héritage, ce qui l’a rendu milliardaire. De ce fait, en reprenant les affaires de l’État laissées dans une situation calamiteuse dans les domaines les plus divers (économie, immigration incontrôlée, sécurité, militaire, santé…) par l’administration Obama, il est en train de la redresser, doucement – ou lentement (non pas à cause de lui mais à cause de celle des Démocrates, résumons-nous, passablement haineux et crétins) – mais sûrement. Et il garde sa ligne innée d’entrepreneur concret, lucide, pragmatique, et où les sentiments et autres émotions néfastes au développement de ses idées sont bannis et agit donc en conséquence. Conduire les affaires d’un État, en réalité, c’est conduire une gigantesque entreprise, il faut avoir de la poigne, un sens inné des réalités économiques, du marché, promouvoir en premier les intérêts de sa société, savoir rendre sa viabilité future permanente, capable de négociations les plus favorables au profit de l’entreprise, savoir reculer pour mieux rebondir… Et une bonne dose de roublardise et d’intelligence mélangées… Ce qu’est et fait Trump pour son pays.
    Je l’admire d’autant plus qu’il est entouré de chacals et de hyènes prêts à fondre sur lui et le dépecer à la moindre occasion, déjà qu’ils le font sans raison objective ! Heureusement que, me semble-t-il, le peuple américain, dans sa grande majorité, le soutient.

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