Confinement : Le maire de Roche-la-Molière dénonce le comportement des “wesh wesh” (VIDÉO), SOS Racisme choqué

Éric Berlivet, le maire de Roche-la-Molière, trouve injuste que les Français de souche soient harcelés au quotidien par la police tandis que les trafiquants de drogue et autres racailles ne sont pas contrariés donc pas confinés. Il l’a dit en vidéo il y a deux semaines :

“Certains personnes ne respectent pas les règles de confinement. […] Je ne comprends pas pourquoi on irait engueuler une mamie qui va faire ses courses et qui a oublié son petit papier. Alors qu’il y a toujours une partie de wesh wesh qui sont regroupés et qui ne comprennent rien à rien. Là, il faut être intraitable. […] C’est quand même la base de respecter les règles.”

Sans doute en manque de sujets (car il n’y a pas d’autres priorités actuellement), France Bleu Loire fait monter la sauce et rapporte le non-événement au lobby antiraciste local :

SOS Racisme dans la Loire n’a pas tardé à réagir. Elle a écrit au maire de Roche-la-Molière pour lui demander des explications. L’association s’étonne que de tels propos soient tenus “par un personnage important”. Son responsable juridique dans la Loire, Saïd Hamimi, s’explique. “Utiliser le mot “wesh wesh”, c’est quand même assez connoté. On pense qu’il vise une certaine catégorie de personnes, des jeunes de quartier. Donc on lui a posé simplement la question pourquoi il opposait le wesh wesh avec la vieille dame. Mais il ne nous a pas répondu depuis le 23 mars ou le courrier lui est parvenu.”

Joint par France Bleu Saint-Étienne Loire, Éric Berlivet a finalement répondu : “On a autre chose à faire en ce moment que d’épiloguer sur des sujets qui n’ont aucun intérêt. Chacun l’interprète comme il l’entend. Quoiqu’il en soit ce sont des bandes de jeunes qui ne respectent pas les règles. Ce n’était peut être pas approprié. La prochaine fois je dirai “sauvageon” ou “énergumène”. Mais c’est toujours les mêmes profils. Donc ce n’est pas très compliqué de comprendre.”

Pour rappel, la Seine-Saint-Denis paye aujourd’hui au prix fort l’incapacité d’une partie de ses habitants à se confiner.

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