Meurtre de l’enfant dans le sein de sa mère : des sénateurs votent un délai de 14 semaines contre 12 auparavant

Quelques minutes avant la fin de l’examen au Sénat du projet de loi santé, ce vendredi, Laurence Rossignol, l’ancien ministre des Droits des femmes, a réussi à faire adopter, à la faveur d’un hémicycle peu rempli, un allongement de deux semaines du délai légal de l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Alors que le dernier article venait d’être voté, après une semaine d’examen en première lecture, quelques amendements restaient à examiner pour la vingtaine de sénateurs encore présents.

L’amendement défendu par Laurence Rossignol, qui porte jusqu’à la fin de la 14e semaine de grossesse le délai légal pour avorter, a été adopté par un vote par « assis-debout », le comptage du vote à main levée n’étant pas suffisamment clair. La ministre de la Santé Agnès Buzyn, de même que le président de la commission des Affaires sociales, Alain Milon (LR), avaient exprimé un avis défavorable.

(…) Après ce vote inattendu dans un Sénat à majorité de droite, l’ex-ministre des Droits des femmes a encore défendu un amendement pour supprimer la clause de conscience spécifique, dont peuvent se prévaloir les médecins pour refuser de pratiquer une IVG. Mais cette fois Alain Milon a réclamé un scrutin public. Le vote a été sans appel : l’amendement a été rejeté par 247 voix contre 92.

Le Sénat a achevé l’examen des articles et se prononcera sur l’ensemble du texte mardi par un vote solennel. Députés et sénateurs tenteront ensuite de se mettre d’accord sur une version commune.

Dans un communiqué, Alain Millon a affirmé que si l’article augmentant le délai d’accès à l’IVG « devait subsister, ce serait très clairement un motif d’échec de la commission mixte paritaire prévue le 20 juin ». « Ce n’est pas en toute fin de texte, au détour d’un article additionnel et avec une majorité de circonstance, que l’on réforme le délai d’accès à l’IVG », a-t-il souligné.

Le groupe socialiste s’est, lui, félicité de son adoption, estimant qu’« il revient désormais à l’Assemblée nationale et à sa majorité de confirmer cette avancée pour le droit des femmes ». « Nous comptons sur le progressisme des LREM », a tweeté le sénateur PS Rachid Temal.

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Ils l’ignorent peut-être, mais ces sénateurs maudits se sont excommuniés en votant une telle horreur :

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