Pourquoi il ne faut pas avoir peur des voitures-radar privées… Pour l’instant !

Si 26 voitures-radars privées ont en tout été commandées par la Sécurité routière, seulement une douzaine sont actuellement en circulation. Et elles ne sont pour le moment pas en mesure de verbaliser. C’est une information pratique qui devrait rassurer les automobilistes. Ils n’ont pas à craindre les voitures-radar privées… en tout cas pour l’instant. Selon radar-autos.com, les voitures-radar privées ne verbalisent pas encore. Depuis avril 2018, plusieurs véhicules radars privatisés conduits par des chauffeurs employés par la société Challencin sous la marque Mobiom circulent sur les routes des cinq départements de la région Normandie. Le site automobile précise que si 26 voitures-radars privées ont en tout été commandées par la Sécurité routière, seulement une douzaine sont actuellement en circulation. Toutefois, ils n’ont pas encore pas entraîné la moindre verbalisation. En effet, le ministère de l’Intérieur a confirmé la semaine dernière que ces véhicules n’étaient toujours pas en service dans une réponse publiée après une question de Mme Claire O’Petit, députée La République en Marche de l’Eure. La lettre précise que ces véhicules-radars privés circuleront pendant plusieurs mois au cours d'”opérations de préparation à la mise en service opérationnel”. Les voitures-radar privées n’étant pas en pratique en service opérationnel, elles ne sont pas en mesure de verbaliser les automobilistes qui enfreindraient les limites de vitesse. Attention toutefois, si les voitures-radar privées ne verbalisent pas, celles de la police et de la gendarmerie, elles, ne rateront pas les chauffards. Privatiser la verbalisation des automobilistes a suscité une vive polémique. Comme le relève radars-auto.com, l’association 40 millions d’automobilistes a déposé un recours devant le Conseil d’État en mars dernier. L’association exige la suspension immédiate de la privatisation des radars embarqués. Pour le site radars-auto.com, il s’agit tout simplement d’un prêt de main d’œuvre illicite :

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