Trafic de crack : comment les forces de l’ordre font-elles face aux “zombies du métro”

Sur les lignes 12 et 4 au nord de Paris, leur présence est quotidienne. À la station Marcadet Poissonnier, une femme simplement assise sur le quai allume sa pipe à crack. Certaines stations du nord de Paris sont ainsi devenues des lieux de deal, où les usagers côtoient au quotidien les toxicomanes. Pour lutter contre ce fardeau, un groupe de treize policiers spécialisés surveillent les dealers, depuis une cabine de la RATP. Mais comment font-ils pour intervenir face à des transactions souvent furtives ? Tout d’abord, les policiers opèrent en civil. Ils savent également reconnaître les dealers “dans leur apparence” et attendent d’assister à une transaction pour pouvoir intervenir. En effet, sans flagrant délit il est impossible pour eux d’interpeller. Très souvent, les dealers cachent la drogue dans leur bouche pour pouvoir l’avaler en cas d’interpellation. Les vendeurs de crack risquent jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende :

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