Suède : l’autre pays du vin (grâce au réchauffement climatique)

Grâce au réchauffement climatique, la culture de la vigne est en train de conquérir des territoires très au nord. C’est le cas en Suède. Le pays compte 200 producteurs :

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  • Jean NOGUES , 15 octobre 2019 @ 12 h 23 min

    Je me permets un bémol à cet article.

    Pourquoi avoir écrit ”grâce au réchauffement” ?

    Lire et relire ”histoire du climat depuis l’an Mil” d’Emmanuel Leroy-Ladurie :

    La vigne et l’olivier, au Moyen Age, étaient cultivés en France jusqu’au nord de Paris. Malgré les hivers terribles de Louis XIII jusqu’à Louis-Philippe d’Orléans, on en tirait chaque année vin et huile d’olive.

    L’Ariège, département montagneux sil en fut, exportait ses vins de VARILHES (entourée de moyenne montagne piémont pyrénéen) par bateau sur l’Ariège, qui était alors navigable jusque là.

    Moi-même, enfant âgé de onze ans, j’ai connu de près un couple âgé qui vivait de sa vigne à Dalou, dans les coteaux au-dessus de VARILHES. J’ai voyagé dans leur carriole de plein air (à quatre roues, sil vous plaît) tirée par deux chevaux magnifiques et qui transportait la récolte 1952 de la vigne familiale dans six grosses barriques à l’ancienne (de section non circulaire mais ovale, avec des anses, grand ouvertes par-dessus).

    Dans mon domaine perso, un des champs, de 5000 m2, a été cultivé en vigne (à 600 m d’altitude !) jusqu’en 1970, depuis Louis XIV. C Le vin obtenu était une piquette de 8 à 9 degrés (les bonnes années) mais ”il faisait des centenaires” comme l’ a chanté Jean Ferrat.

    Je rappelle qu’il y a une magnifique vigne en Angleterre, dans un des Palais royaux. Certes elle est protégée, mais on la récolte chaque année et sauf erreur de ma part, je crois me souvenir qu’on en tire du vin. Tradition !
    Il y a aussi une vigne très ancienne sur la butte Montmartre, qui est vendangée chaque années depuis plus d’un siècle, ce qui ne doit rien au ”réchauffement” actuel. Je crois qu’elle mesure 5000 m2. (Sous réserve)

    Et la Suisse n’a pas attendu Yves Cochet et son prétendu réchauffement pour produire son vin : le ”Fendant”. Il aurait mieux fait de boire de ce vin que du coca, il dirait moins de bêtises.

    On pourrait multiplier le exemples partout dans le monde, la vigne se moque des sécheresse d’été, ses racines plongent dans la terre à des dizaines de mètres de profondeur pour y trouver l’eau, c’est pourquoi, elle reste magnifiquement verte en plein été même s’il ne pleut presque pas.

    Pourtant à VARILHES, Dieu sait si les hivers froids sont rudes ! Mais Leroy-Ladurie nous apprend que la vigne se moque du temps qu’il fait l’hiver. En revanche, elle est très sensible au temps qu’il fait l’été. Pour éviter l’anarchie, les dates des vendanges faisaient jadis partout l’objet d’arrêtés municipaux, publiés par les échevins et sinon, par les Eglises. Nul n’avait le droit de vendanger avant la publication de ces dates.

    E. Leroy-Ladurie a consulté des milliers de registres municipaux pour y retrouver des dates de vendanges, car elles sont une indication précieuse sur le temps qu’il a fait l’été. Eté pourri : vendanges tardives. Été radieux : vendanges précoces (l’oscillation d’une année sur l’autre peut aller jusqu’à 3 semaines). Mais les dates de vendange ne sont influencées ni par des hivers froids ni par des hivers doux.
    Pour ceux qui ne l’ont jamais lu, la lecture de son ouvrage en deux tomes leur en apprendra bien plus que la totalité des cours dispensés par le GIEC depuis qu’il existe. Leroy-Ladurie sur le climat, c’est J.S. Bach. Le GIEC, c’est OFFENBACH.

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