VGE regrette enfin “le regroupement familial”

L’analyse de Caroline Artus sur Boulevard Voltaire :

En 1991, dans Le Figaro Magazine, il annonçait que « le problème actuel auquel nous aurons à faire face se déplace de l’immigration à l’invasion ». En 2018, dans la toute récente biographie écrite par Éric Roussel, il « regrette le regroupement familial » instauré sous son mandat en 1976.

Petits rappels. En tant que ministre de l’Économie et des Finances de Georges Pompidou, de 1969 à 1974, il participa à l’élaboration de la loi de 1973, dite loi Pompidou-Valéry Giscard d’Estaing-Rothschild, laquelle interdisait à la Banque de France de prêter de l’argent à l’État – qui, jusques alors, ne payait pas d’intérêts sur les premiers 10,5 milliards de francs empruntés et à un taux très faible sur les 10 autres milliards –, obligeant ledit État à se tourner vers le marché financier à des taux bien supérieurs. Ce qui, en 2014, a valu à la France une dette de plus de 2 000 milliards d’euros. Cette loi, qui sera définitivement entérinée sous Mitterrand (traité de Maastricht, 1993), Valéry Giscard d’Estaing ne la regrette pas ?

Un an avant, 1972 : première loi portant atteinte à la loi sur la liberté de la presse de 1881, la loi Pleven qui, dans son article 1, punit de prison et d’amende toute personne qui, publiquement, aurait « provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine, appartenance ou non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». Pas de regret d’avoir – solidarité gouvernementale oblige – ainsi limité la liberté d’expression ?

Mais revenons à sa première déclaration : il faisait quoi, en 1991, alors qu’il aurait pu avertir, agir, organiser, bref, stopper cette immigration de masse, criante aujourd’hui ? Président du Mouvement européen, président de l’UDF, il est resté les bras ballants ! Et pourquoi, depuis cette époque jusqu’à aujourd’hui, ce silence assourdissant ? Vingt-sept ans ! Un silence qu’il vient de rompre, tout ça pour dire qu’en permettant le regroupement familial, il visait « le noyau familial tel que nous le connaissons et nous avons vu arriver des noyaux familiaux totalement différents », ce qui revient à avouer l’islamisation de la France. C’est bien la peine d’être aussi intelligent !

Hollande révélant la quasi-prochaine « partition », Collomb annonçant un probable « face-à-face » (que l’on pourrait traduire ainsi : « guerre civile »), aujourd’hui Giscard qui en rajoute une couche : pourquoi ces constats dont tous ces personnages n’ont cessé de vanter les origines, et qu’eux-mêmes, avec la plupart des médias, se sont évertués à minimiser, cacher, nier durant tant d’années ? Est-ce parce qu’ils ressentent si fort le point de bascule arriver qu’ils préviennent ainsi les Français dans un sursaut ? Croient-ils se prémunir d’une accusation de haute trahison puisqu’ils ont prévenu de ce qui semble un futur de plus en plus sûr ?

Une chose est certaine : par intérêt, lâcheté, indifférence, absence de patriotisme, ils n’ont pas voulu pratiquer le « mieux vaut prévenir que guérir »…

Le nonagénaire (92 ans), donc, a des regrets. Nous aussi ! Et des remords, non ?

Related Articles

6 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • zouzou , 16 octobre 2018 @ 12 h 01 min

    Et de vivre depuis des décennies aux crochets de ses compatriotes, en bon parasite, improductif et entretenu, bien planqué dans quelque gros et gras fromage, il le regrette, aussi?…il va rendre le pognon, papi?…

  • sonja , 16 octobre 2018 @ 12 h 22 min

    Moi, je considère que les politiques n’ont pas à profiter des avantages financiers et autres, que la République leur accorde. Il serait profitable de cesser ce gaspillage qui bénéficierait aux infrastructures laissées à l’abandon dans notre si beau pays qui “s’enfriche”, supprimer les subventions aux associations et primes aux médias fourbes. Nos impôts pourraient être allégés.

  • BUREAU , 16 octobre 2018 @ 15 h 50 min

    Si même lui regrette, il serait temps d’abolir cette loi inepte du regroupement familial et de supprimer le droit du sol. Les lâchetés de ceux qui nous ont forcé au vivre ensemble vont nous amener une guerre civile.

  • Hilarion , 16 octobre 2018 @ 16 h 41 min

    A Sonja Les coûts que vous dénoncez sont une goûte d’eau dans la mer.
    La décision de VGE concernant le regroupement familial est l’une des pires décisions de toute l’histoire de France. Elle est entrain de conduire le pays aux horreurs de la guerre civile, peut être à sa perte. En tous cas au grand malheur des générations qui viennent.

  • François Martin , 17 octobre 2018 @ 9 h 00 min

    C’est l’ensemble de son oeuvre qu’il devrait regretter.
    Augmentation des prélèvements obligatoires. Collège unique. Regroupement familial etc etc
    Au nom de la droite il a fait une politique de gauche. Il a creusé le trou dans lequel nous sommes tombés. C’est le personnage le plus néfaste du dernier demi-siècle de l’histoire de France.
    A l’époque j”avais voté pour lui, je vous présente mes regrets.

  • Lilou35 , 17 octobre 2018 @ 9 h 33 min

    Voila des années que je soulève le problème de l’immigration venant des pays Musulmans, l’immigration par elle même n’est pas le problème, le problème vient des pays Musulmans ces habitants sont forgés par le Coran et le Coran est la source du racisme car il conseille et invite ses adorateurs pour développer leur pseudo religion d’utiliser le mensonge, la terreur, et même le crime. La solution est de déclarer les adeptes de ce livre raciste et xénophobe comme mal venu en Europe ils doivent vivre en Islam. L’Islam doit être maintenue dans ses frontières, au risque de préparer des confrontations comme elles ont eu lieu dans les siècles passés. Ne nous croyons pas plus malins que nos anciens, les Musulmans sont bloqués par leurs soit disant écritures saintes, laissons les évoluer seul s’ils le désirent.
    Nous ne devons recevoir que ceux qui souhaitent sortir sincèrement de ce carcan, les obligés de le reconnaitre devant un juge et signer un document officiel.
    Quand au coût de nos politiques je me demande s’il ne dépasse pas le budget de l’époque de Louis XVI ?

Comments are closed.