“Tu m’appelles Monsieur le Président” : Macron recadre un collégien apprenti-révolutionnaire lors des commémorations du 18-Juin 1940

Le président n’a pas apprécié le “ça va Manu” lancé par l’adolescent. “Non, ça tu ne peux pas…” a-t-il répondu au collégien qui assistait à la cérémonie à Suresnes (Hauts-de-Seine). “Tu es là dans une cérémonie officielle, tu te comportes comme il faut. Tu peux faire l’imbécile, mais aujourd’hui c’est la Marseillaise et le Chant des partisans. Tu m’appelles Monsieur le président de la République, ou monsieur. D’accord ?” Le jeune, qui avait entonné les premiers mots de l’Internationale à l’approche du chef de l’État, s’est alors excusé en lui disant : “Oui, monsieur le Président.” Et Emmanuel Macron de répondre : “C’est bien. Et tu fais les choses dans le bon ordre. Le jour où tu veux faire la révolution, tu apprends d’abord à avoir un diplôme et à te nourrir toi-même, d’accord ? Et à ce moment-là tu iras donner des leçons aux autres”. Il a raison mais il aurait du faire la leçon au jeune en le vouvoyant :

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4 Comments

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  • Droal , 18 juin 2018 @ 18 h 37 min

    Truc-Chose qui demande du respect, à c’t’heure!

  • Chevalier- de Moncaire , 18 juin 2018 @ 22 h 06 min

    Et Monsieur Macron prénommé Emmanuel qui a l’heure présente est le président de la République donc le chef de l’Etat a raison et a bien fait de mettre à sa place le petit mal élevé. Mais quoi chez lui et à l’école on lui a pas enseigné la politesse et la courtoisie emvers un superieur. Ma mère m’aurais flanqué une bonne paire de giffles et je m’en aurais rappeller toute la vie.

  • Chevalier- de Moncaire , 18 juin 2018 @ 22 h 31 min

    Aussi le Président Macron aurait du lui aussi vouvoyé. De mon temps le maitre ou la maitresse nous appellaient par notre nom de famille et nous vouvoyaient. Cette barrière imposait le respect et évitait les confiances non permises,

  • Raoul , 24 juin 2018 @ 16 h 39 min

    Vous dites que Macron aurait dû vouvoyer le collégien quelque peu familier et vous avez raison. Mais lorsque l’on voit la soirée de débauche le 21 juin à l’Elysée, je ne respecte plus Macron que désormais j’appelle Manu.

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