Philippe Saurel, le maire de Montpellier, prône le retour au septennat

Pour le maire de Montpellier, seule une réforme profonde des institutions pourra permettre d’éviter, à l’avenir, des crises comme celle des Gilets Jaunes. Avec, en proposition phare, un retour au septennat. « Quand on utilise le processus du quinquennat, on a une élection législative qui se passe juste après celle du Président et qui est très liée à celle-ci. La couleur des députés est alors radicalement celle du Président. Il peut gouverner, mais je pense que la république doit ménager un certain nombre d’opposition à l’intérieur même des structures gouvernantes et surtout la représentation des territoires (…) En revenant au septennat, on pourrait avoir des députés aux couleurs très diverses (…) Et puis sur le plan international, pour compter, il faut durer ».

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3 Comments

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  • BUREAU , 23 novembre 2018 @ 11 h 35 min

    Bonjour, le gouvernement Macron n’autorise aucune opposition. Un septennat, peut-être, mais avec une proportionnelle équitable, en fonction du vote des électeurs, ce qui n’est pas le cas.

  • Catholique & Français , 25 novembre 2018 @ 8 h 31 min

    Ce monsieur essaie de rafistoler, de reclouer ou de remplacer quelques planches vermoulues dans une baraque pourrie depuis les fondations jusqu’à la toiture; le remplacement du quinquennat par le septennat va évidemment dans la bonne direction, mais ne reste que du replâtrage de bricoleur du dimanche. Une seule et unique solution, si la France ne veut pas s’effondrer, et cette fois pour toujours : le roi (ou, en son absence, son tenant lieu) catholique (qui n’hésitera pas, le cas échéant, à dire m…e au Pape et aux évêques) !

  • Léo C , 25 novembre 2018 @ 11 h 39 min

    Le remplacement du quinquennat par le septennat. Retour en arrière; fantastique. Si on élit une brêle, comme c’est le cas depuis trop longtemps, on en prend pour 7 ans et les cohabitations n’ont jamais été probantes.

    Je suis pour le maintien du quinquennat mais j’y préférerais un scrutin législatif en avance de phase, à savoir à mi-mandat présidentiel. La sanction ne manquerait pas, croyez-moi en cas de bilan désastreux comme nous le vivons en ce moment.

    Macron est aussi nullissime que son amorphe prédécesseur, impopulaire en un temps aussi court mais hélas beaucoup plus dangereux que Mou Président, par mégalomanie et fatuité qui trahissent une incompétence crasse.

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