Il y aurait plus de 15 millions d’armes en circulation en France

Les filières d’ex-Europe de l’est et des Balkans rendent plutôt simple l’acquisition d’une arme à feu en France, et particulièrement l’achat de kalachnikovs :

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  • Jean NOGUES , 29 avril 2018 @ 11 h 38 min

    1) un fusil à pompe tue son homme à 5 km sans coup férir, par exemple en creusant dans sa poitrine un trou pouvant atteindre 8 cm de diamètre.

    2) Jusqu’en 1998-99, les fusils à pompe étaient quasiment en vente libre en France.

    3) en 1998-99, Pierre Joxe fit interdire la vente libre de fusils à pompe.

    4) En juin 1999, eu lieu dans mon département une session de l’examen du permis de chasser organisée selon les nouvelles règles (les connaissances exigées à l’examen semi-oral, où étaient posées 20 questions dans un QCM collectif où les images associées aux questions étaient projetées sur grand écran ; les candidats répondaient en cochant avec un stylet à pointe fine métal, la case correspondant à leur choix dans une feuille réimprimée bien fixée à un cadre métallique. Chaque ligne de cases était relative à l’une des 20 questions posées. Ces feuilles réimprimées étaient destinées à passer dans des machines à trous qui calculaient mécaniquement le score selon la combinaison des cases cochées. Dans chaque ligne il y avait trois réponses proposée, une par case, dont une seule était correcte. Ces 20 questions n’étaient pas évidentes du tout, il était impossible d’y répondre sans avoir sérieusement bossé, durant les deux ou trois mois précédents l’examen, les documentations légales nécessaires. Entre autres il fallait savoir par coeur les noms d’un centaine d’animaux sauvages communément rencontrés par les chasseurs, savoir les reconnaître sur photo, savoir s’ils étaient ”chassables” ou non, i.e. si oui ou non il était permis de les chasser. Les questions posées, pour chaque espèce, étaient vraiment stressantes, par exemple pour telle ou telle espèce d’oiseaux terrestres, limicoles ou aquatiques, il fallait savoir le nombre d’oeufs pondus par la femelle à chaque ponte….ça allait de deux à plus de six.

    D’autres questions portaient sur ce qui était permis ou non quand on transporte une arme chargée. Par exemple, un agriculteur qui transporte dans son tracteur, sur ses propres terres, un fusil de chasse chargé est obligé de le ”casser” pour le transporter, sinon il est passible d’une sale amende pouvant aller jusqu’à la confiscation de l’arme. Les candidats étaient prévenus qu’il n’y a JAMAIS de laxisme judiciaire dans l’application des règlements sur la chasse.

    Préalablement à cette épreuve, un stage militaire obligatoire pour tous les candidats à cette session du permis de chasse avait eu lieu, obligatoire, dans un terrain militaire vaste et pourvu de constructions militaires variées, voisin de la Préfecture.
    Un colonel était chargé de l’organisation de ce stage. Il l’inaugura par un discours de 40 minutes environ, prononcé devant les quelque 150 candidats installés dans une vaste salle pourvue d’un large podium sous un grand écran où étaient projetées des images en rapport avec les divers thèmes abordés par le colonel dans son discours.

    5) Je m’en tiendrai ici à la partie de ce discours consacré aux fusils à pompe.

    Le colonel commença par décrire ces armes et à rappeler avec insistance leur extrême dangerosité. Il donna des détails sur le genre de balles qu’on tire avec elles, selon le résultat recherché (si c’est pour la guerre, le but n’est pas de tuer, il est de blesser le plus gravement possible, sans tuer, donc il faut des balles à fragmentation qui font de la charpie la plus désastreuse possible ; si c’est pour la chasse, le but est de tuer net pour obtenir un cadavre le plus propre possible, donc il faut des chevrotines).

    Puis, il rappela les récents changements de la loi concernant ces armes, c’est-à-dire leur toute récente interdiction à la vente libre. Comme très majoritairement, les candidats au permis ne cachaient pas leur protestation contre ces nouvelles interdictions, le colonel donna les précisions suivantes :

    A) la région Ile de France comprend à peu près 300 000 chasseurs régulièrement déclarés, c’est à dire possesseurs de permis valides et régulièrement validés chaque année (un permis valide en soi mais non validé pour l’année en cours ne suffit pas pour avoir le droit de se servir d’une arme de chasse, il ne fait que rendre légale sa possession).

    B) Mais pour l’année qui précédait juste l’interdiction éditée par Pierre Joxe, il s’était vendu LEGALEMENT dans la même région Ile-de-France, TROIS MILLIONS DE FUSILS A POMPE.

    TOUT CE QUI PRECEDE N’EST PAS DU BLABLA, C’EST LA RETRANSCRIPTION RIGOUREUSE D’UN TEMOIGNAGE DIRECT DE FAITS AUTHENTIQUES VECUS PAR L’AUTEUR DE CES LIGNES.

    Chacun en tirera les conclusions qu’il voudra. Je ne me lance dans aucune discussion ni polémique, je ne fais que rapporter une info certaine.

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