Bob Bergeron : avant de se suicider, il flingue la gayttitude

Les milieux gays new-yorkais sont sous le choc. Bob Bergeron (blog), un psychothérapeute gay installé à Manhattan, qui venait de finir un livre intitulé Le bon côté de la quarantaine : le guide du bonheur pour les gays de quarante ans et plus, a mis fin à ses jours dans son appartement du quartier de Chelsea, rapporte samedi The New York Times. Et sur un exemplaire de son ouvrage retrouvé chez lui, l’auteur militant signe une note destinée à ses proches où il assure que « ce livre est un mensonge écrit à partir de fausses informations ». Il ne sera jamais publié.

Peur de vieillir comme le suppose The New York Times qui le compare au héros d’un roman gay des années 70, In Dancer from the Dance ? Stress lié à la sortie de son “guide” comme l’explique un “ex-petit ami” ? Isolement (malgré ses plus de 1 000 “amis” sur Facebook) comme le prétend une de ses connaissances ? Peut-être, tout simplement, l’impasse représentée par la “gayttitude” (consommation à outrance, hédonisme, médisance, superficialité, drogues, etc)…

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5 Comments

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  • Fikmonskov , 4 avril 2012 @ 13 h 56 min

    Peut-être… ou peut-être pas. En tout cas, rien ne permet de conclure quoi que ce soit, et de récupérer ce fait divers affligeant pour se propre propagande.

  • Eric Martin , 4 avril 2012 @ 14 h 34 min

    On a quand même une indication : “ce livre est un mensonge” a écrit Bob Bergeron. Seulement la partie sur l’âge ou le livre dans son ensemble (l’apologie d’une gayttitude sereine et heureuse) ?

  • Fikmonskov , 4 avril 2012 @ 16 h 46 min

    C’est une bonne question… dont nous n’avons pas la réponse.

  • Eric Martin , 4 avril 2012 @ 17 h 02 min

    Personne n’a dit le contraire… Dans l’article, il est juste fait mention de possibilités. Vous cherchez la petite bête, là ! Mais bon, on est habitué avec vous…

  • Fikmonskov , 5 avril 2012 @ 14 h 47 min

    3 possibilités finissent par un “?”. L’une d’elle contient le mot “prétend”.

    Celle que vous proposez finit par “…” entendus.

    La petite bête, elle est pas si fine que ça.

    “Mais bon, on est habitué avec vous…”

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