Si Condoleezza Rice veut devenir vice-présidente, elle devra changer d’avis sur l’avortement

Condoleezza Rice, qui séduit les donateurs républicains et ne manque pas de popularité, pourrait-elle devenir la colistière de Mitt Romney comme le suggérait William Kristol la semaine dernière dans The Weekly Standard ? Oui, mais à condition de devenir “pro-vie”. En 2008, l’ancienne secrétaire d’État, qui se définit comme modérément pro-choix », avait déclaré dans l’émission 60 Minutes : “Je suis très favorable à la notification parentale. Je suis opposée à l’avortement tardif qui est très cruel, je trouve”. Mais, ajoutait-elle, “je n’ai pas voulu voir la loi changer car je ne souhaite pas que le gouvernement fédéral intervienne dans ce domaine”.

Or, Mitt Romney a confié à mon confrère Stephen F. Hayes que sur “la longue liste de gens très compétents” auxquels il pense pour former un ticket présidentiel avec lui, aucun n’est “pro-choix”.

De toutes les manières, pour l’instant, Rice n’est pas intéressée. Mais, comme le rappelle William Kristol, en juin 2000, Dick Cheney disait la même chose… Condie n’a qu’à infléchir publiquement sa position sur l’avortement et elle pourrait devenir une candidate très sérieuse à la vice-présidence des États-Unis.

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1 Comment

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  • Gomez Aguilar , 19 juillet 2012 @ 15 h 28 min

    Bah… Comme de toute façon Mitt Romney est battu d’avance…

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