Selon un célèbre scientifique, le déluge biblique aurait bien eu lieu il y a 5 600 ans !

Selon l’océanographe géologue Robert Ballard, le déluge décrit dans la Bible, celui qui suit la construction d’une grande arche par Noé, aurait bien eu lieu 5 600 ans avant la naissance du Christ. Il y a 12 000 ans, une grande partie du monde était recouverte par des glaciers tandis que la mer Noire était un lac d’eau douce bordé de terres cultivables.

Vers -5600, un réchauffement climatique entraîne la fonte des glaces et de nombreuses et violentes inondations, explique Ballard. La plus impressionnante sera celle de l’actuelle mer Noire par la Méditerranée (dont le niveau monte à grande vitesse du fait de la fonte des glaciers) via le détroit du Bosphore, affirme le scientifique américain. La force de l’eau aurait été alors deux cents fois supérieure à celle des chutes du Niagara, balayant tout sur son passage.

Près de 150 000 km2 auraient été innondés, avec pour conséquence des migrations animales de masse. Le contexte décrit dans cette partie de la Genèse serait donc véridique.

Après le Titanic et le Bismarck, Ballard trouvera-t-il des traces de l’arche biblique ? Malgré la quasi-absence d’oxygène au fond de la mer Noire, ce qui ralentit le processus de décomposition des épaves, c’est peu probable vu l’ancienneté de cette gigantesque inondation.

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18 Comments

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  • Waroch , 12 décembre 2012 @ 15 h 33 min

    L’arche se trouve (encore actuellement) sur le mont Ararat

  • brennou , 12 décembre 2012 @ 17 h 18 min

    Le Déluge s’accompagna surtout de la dislocation de la Pangée, le continent unique des origines, dans des conditions volcaniques extrêmes dont on retrouve les traces du fond de la mer (Atlantique Nord) jusqu’au sommet de l’Everest.
    Bien d’autres affirmations aussi iconoclastes ont été énoncées et démontrées,qui furent ensevelies sous le poids de la “théorie tranquille” de Charles Lyell, le copain de Charles Darwin. Celle qui professe la formation des strates par l’accumulation verticale des sédiments au fil de nombreux millénaires sans bouleversements, ce qui est absurde !

  • Gisèle , 12 décembre 2012 @ 17 h 49 min

    Ils ont aussi retrouvé Sodome et Gomorrhe .
    Vous allez rire , mon correcteur d’ orthographe m’a signalé Sodome et Gomorrhe . Gomorrhe parceque je l’avais mal écrit , et par contre il m’a proposé sodomie mais ne connait pas du tout Sodome . Lyell est il aussi passé par là ??

  • Jobard , 13 décembre 2012 @ 8 h 25 min

    Vous dites :Après le Titanic et le Bismarck, Ballard trouvera-t-il des traces de l’arche biblique ?
    Qu’est donc cette “arche “, retrouvée sur le mont Ararat ? si ce n’est l’ Arche de Noe !

  • isidore , 13 décembre 2012 @ 10 h 11 min

    Mais,ce déluge là,étant si bien circonscrit,comment se fait-il qu’on en parle également dans d’autres parties du monde,à la même époque ?
    D’autre part,Noé a-t-il alors sauvé la totalité des espèces de son temps ou bien fut-ce l’occasion de la disparition de quelques unes.
    Mais en sommes,ce ne fut qu’un petit déluge local !

  • scaletrans , 13 décembre 2012 @ 10 h 22 min

    Weggener (la théorie des plaques) a apporté de l’eau au moulin des croyants en la chronologie de la Bible. En effet, le Déluge, provoqué par la la chute des “eaux d’en haut” (Gen. I) aurait suscité une tectonique de gravité due à la pression des eaux sur la croûte terrestre, avec la surrection de chaînes de montagnes, la séparation de la Pangée et la dérive des continents.
    Si la durée réelle de la Création de l’univers minéral peut se discuter, car elle est relatée par images (notamment l’accrétion gravifique des planètes), la Création des animaux puis de l’Homme telle que décrite par la Genèse est tout à fait plausible. Il est à remarquer que la Genèse répète à plusieurs reprises le mot Hébreu “lemino” qui veut dire “selon son espèce”, comme une réponse venue du fond des âges aux Darwiniens et transformistes de tous poils. Le mot transformiste est particulièrement adapté pour décrire une théorie qui ne cesse de se transformer au rythme des voies sans issues rencontrées par leurs thuriféraires, la dernière étant celle de la génétique qui leur pose des problèmes insolubles en termes de probabilité d’occurrences de mutations positives.

  • harry lime , 13 décembre 2012 @ 10 h 55 min

    La première à avoir présenté la formation de la Mer Noire comme une conséquence du Déluge , voici deux siècles, n’est pas une scientifique, c’est la visionnaire Catherine Emmerich, béatifiée par Jean-Paul II.

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